Les Alliés israéliens de Washington
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Cette semaine dans le cadre des préparatifs menant aux pourparlers, la subversive ‘Initiative de Genève’ a lancé une campagne de relations publiques de plusieurs millions de dollars ciblant le grand public. Son but est de persuader des Israéliens que le Fatah est un associé légitime pour la paix. La campagne est financée par l’USAID. (1)
Selon Yediot Aharonot, l'Initiative de Genève a embauché Ron Asulin, l'un des cinéastes du pays, pour mettre en scène la publicité qui met en vedette des membres du Fatah disant aux Israéliens qu'ils sont des partenaires crédibles pour la paix. L'Initiative de Genève a invité Alon Goldstein du Yediot à assister aux séances d'enregistrement à Ramallah.
Son rapport, publié dimanche, est un fascinant aperçu de la boutique de propagande de la gauche.
Goldstein décrit comment Asulin dit à Saëb Erekat du Fatah de commencer ses salutations par le mot
" shalom "."Ce sera efficace ", a promis Asulin.
Parmi ses autres prestations, Erekat est celui qu'il a joué dans le rôle principal de la diffamation par l'Autorité palestinienne en 2002 dans laquelle lui et ses camarades ont accusé Israël d'avoir commis un massacre sanglant au camp de réfugiés de Jénine durant l'opération ‘Bouclier défensif’. Il avait dit à CNN qu'Israël avait tué " plus de 500 personnes. " Il avait également affirmé que plus de 300 avaient été enterré dans des charniers.
Dans ce cas précis, les pertes palestiniennes dans la bataille se sont élevées à 54 ; environ 90 pour cent d’entre elles étaient des combattants. Vingt-trois soldats de Tsahal ont été tués. Les seuls massacres étaient les attentats-suicide qui ont tué environ 500 Israéliens - 80 pour cent étaient les civils - dans les mois qui ont précédé l’opération ‘Bouclier défensif’. Non seulement Erekat ne s’est jamais rétracté concernant ces rapports. Mais encore il les a réitérés. Mais peu importe, il a dit « shalom » plutôt bien.
Ensuite dans la liste des porte-paroles financés par les États-Unis il y a l'Homme fort du Fatah Jibril Rajoub, qui a contribué à forger l'alliance opérationnelle entre le Fatah et le Hamas qui a contribué au terrorisme contre Israël il y a 10 ans. Pendant les années 90 tumultueuses Jibril Rajoub a assidument recruté des membres du Hamas pour sa Force de sécurité Préventive en Judée et Samarie.
Déjà le 10 mai il était apparu à la télévision palestinienne et avait dit, "la Construction d'une école et le lancer d'une grenade manuelle, à mon avis, c’est la résistance. Je construis l'école pour renforcer les raisons de la détermination de mon peuple, comme l'un de plusieurs aspects de la résistance et quand il y a un besoin de jeter une grenade ou de lancer une roquette, je le ferai aussi en croyant en la victoire inévitable de ma cause et sa justice."
La semaine dernière les USA ont payé pour le filmer disant aux Israéliens que nous devrions lui faire confiance. Celà n'a pas été une mince affaire. Selon Yediot, « Asulin a dû batailler dur » pour obtenir de Rajoub qu’il prononce le mot «partenaire».
Ensuite il y a eu le patron de la propagande du Fatah Yasser Abed Rabbo. Comme ministre de la culture et de l'information de Yasser Arafat, c'était Abed Rabbo qui mit fin à la liberté de la presse dans le camp de l’Autorité Palestinienne peu de temps après qu'il ait été nommé en 1994. Sous son règne, journalistes et rédacteurs en chef ont été arrêtés et battus, les journaux ont été fermés et des presses d'imprimerie ont été incendiées. En 2002, Abed Rabbo a surpassé Erekat dans ses condamnations calomnieuses d'Israël. Il a accusé Israël "d'avoir creusé des charniers pour 900 Palestiniens dans le camp de réfugié de Jenin."
En 2001 il a ordonné aux médias de l’AP d'arrêter de filmer les célébrations massives des Attentats du 11 septembre contre les États-Unis.
En dépit de sa longue carrière de propagandiste, Asulin a eu encore fort à faire avec lui. Il a fallu convaincre Abed Rabbo d'arrêter d’agiter son doigt face à la caméra. " Lorsque vous me montrez du doigt, vous êtes réellement autoritaire. Vous les menacez. "
Cela vaut la peine de faire une pause d’un instant et considérer la nature de l’image, que veut donner au public l'Initiative de Genève grâce à ce financement de l’US-AID, néanmoins elle est à des années lumière de sa vraie image, complètement distordue de la réalité.
Yossi Beilin c’est l’enfant le plus subversif d'Israël - ancien ministre de la Justice et ancien Leader du Meretz. (2)
Beilin est l'architecte de chaque grande catastrophe stratégique israélienne au cours de ces 17 dernières années. Il a été l'architecte des désastreux Accords d'Oslo de 1993 qui encensaient Arafat comme un partenaire pour la paix et lui permettaient de se lancer dans une campagne de terrorisme et de guerre politique qui s'est poursuivie longtemps après sa mort en 2004.
Beilin est l'architecte des négociations de 2000 à Taba, désastreuses dans lesquelles, un agité du bocal, Premier ministre, Ehud Barak a offert à Arafat le Mont du Temple pendant que ses hommes massacraient des Israéliens sur les routes, dans les bus et les cafés.
En 2002 Beilin a travaillé avec Colin Powell au département d'Etat, au projet de la feuille de route dite la paix pour le Moyen-Orient. Ce document a été le plus anti-israélien jamais adopté par une administration américaine. Le gouvernement Sharon l’a géré en grande partie afin de faire échouer cette initiative et convaincre le président George W. Bush d'accéder que les exigences draconiennes du document ne pouvaient être mises en œuvre qu’après que les Palestiniens aient cessé leur terrorisme.Ses aspirations se sont vérifiées par les violences incessantes palestiniennes.
Beilin a trouvé un autre débouché pour saper son propre gouvernement. En 2003 il s'associe avec le gouvernement suisse et l'Union européenne pour la création de ’l'Initiative de Genève‘ .
L'initiative a été un appel d'offres pour embarrasser le gouvernement dans sa politique étrangère. Beilin , Abed Rabbo et les partisans de cette initiative se sont réunis à Genève, ou s'est tenue une mise en scène de «négociations» et ou a été signé un «accord» dans lequel les Israéliens ont convenu à chaque demande palestinienne et les Palestiniens les en ont remerciés.
Dov Weissglas éminence grise d'Ariel Sharon a dit dans une interview en 2005 que Sharon était si effaré par l'affront qu'il a été persuadé de se lancer dans le retrait de Gaza .
Avec le retrait en 2000, du sud Liban - également fomenté par Beilin - le retrait de Gaza restera dans les annales de l'histoire d'Israël comme la plus grande bévue stratégique du siècle.
Sans surprise, le public a une piètre opinion de Beilin et de ses semblables. C'est pourquoi lors des dernières élections le parti Meretz a été anéanti en tant que force politique représentative. Il n'a remporté que trois sièges à la Knesset.Mais Beilin et ses partisans ne se s’en soucient pas. Ils ne cherchent pas à séduire le public au sens réel.
À bien des égards, ils sont la doublure du Fatah. De même que le Fatah n’est le représentant légal de personne, donc ils sont du côté de personne.
Et de même que le Fatah règne par un mélange de tyrannie et de corruption, ils cherchent eux aussi à dicter le chemin à Israël par un mélange de corruption et de subversion politique. La dernière campagne de l’Initiative de Genève n’a été (loin de l'écran) faite que de mépris, de la part de l’extrême gauche, pour le peuple israélien cette semaine.
Pendant le week-end, plus de 50 activistes d'extrême-gauche doublés d’acteurs, des auteurs et des professeurs titulaires ont signé des lettres ouvertes s'engageant à ne pas faire de représentations sur la scène du nouveau théâtre d’Ariel.
Puisqu'Ariel est au-delà des lignes d'armistice depuis 1949, pour aussi loin que ces artistes sont concernés, les habitants n'ont pas le droit d’assister à des pièces de théâtre. D'autre part, comme l'acteur Doron Tabori, un des signataires, a fait valoir lors de son apparition sur le canal de la Knesset, que l’idée même que l'état pourrait envisagé de mettre fin au financement de son travail à la lumière de sa position discriminatoire serait la preuve que ses censeurs étaient tous des fascistes " et des racistes. " Tabori est loin d'être le seul à avoir cette réaction de rejet de la légitimité et de la critique du public et la diabolisation de ces critiques est la marque de la gauche.
Prenez l' exemple de Ze'ev Sternhall Prof.à l'Université hébraïque. En 2001, il publie une lettre d'opinion dans Haaretz pour conseiller aux Palestiniens de se limiter aux assassinats des Israéliens vivant au-delà des lignes d’armistice. Comme il le dit, « Il n'ya aucun doute sur la légitimité de la résistance armée dans les territoires eux-mêmes. Si les Palestiniens avaient un peu de sens, ils concentreraient leur lutte contre les colonies ... et s'abstiendraient de poser des bombes à l'ouest de la Ligne verte ».
Le dimanche , en réponse à la récente campagne du mouvement étudiant Im Tirtzu contre la politique anti - sioniste de l’Université Ben-Gourion et les administrations du gouvernement , Sternhall a écrit une nouvel édito dans Haaretz, sous le titre « Seulement la force peut arrêter la force ", menaçant ainsi le gouvernement.
Si l’on continue de soutenir le mouvement sioniste Im Tirtzu, si ses membres maintiennent leur appel de renvoyer les professeurs payés par l'État qui appellent au boycott d'Israël, ainsi les professeurs israéliens devront travailler à fomenter un boycott international.
Comme il s'en est exprimé, "Toute tentative de nuire à l’Etat par un conférencier pour des raisons politiques rencontrera une réponse ferme de la Faculté universitaire d'Israël. La réaction attendue de la communauté internationale, y compris la possibilité d'un boycott, ne pourrait pas être moins douloureuse."
Ce sont les Sternhalls et les Taboris d'Israël qui sont les suppôts des groupes comme l'Initiative de Genève.
Dimanche, Charles Krauthammer a écrit sur l'abandon par le public américain de la politique culturelle de la Gauche. Plutôt que d’envisager la possibilité que le public puisse avoir un point de vue, il a affirmé que la gauche américaine avait répudié ses concitoyens et Diaboliser ses compatriotes en tant que bigots.
Krauthammer a conclu que la Gauche paiera pour sa charge contre la société américaine, dans les urnes en Novembre. Comme il s'est exprimé, "un sort bien mérité est dû aux élites arrogantes dont le mépris non feint pour le « super propre » les empêche d'admettre un minimum de pensée sérieuse chez ceux qui osent s'opposer à elles.
Il a probablement raison pour l’Amérique; mais leurs camarades Israéliens ne subiront aucun retour de baton.
Alors que les dirigeants élus d'Israël en sont à conjecturer si les États-Unis se placeront derrière leur pays au moment ou il aura le plus besoin, les semblables des Beilin et des Sternhall savent qu'ils peuvent toujours compter sur Washington par beau temps, ou gros temps.
Note du Traducteur
1-(United States Agency for International Development ou USAID) est l’agence indépendante du gouvernement des États-Unis chargée de développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde.
2-« Meretz » parti d’extrême gauche