Réponse au Times
L'exemple le plus flagrant de cette distorsion est un article de 5000 mots du New York Times de mardi quant aux contributions caritatives des communautés juives américaines. Intitulé,"des fonds d’aide à l’Habitat en Cisjordanie exemptés d'impôts," le rapport a été cosigné par cinq journalistes du Times.C'était le produit de semaines de recherche. Et bien sûr,le Times a voulu le publier en première page au-dessus de la dépêche qui annonçait la visite du Premier ministre Binyamin Netanyahu à la Maison Blanche le même jour.
L’article du Times est un cas d'école de l'agression idéologique des médias contre la réalité du Moyen -Orient. De quelque manière que vous la considériez, cette dépêche est un camouflet prémédité à la notion même du rôle d'un journal qui est de dénoncer des faits et non de fabriquer des nouvelles visant à façonner les perceptions et à fausser le débat./ L'article se poursuit à grands efforts pour discréditer les citoyens américains qui font de la charité, des dons déductibles fiscalement à des organisations qui fournissent un soutien légal aux communautés juives en Judée et Samarie et aux quartiers juifs dans le sud, le nord et l'est de Jérusalem. L’article brosse un tableau alarmant de ces contributions et des contributeurs les accusant de saper volontairement la politique étrangère américaine.
Les contributeurs, nous dit-on dans les premières lignes du rapport sont des chrétiens évangéliques (- épouvantail de la gauche -) et des Juifs religieux. Des acteurs intolérables au Moyen-Orient parce qu'ils croient tous deux que le contrôle des juifs de Judée et Samarie est le signe précurseur de la venue du Messie.
Réagissant au rapport du Times ",le mercredi "Honest Reporting" note que l'article semble être le produit d'une collusion entre les zélés du Times et le radical ,l' anti- sioniste -l’organisation Gush Shalom - bénéficiant elle-mêm d'exonération de taxes. Aussi "Honest Reporting" a relayé un rapport, en Juillet 2009 ,du Gush Shalom qui a envoyé un communiqué à ses membres leur demandant une campagne qui ," comprend une combinaison de mesures juridiques et la sensibilisation du public visant à supprimer l’exonération de l'impôt fédéral (501c3) et le statut de bienfaisance des États-Unis aux organismes qui visent à soutenir les activités de colonisation. "
L’article du Times porte l’empreinte d'une campagne politique.D'abord, malgré les vigoureux efforts des cinq journalistes du Times , l'article n’expose aucune activité illégale. Au mieux, son enquête sur plus de quarante organisations qui contribuent à la donation de fonds pour les communautés juives de ‘Jérusalem haï’, la Judée et la Samarie, a indiqué que moins d'une poignée d'entre eux se sont rendus coupables de pratiques comptables douteuses.
Assumant que la conclusion éminemment raisonnable du Rapport "d’Honest Reporting" que le rapport du Times est le fruit de la collaboration entre la presse et des groupes radicaux antisionistes est exact, le rapport est scandaleusement fallacieux./ Par sa publication, le Times s'engage, à un soutien indubitable, à des organismes sur qui il enquête et par delà il devrait être puni pour son soi-disant engagement à l'esprit, et au service des organisations radicales, concernant les déductions d'impôts, le Times cherche à saper la politique étrangère américaine.
Au cours des quatre dernières décennies, la politique étrangère des États-Unis a été de maintenir une alliance stratégique avec Israël. L'objectif du Times et des "Groupes classés à gauche » comme Gush Shalom est de remettre en cause cette alliance en discréditant et en déshonorant tous ceux qui souhaitent la renforcer et la maintenir.
L’article du Times utilise un langage nébuleux et des insinuations pour créer l'impression qu'il y a quelque chose de perfides et de mal sur les contributions aux communautés juives et des quartiers en Judée, Samarie et Jérusalem. Par exemple,l' article affirme : Les dons au mouvement des ‘colons’ se démarque d'autres dons caritatifs qui promeuvent les objectifs de la politique étrangère des Etats-Unis à cause de la centralité et de la question des colonies dans les pourparlers de paix en cours et le fait que Washington a toujours refusé de permettre à Israël de dépenser l'aide du gouvernement américain dans les colonies. Les avantages fiscaux pour les dons restent largement indiscutables, et non contrôlés par le gouvernement américain.
Ce que le Times " omet " de reconnaître que le fondement de ces dons est "en grande partie non contesté et non examiné", parce que c'est un droit constitutionnel de tous citoyens américains à contribuer aux organismes de bienfaisance qui font la promotion d’objectifs politiques, même lorsque ces objectifs - comme ceux de Gush Shalom - sont l'antithèse de la politique américaine telle que déterminée par le gouvernement des États-Unis.
Le Times allègue que ces communautés sont illégales.Le père de cette allégation n'est autre que le négociateur palestinien Saeb Erekat. M. Erekat a exprimé son avis sur le papier,"les villages de peuplement violent le droit international."
La vérité est ces communautés israéliennes au-delà des lignes d'armistice 1949 sont légales. Mais même si on devait accepter l'argument qu’elles sont illégales, on serait tenu d'accepter un argument fondé sur la phraséologie de la 4e Convention de Genève de 1949 qui empêche les pouvoirs occupants de transférer la population dans les zones sous occupation . Il n'y a aucune lecture possible de la convention qui interdirait la circulation volontaire des Israéliens vers la Judée , la Samarie ou dans les quartiers de Jérusalem( post -1967). De même , il n'ya pas de lecture possible de la convention qui interdirait la fourniture d'un soutien financier à des Israéliens qui, volontairement, se déplacent vers les zones en question.
Pourtant,l’article du Times attaque précisément ce mouvement volontaire, incontestablement légitime, des Juifs dans ces régions - dont le Times reconnaît qu’il se fait souvent contre la volonté des gouvernements d'Israël -./ Bref, l'affirmation du Times selon laquelle il ya quelque chose de juridiquement problématique de ces donations est absurde à la fois en ce qui concerne le droit des États-Unis comme celui du droit international. D’un point de vue journalistique, la pire décision du Times est de s'engager précisément dans l’ action qu'il cherche à ériger en tant qu’infraction pénale, lorsqu'il a stigmatisé ses ennemis jurés en politique - les chrétiens évangélistes et les juifs de droite -, est pire encore que la volonté erronée de la loi, c’est la tentative claire de l'article à masquer le problème principal par des questions foncières en Judée et Samarie;cet article profite à la fabrication d'une image fausse mais idéologiquement bienveillante de la situation sur le terrain.
Le Times arrive seulement à percevoir – et en l’obscurcissant – le vrai problème avec les questions foncières dans le paragraphe 58e de l'article : " les chambres juridictionnelles islamiques ont menacé de mort les Palestiniens qui vendraient des biens immobiliers aux Juifs dans les territoires occupés." En fait, tout cela peut être vrai, ce n'est pas le problème.Le problème est que la seconde loi promulguée par l'Autorité palestinienne - à peine quelques semaines après qu'elle ait été créé en 1994 - criminalise toutes les ventes des terres arabes aux Juifs comme un crime capital. Depuis 1994, un grand nombre d’Arabes ont été tués par des exécutions tant judiciaires qu'extrajudiciaires pour vente de terres aux Juifs.
Cette initiative manifeste à cacher le fait que, depuis 1994, l’Autorité Palestinienne a expédié des escadrons de la mort pour assassiner tant des Palestiniens que des Arabes israéliens soupçonnés d'avoir vendu des terres aux Juifs est une erreur choquante des standards journalistiques.Tandis que le Times a exigé que cinq de ses journalistes travaillent pendant des semaines pour n'arriver exactement à rien d’illégal dans les opérations des groupes caritatifs américains qui soutiennent des commuautés juives le Times veut détruire, le Times aurait dû plutôt investir toute ses savoirs pour découvrir que l’Autorité Palestinienne tue n'importe quel Arabe qui vend sa terre aux Juifs.L’Autorité Palestinienne ne fait aucun effort pour cacher cette politique.Elle est dans la sphère publique pour quiconque désirant regarder la réalité.
Et c'est bien sûr la vraie question ici. "L'enquête" du Times sur des groupes caritatifs Américains qui aident les communautés juives et des quartiers en Judée, Samarie et Jérusalem ; est une tentative flagrante d'un grand journal pour cacher les vrais problèmes aux fins de prolonger le conflit Israélo- palestinien. Ces interrogations - exposé des louanges d'Abbas pour un meurtrier terroriste de masse, M. Erekat a démenti que M. Abbas a tout intérêt à un compromis avec Israël, aussi bien que par la politique de l'Autorité palestinienne de tuer tous les Arabes qui vendent des terres aux Juifs - ne servent pas les Times qui n’a pour but de blâmer - l'absence de paix en Israël en général ainsi que la droite israélienne au pouvoir et de ses partisans - aux États-Unis en particulier.
Et c'est ainsi que 17 ans après le début de ce qu’on appelle « processus de paix » entre Israël et l'OLP, et dix ans après que l'OLP ait détruit ce processus en lançant une guerre terroriste contre Israël, et quatre ans et demi après que les Palestiniens ont élu le Hamas pour les diriger, nous sommes toujours pris dans un discours faussé, le discours sans rapport avec le Moyen-Orient. Nous sommes coincés dans une ornière, parce que politiquement et idéologiquement motivés les organes médiatiques fonctionnent main dans la main avec les "groupes radicaux de gauche" qui cherchent à saper la souveraineté nationale d'Israël et de mettre fin à son alliance avec les États-Unis .
Ensemble, ils fabriquent des nouvelles qui sont sans rapport avec la réalité des vrais défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent la paix au Moyen-Orient. Mais évidemment, pour le New York Times, c'est ce qui est bon à mettre sous presse. Article publié dans le Jerusalem Post