la Turquie n’a plus du tout besoin d’Israël .

Le major-général Amos Yadlin Chef du Renseignement Militaire explique au Comité des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset  qu'Ankara a changé sa politique, virant vers une direction plus radicale; facilitée par les prises de position de la communauté internationale qui attaque Israël sur ses mesures de sécurité, d’autant qu’il n’y a plus eu d'actes de terrorisme récemment

Par Amnon Veranda pour YNET

Adaptation française Mordeh'aï

"Au-delà de la tension  spécifique actuelle, on doit prendre conscience que la prise de distance est plus essentielle et porte sur des questions stratégiques et les intérêts communs entre Israël et la Turquie ", c'est ce qu'a déclaré le chef du renseignement militaire Amos Yadlin, mardi lors d'un briefing de sécurité aux membres des Affaires étrangères et du Comité de la Défense de la Knesset.

Yadlin a abordé de nombreux sujets importants au cours de son enquête, y compris la plus récente des relations tendues entre Jérusalem et Ankara. "Il ya encore des problèmes stratégiques communs entre Israël et la Turquie, mais ce n'est plus la même proximité ni le même objectif stratégique qui existaient dans le passé.

«Dans le passé, la Turquie avait un intérêt commun de renforcer sa relation avec Israel. Par exemple, dans les années 1990, les Turcs considéraient  la Syrie comme un ennemi. Il y avait un ennemi commun. Toutefois, au fil des ans, la Turquie et la Syrie ont réglé leurs différends et la Turquie n'a plus du tout besoin  d'Israël . "

Yadlin a ajouté: «Dans le passé, ils avaient un intérêt à sécuriser leur frontière syrienne et par conséquent les relations avec Israël ont été solides. Dans le passé, la Turquie s'est efforcée de se rapprocher de l'Occident, et de rejoindre l'OTAN.

"Ils voulaient devenir membre du marché européen, et ils pensaient que les relations avec Israël serviraient à les promouvoir également sur le marché américain.

Ils ont reçu un accueil plutôt froid des Européens et ils se sont aperçus qu’ils ne pourraient pas atteindre leurs objectifs. À la lumière de cela, ils ont modifié leur politique et sont maintenant au milieu d'un processus de rejet de l'approche séculaire et se dirigent vers une direction plus radicale », a expliqué M. Yadlin……….