Se tenir en permanence sur un terrain miné.
...............Il y a deux explications possibles à l’ardeur d'Obama. A-t-il été motivé par la politique ou par idéologie. L'opinion selon laquelle Obama a été motivé par la politique est facilement écartée. Avec plus de deux-tiers des Américains qui révèlent aux sondeurs qu’ils sont opposés au projet de la mosquée au Ground Zero, il n’y a aucun sens politique pour un politicien à simuler une position en faveur de la mosquée. Effectivement, les Démocrates prééminents ont refusé d'exposer une position sur la question ou, comme le Gouverneur de New York David Paterson, ont recommandé que les constructeurs de mosquée construisent leur mosquée ailleurs.
Peut-être Obama a pensé qu'il pouvait s'en tirer en faisant son exposé. Cependant, avec le nombre de ses électeurs qui s’érode au fur et à mesure, il est difficile d'imaginer que ses conseillers lui auraient laissé croire que c'était une vision réaliste.
Cela laisse l'idéologie. Mais quelle idéologie motive Obama pour embrasser une initiative si impopulaire à un tournant politique si troublé ? Obama et ses partisans voudraient que nous croyions que c'est une question de droits civiques. Dans sa défense de la mosquée de Ground Zero, Obama a prétendu que sa position était fondée sur les valeurs américaines, telles que : «Les lois que nous appliquons sans distinction de race, de religion, de fortune, ou de leur statut. Notre capacité de prouver non seulement la tolérance, mais le respect envers ceux qui sont différents de nous.
Mais si Obama est motivé par une croyance dans les droits civils qui est si forte qu'elle le pousse à prendre des causes profondément impopulaires dans une pré-campagne électorale, on pourrait raisonnablement s'attendre à ce que son soutien aux droits civils soit absolu. C'est-à-dire que l’on pourrait raisonnablement s'attendre à ce qu'il utilise la même disposition pour tous les groupes, en tous lieux et en tout temps
Mais, pour Obama , il y a des groupes qui doivent se voir refuser les mêmes droits civiques qu'il défend comme absolus dans son soutien au plan de construction d’une mosquée à Ground Zero . Ainsi Obama a clairement fait comprendre dès ses premiers jours de prise de fonction, qu’il croit que les Juifs devraient se voir refuser le droit de propriété à Jérusalem, en Judée et en Samarie, tout simplement parce qu'ils sont juifs.
Obama est si ferme dans sa croyance que les Juifs devraient se voir refuser les droits civiques dans la capitale d'Israël et dans le centre historique juif qu'il a provoqué de multiples crises, dans ses relations avec Israël afin de faire avancer ce point de vue sectaire . Approximativement dès sa première journée dans le « bureau oval » Obama a étonné par sa position radicale ou il a insisté sur le fait d’interdire aux Juifs de construire quoi que ce soit - synagogues, maisons, crèches, écoles - dans la Judée, à Jérusalem et en Samarie, sur les terres que possèdent des. Que ce soient des Juifs - Israéliens ou non-Israéliens – Il devrait leur être interdit d'exercer leurs droits de propriété , même si leurs plans de construction avaient déjà été approuvés » , conformément aux lois et règlements locaux. "
Dans le même temps, Obama a insisté sur le fait qu'Israël n’entreprendra aucune action pour faire valoir ses «lois et règlements locaux " contre des structures illégales construites par les Arabes à Jérusalem, en Judée, ou en Samarie.
Le mois prochain, le moratoire de 10 mois profondément discriminatoire et légalement injuste qu’Obama exigea du Premier ministre Benyamin Netanyahou interdisant la construction juive en Judée, et en Samarie prendra fin. Alors maintenant, Obama remettra la pression de tout le poids de la Maison Blanche sur Israël pour contraindre à nouveau Netanyahu de proroger l'interdiction discriminatoire qui nie les droits civiques et droits à la propriété des juifs uniquement parce qu'ils sont juifs.
Mais il dur de voir comment l'établissement d'un état palestinien s’accommode du prétendu attachement des droits civiques d'Obama.
Dans un briefing avec les médias égyptiens la semaine dernière le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a déclaré aux journalistes que les Juifs ne seront pas autorisés à vivre dans un futur Etat palestinien. Il a également déclaré que, bien qu'il soit d'accord pour permettre aux forces de l'OTAN de se déployer dans le futur Etat palestinien, il ne permettrait pas qu’il y ait des soldats juifs dans les unités de l'OTAN qui stationneront sur le territoire d’un tel état. Ainsi qu’il le dit, " Je n'accepterai pas qu'il y ait des Juifs parmi les forces de l'OTAN et je ne permettrai pas même un seul israélien de vivre parmi nous sur le sol palestinien. "
Comment un Etat palestinien intrinsèquement antisémite, fondé sur une forte haine des Juifs, pourrait vivre en paix avec Israël c’est tout simplement ridicule. Mais le c’est le révélateur, de toute la pression américaine qui a été mise sur Abbas d'entamer des négociations directes avec Israël, et à aucun moment l'administration n’a rapporté avoir insisté sur le fait qu’Abbas devait abandonner son anti -sémitisme. Obama n'a fait aucune déclaration abordant le fait qu’à la demande des Palestiniens les Juifs seraient interdits de vivre dans le futur Etat palestinien . Il n'a certainement pas opposé à cette position même si elle contrecarre les valeurs américaines de la tolérance et des droits de propriété, la même véhémence que dans ses observations sur la construction de la mosquée de Ground Zero .
Ainsi l'idéologie d’Obama est si forte qu’elle lui fait prendre des positions contraires aux intérêts politiques de son parti au cours d'une pré-campagne électorale ce ne sont pas des droits civiques. Elle a plutôt un rapport avec son engagement à promouvoir les intérêts d'un groupe ou les intérêts d'autres groupes spécifiques. Dans le cas de la mosquée de Ground Zero, il préfère les droits de Musulmans aux valeurs de la majorité écrasante des Américains. Dans le cas des Palestiniens, il préfère leur nationalisme anti -sémite aux droits civiques des Juifs.
Le comportement d'Obama révèle quelque chose de très important aux leaders d'Israël, comment ils devraient penser leurs relations avec l'administration d'Obama.
Cette attitude leur dit qu'Obama est prêt à épouser son idéologie qui le poussera à faire abstraction des conditions politiques. Celà signifie que pour Israël, qui traite avec Obama c’est être debout au milieu d’un champ de mines. Tout comme une mine anti personnelle qui peut exploser à tout instant, Obama peut ainsi s’en prendre à Israël à tout moment. Il est si idéologiquement lié à la cause palestinienne contre Israël qu'il est susceptible de provoquer une crise quand il est le moins avantagé politiquement - de son point de vue - pour lui il faut le faire .
Cette leçon est particulièrement impérative à la veille d'une nouvelle série de négociations directes avec les Palestiniens et que le gel des droits de propriété juive est sur le point d’expirer. Le Fanatisme idéologique d'Obama signifie que quoique fasse Israel dans les négociations à venir ne nous aidera.
Comme les accusateurs médiatiques d'Obama tel Tony Karon du Time magazine ont clairement fait savoir ces dernières semaines, que le clan anti - Israël s’est déjà uni. Tout ce qui se passe au sujet de ces négociations c’est la faute d'Israël. C'est la faute d'Israël si elles n'ont pas commencé. Ce sera la faute d'Israël quand elles flancheront. Ce sera la faute d'Israël quand elles échoueront. Et s'ils réussissent, Israël sera toujours blâmable.
Face à ce président américain et à son idéologie radicale, Netanyahou et ses adjoints doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas l’amadouer. Ils ne peuvent pas le convaincre des bonnes intentions d'Israël.
Ce président américain, qui a rejeté les points de vues exprimés par 68 pour cent de ses concitoyens en faveur de la construction d'une mosquée à Ground Zero ne va pas être affecté par la raison.
Ce président américain , qui défend les constructeurs de la mosquée à Ground Zero, même si leur chef refuse de reconnaître que le Hamas est une organisation terroriste, il a affirmé que les Etats-Unis avaient eu leur attentat du 11 septembre, et ce président américain , qui défend la cause palestinienne , même si elle est violente , et souvent génocidaire anti-sémite ne sera pas apaisé par le gel de la construction en Israël ou par d'autres gestes de confiance.
Ce que cela signifie, c'est que Netanyahou et ses adjoints doivent se concentrer sur la défense d'Israël et de faire progresser ses intérêts nationaux.
Il est dans l'intérêt national d'Israël de garantir les droits civiques et les droits de propriété des Juifs.
Il est dans l'intérêt national d'Israël d’énoncer franchement et défendre les droits juridiques d'Israël en Judée-Samarie et de sa souveraineté dans Jérusalem unifiée.
Il est dans l'intérêt national d'Israël d’appliquer ses lois sans préjudice envers tous ses citoyens et d’attendre de tous ses citoyens le respect de ses lois.
Nous avons affaire à la croyance d’un président radical qui a l'intention de recomposer la relation des États-Unis avec le monde musulman. Nous n’aurons aucune compréhension de sa part.