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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

La "catastrophe" palestinienne à nos portes

17 Mai 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Politique

17/05/2011

Par Freddy Eytan pour

Le CAPE  de Jerusalem

www.jcpa-lecape.org/

 

Les Palestiniens et avec eux tous les charlatans du conflit arabo-israélien sont orfèvres dans la réécriture de l'Histoire, dans la propagande mensongère, dans la désinformation, et dans la manipulation des foules et des medias.

 

La vérité historique est tout autre. Le sionisme ne fut pas à la source de la haine arabe. La première "révolte" arabe a débuté bien avant la création de l'Etat d'Israël. Déjà en 1920, trois ans seulement après la fameuse Déclaration Balfour qui offrait un Foyer juif en terre d'Israël, les Arabes de la Palestine mandataire ont lancé des pogroms contre la population juive, résidente depuis des siècles à Jérusalem, Safed et Hébron.

 

En 1929, les pogroms des Arabes ont tué 193 hommes, femmes, et enfants juifs et ont blessé plus de deux cents.

 

Le 14 mai 1948, lors de la proclamation de l'Etat juif tous les pays arabes ont lancé une guerre pour tuer le nouvel Etat dans l'œuf. Les violences, et la chasse aux juifs dans les pays de la région ont été lancées simultanément avec l'exode de centaines de milliers de familles qui ont abandonné leurs foyers et leurs biens. Des communautés entières ont disparu. Des huit-cents mille habitants juifs dans les 21 pays arabes, il ne reste aujourd'hui que moins de cinq mille, pour la plupart de pauvres vieillards. L'écrasante majorité a choisi tout naturellement de se réfugier en Israël, dans le pays de leurs ancêtres. Personne à ce jour n'a reçu une seule indemnité.

 

Depuis 1948, les Palestiniens évoquent à chaque occasion leur "catastrophe", et le retour impératif de leurs réfugiés dispersés à travers le monde. Chaque année, jour anniversaire de l'Etat d'Israël, ils manifestent leur colère et leur rage et lancent des appels à la vengeance et à la violence contre les "sionistes terroristes". En principe, le souvenir d'une "catastrophe" devrait se faire dans le recueillement, dans la prière, en silence et dans la dignité et non pas dans de le cadre de violentes manifestations.

 

L'ONU a adopté plus de deux cents résolutions sur ce sujet et l'UNRA est la seule organisation onusienne de la planète qui se préoccupe quotidiennement des camps des réfugiés palestiniens. Au lieu de régler définitivement ce problème humanitaire, les chancelleries préfèrent pour des raisons purement politiques et anti-israéliennes de l'immortaliser. Notre peuple et nos dirigeants n'ont jamais admis la présence d'un seul réfugié juif. Notre solidarité a été exemplaire face à l'égoïsme et l'indifférence des cheiks et émirs arabes.

 

La défaite militaire et la débâcle des armées arabes, en 1948 et en 1967 ont été gommées des livres d'Histoire et pourtant elles demeurent la conséquence directe de la réalité de la diaspora palestinienne. Rappelons que jusqu'en 1967, les Jordaniens contrôlaient la Cisjordanie et l'Egypte la bande de Gaza.

 

Aucun gouvernement israélien n'acceptera le retour de plus de quatre millions de réfugiés. C'est insensé et ridicule et les dirigeants palestiniens le savent parfaitement.

 

Toutes leurs tentatives de forcer nos barrières et nos frontières et d'envahir notre territoire souverain ne sont que de la pure provocation, une déclaration de guerre orchestrée par les dirigeants arabes et les ayatollahs d'Iran. La racine du conflit est donc le refus systématique des Palestiniens de reconnaître l'existence de l'Etat juif dans les lignes d'armistice de 1949 et non sur les conséquences de la défaite arabe durant la Guerre des Six-Jours.

 

Cette menace stratégique est nouvelle pour l'armée israélienne et Tsahal est capable de l'affronter, mais elle devrait aussi tirer une sonnette d'alarme en Europe. Les capitales de l'Union européenne devraient bien réfléchir avant de soutenir la création d'un Etat palestinien. Comment accepter par avance un Etat sans frontières reconnues et garanties et ignorer que sa création provoquerait l'installation de nouveaux camps de réfugiés à nos portes et l'internalisation du conflit.

 

A l'approche de la réunion de l'Assemblée générale de l'ONU au mois de septembre, le gouvernement Netanyahou a le devoir de rallier tous les partis sionistes et les communautés juives pour combattre contre la supercherie et les menaces. Il se trouve dans l'obligation d'agir avec fermeté mais aussi avec intelligence et pragmatisme. Il devrait trouver immédiatement des solutions adéquates à toute cette mascarade et ces manifestations hypocrites et haineuses.

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