Meridor: Israël ne veut aucune surenchère avec la Turquie

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Adapté par Mordeh’aï pour Malaassot ©

Le député Vice-Premier ministre Dan Meridor prétend que «le silence est la meilleure des réponses» concernant les déclarations virulentes faites par le Premier ministre turc Erdogan il dit aussi que la Turquie doit comprendre qu’elle est comme Israël, pas au-dessus du droit international

Publié par Reuters

Vendredi un ministre majeur du gouvernement a mis en garde la Turquie qu'elle était liée par le droit international de ne pas défier le blocus naval israélien de Gaza, mais il a souligné qu’Israël n'était pas intéressé par la guerre des mots avec son proche allié d’autrefois.

Jeudi le Premier ministre turc Tayyip Erdogan , a préparé le terrain pour une possible confrontation navale, déclarant que les navires de guerre turcs escorteraient les convois vers la bande de Gaza à l’avenir pour prévenir une répétition du raid meurtrier israélien de l'an dernier.

 "Les choses que le Premier ministre turc Erdogan a dites sont rudes et sérieuses, mais je ne crois pas qu'il soit juste d'entrer dans des rodomontades verbales avec lui", le député Dan Meridor Vice Premier ministre a dit à la Radio de l'Armée d'Israël. "Notre silence est la meilleure réponse. J'espère que ce phénomène va s’estomper."

 Ankara a dégradé ses relations diplomatiques et a promis d'accroître les patrouilles navales en Méditerranée Orientale après qu'Israël ait refusé de s'excuser auprès de l’Etat Turc pour avoir tué neuf Turcs dans un abordage par des commandos sur le navire ‘d'aide’ turc le "Mavi Marmara" qui devait essayer de briser le blocus de Gaza, (une enclave palestinienne gouvernée par le Hamas.)

  Meridor a également déclaré qu'une enquête commandée par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, avait justifié le blocus israélien, le qualifiant même de mesure de sécurité légitime pour empêcher des armes d’entrer dans le minuscule territoire côtier.

  Méridor a dit aussi que "La Turquie, qui prétend qu'Israël n'est pas au-dessus du droit international, doit comprendre qu’elle ne l’est pas non plus. Une commission de l'ONU a déterminé que le blocus est juridiquement légal,".

  La même commission a rappelé que l'utilisation de la force par Israël dans l’abordage de 2010 avait été "excessive et déraisonnable", en disant que les pertes de vies humaines étaient «inacceptables». Israël a exprimé des regrets pour ces morts.

 Les États-Unis espèrent que les tensions entre ses deux principaux alliés au Moyen-Orient. vont s’atténuées.

 Dan Shapiro, l'ambassadeur américain en Israël, a dit à la Radio d'Israël : ""Nous encourageons les deux pays à trouver ensemble la voie qui surmontera leurs divergences et restaurera au moins  le peu d’amitié qu'ils avaient auparavant."

  Plus tôt cette semaine, le Ministre israélien de la Défense Ehud Barak a dit qu'Israël et la Turquie finiront par se réconcilier plutôt que devenir des ennemis, en décrivant leur querelle autour de Gaza comme "le lait sur le feu".

 En plus d'une apologie, le membre de l'OTAN la Turquie a demandé qu'Israël mette fin au blocus de Gaza. Israël a répondu qu’il est nécessaire afin d'empêcher les combattants palestiniens d'obtenir des armes par voie maritime.