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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Israël combat les démagogues

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Comme Ben Dror Yemini de Ma'ariv l’a rapporté cette semaine, le professeur Yehuda Shenhav de la faculté de droit de l'Université hébraïque, qui enseigne une classe appelée "la Bureaucratie, la Gouvernance et les Droits de l'homme."

Au cours de ces études, les étudiants doivent participer au travail d'organisations antisionistes telles Machsom Watch et Yesh Din. À la fin de l'année universitaire, les participants - percevront 1,450 NIS pour leur active participation – à l’écriture d’un article décrivant leurs expériences qui seront transformées et publiées en un fascicule édité par Shenhav et les activistes antisionistes Michael Sfard et Yael Barda et par leurs ONG antisioniste.

La situation politique de l'Université Ben-Gurion et dans les services gouvernementaux est particulièrement inquiétante. Elle est dirigée par le Dr. Neve Gordon, un militant anti-sioniste qui a écrit qu'Israël est un Etat «proto-fasciste,» il l’a aussi fustigé comme étant un Etat qui prône l’«apartheid».Le Dr Gordon a signé des pétitions réclamant les boycotts scolaires, scientifiques, économiques et culturels du pays par les instances internationales.

Répondant aux plaintes des étudiants, le mouvement Im Tirtzu a entrepris un examen de la politique de la faculté, du Département et du corps professoral, l’organisation estudiantine Im Tirtzu a découvert que parmi les 11 instructeurs titulaires du département, neuf sont impliqués dans l'activité politique d'extrême gauche. Menés par Gordon, six des 11 ont signé une lettre soutenant des soldats qui refusent de servir dans l'armée israélienne.

Deux des chercheurs attachés au département de l'université sont tristement célèbres parmi leurs étudiants pour leurs opinions antisionistes. Huit des 19 maîtres de conférences associés du département soutiennent publiquement des idées gauchistes radicales. Trois des six thésards du département ont signé les lettres de soutien aux appels de Gordon pour les boycotts internationaux.

Comme Erez Tadmor, directeur de recherche d'Im Tirtzu, l’a relaté dans une interview télévisée la semaine dernière, ces points de vue ne représentent la politique que d’une poignée de personnes. Et pourtant, c’est la pensée prédominante du Département. Dans un lieu où la plupart des opinions sont radicales, dogmatiques - des conceptions qui rejettent même le droit d'exister à l'Etat d’Israel - prédominent, il est impossible d'imaginer qu’un étudiant moyen se sente à l’aise pour l'exploration et la recherche d'autres courants de pensée. Par conséquent, il est raisonnable de craindre que loin de participer à l’éducation des étudiants, le Ministère participe en gros à l'endoctrinement des étudiants.

En effet, comme Yishai Friedman de Makor Rishon l’a déclaré vendredi dernier, le département leur paye et leur donne des crédits universitaires pour leur participation aux ONG gauchistes radicales. Friedman a également exposé, que les étudiants qui se portent volontaires aux ONG post-Sioniste financées par le « Nouveau Fonds d'Israël « reçoivent un crédit universitaire pour leurs efforts et le NIF (New Israel Fund) leur offre généreusement 7,400 NIS en bourses d'études pour leur activisme. Ce programme de bourse est financé à l'initiative de Camaraderie(Bourse) du groupe Shatil du NIF. Le programme de bourse est financé à l'initiative de « Camaraderie de Justice Sociale Everett « du groupe Shatil du NIF.

Plusieurs des membres du corps professoral du département des facultés servent ou ont servi dans des postes de leadership de ces groupes. Par exemple, Gordon a été le chef du - financé par le NIF - « Médecins pour les droits de l'homme », qui a soutenu le prétendu massacre de Palestiniens par Tsahal lors de la bataille pour le camp de réfugiés de Djénine en 2002.

Le programme des bourses est financé par « Justice Sociale Everett » groupe Shatil du NIF.

Le mois dernier, Im Tirtzu a envoyé une lettre au président de l'Université Ben Gourion Rivka Karmi lui demandant de prendre des mesures pour lever le climat de terreur intellectuelle dans le département. Il a demandé qu'elle informe le groupe, dans un mois, des actions qu'elle aurait prises à cet égard.

Il lui a ensuite posé un ultimatum. Si elle refusait de répondre à sa requête , " nous serons contraints d'utiliser notre liberté d'expression et de protestation ainsi que d'utiliser tous les moyens légaux pour informer les étudiants actuels et futurs , en particulier les donateurs qui financent l'Université Ben Gourion en Israël et à l'étranger, sur la gravité de la situation et le refus prolongé de l'administration de s’accommoder de la situation qui a légitimé le niveau actuel de gravité . Nous recommanderons également que les étudiants en sciences politiques aillent étudier ailleurs qu’à l'Université Ben Gourion."

" De plus nous vous demandons que les donateurs de l'université placent leurs contributions dans un compte sous séquestre supervisé par un avocat. Les fonds seront débloqués pour l'université après avoir concrètement prouvé par le biais du ministère que la distorsion, exprimée par le corps professoral et les plans des cours, ont été corrigé."

Comme on pouvait s'y attendre, Karmi n’a jamais répondu à la lettre de Im Tirtzu . Et quand la semaine dernière, le mois de délai ayant expiré, le mouvement a lancé une campagne d'informations publiques dans le monde entier contre le Département Universitaire. La campagne, qui a été largement couverte par les médias (et évoqué par la condamnation prévisible de Haaretz), a conduit à une tempête de critiques des professeurs de l’Université Ben Gourion et de leurs camarades dans tout le pays.. D’une manière prévisible ils ont fustigé Im Tirtzu en tant que groupe Maccarthyste , groupe fasciste , groupe d'extrême droite qui tente de faire taire la dissidence et de détruire le principe de la liberté de l'enseignement.

De même, de nombreux professeurs qui se sont exprimés sur la question ont soutenu qu’ Im Tirtzu n'a aucune compétence. Par exemple, dans une apparition à la télévision la semaine dernière, le professeur Yossi Yonah de « Ben Gourion « est apparu sur Erev Hadash avec Tadmor. Là, il a dit: " Je rejette l’autorité, la légitimité d'un groupe comme celui-ci de venir enquêter sur mon comportement en tant que membre de la faculté."

Ces affirmations sont complètement ridicules. Tout d’abord, la liberté académique n'est pas menacée. Im Tirtzu et d'autres organisations comme l'Institut des Stratégies Sionistes ont critiqué le fait que l'uniformité idéologique dans des départements universitaires n'est pas propice à la liberté académique.

Personne ne critique le droit des professeurs de s'engager dans les études universitaires. Im Tirtzu et d'autres groupes ont d'abord et en premier lieu fait remarquer que ce qui est pour beaucoup n’est présenté que comme un travail universitaire n’est rien d’autre qu’un dogme polémique, non pris en charge par la recherche empirique ou théorique.

Deuxièmement, ils s'opposent au fait que les personnes qui ont des opinions de gauche radicale; qui ne représentent pas grand monde ici, obtiennent la majorité des postes d'enseignement et de recherche en politique au Département  de l’Université Ben-Gourion. Karmi a condamné Im Tirtzu et sa campagne comme McCarthyste et comme une tentative de faire taire les voix divergentes. Bien que ces affirmations aillent de pair, pour les cours des chefs d’universités, qui se comportent comme s'ils étaient investis du droit divin et illimité par le contribuable ainsi que par les fonds des donateurs, ils sont dans l’erreur.

En agissant comme il l'a fait, Im Tirtzu a simplement fait remarquer l'évidence. D’aucun n'est obligé de financer des institutions qui font avancer des causes opposées à celles auxquelles il adhère. Personne n'est obligé d'étudier dans un département qui cherche à endoctriner plutôt qu'à instruire. Et aussi bien les donateurs que les étudiants ont le droit de savoir ce qu'ils soutiennent.

À part cela, la vérité est que les initiatives comme celles d’Im Tirtzu cherchent à élargir plutôt que de contraindre la liberté de l'enseignement. Il est incontestable que la liberté académique fleurit dans des environnements où l’on donne à toutes les opinions dissidentes une représentation équitable.

Peut-être, plus important que les conséquences ultimes de la campagne d’Im Tirtzu c’est ce que nous disent tant l'initiative que la réponse de la gauche sur la direction que prend la société israélienne.

La réponse hystérique de la Gauche nous dit ceci - et particulièrement la gauche universitaire – qu’elle est incapable de supporter la moindre critique. L'insistance de Yonah pour que les semblables de Tadmor n'aient aucun droit de critiquer des universitaires révèle un mépris profond et constant pour le peuple de la part de nos professeurs hébergés et financés par l’Etat. Du point de vue budgétaire, Im Tirtzu n'a même pas un petit pourcentage des fonds mis à disposition aux ONG anti- sionistes comme Médecins pour les Droits de l'homme, qui jouissent de l'assistance financière apparemment sans limite de l'Union Européenne et du New Israël Found(NIF).

Et pourtant, en dépit de leur accès sans précédent à des fonds, leur contrôle presque complet des universités du pays, souvent soutenus par un vil réflexe des médias pour leurs campagnes contre Israël et leur capacité de passer des années sabbatiques en conférant avec leurs collègues de l'étranger pour enfoncer Israël dans des endroits tels que l’Université de Berkeley, l'initiative d'Im Tirtzu de mettre en évidence leur hostilité à l'Etat qui les financent, pour nos universitaires radicaux, n’évoque que l'hystérie d’un groupe. En réponse ils appellent au rejet de style bolchevique du droit du public d’avoir un avis sur leur comportement, et encore moins de les critiquer.

Malgré son budget modeste, le message d'Im Tirtzu est de le faire comprendre.

Et ce n’est pas la première fois. Au printemps le mouvement Im Tirtsu  avait lancé une campagne de sensibilisation du public avec un franc succès sur le NIF. Le mouvement a publié un rapport détaillant le rôle central que des groupes parrainés par le NIF ont joué dans l'aide apportée à la Commission Goldstone dans la préparation de son rapport diffamatoire accusant Israël de crimes de guerre pour l'opération «Plomb durci».

Ce que les succès répétés d'Im Tirtzu nous disent c’est que quelque chose d'excitant se passe aujourd'hui. Après une génération qui a accepté docilement la domination de la Gauche dans le débat public, dans les médias, dans le monde universitaire, dans le système juridique et dans la culture populaire; le public en a finalement eu assez. Les jeunes comme Tadmor et le leader Ronen Shoval d'Im Tirtzu résistent finalement à l’autorité de la pensée unique.

Et, parce leur démarche reflète les valeurs et les vues de l’écrasante majorité du peuple, leur message passe.

Pour la première fois depuis une génération, la Gauche est sur la défensive. Plutôt que de dominer les ondes hertziennes avec ses assertions de racisme et de  criminalité du sionisme Israélien , elle est forcée de se défendre, d’endiguer toutes les voix dissidentes dans le débat national.

Il y a beaucoup de raisons de se préoccuper des perspectives de l'avenir. Avec les menaces militaires qui se multiplient chaque jour et la campagne politique menée pour le délégitimer, Israël est sous pression comme jamais auparavant. Et pourtant, ce que le succès des mouvements comme Im Tirtzu montre que dans l'ensemble le peuple demeure solide, dynamique, insolent et courageux.

Comme nos ennemis deviennent plus forts, le peuple se dresse pour riposter et les battre.

 

Note de Mordeh'aï

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le mouvement sioniste estudiantin "IM TIRTSU"

http://imti.org.il/en/ 

 

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