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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Obama cherche la confrontation avec Israël

1 Novembre 2014 , Rédigé par mordeh'ai

Par Isi Leibler

http://wordfromjerusalem.com/Obama-seeks-confrontation-with-Israel/

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

 

                                                                               obama-netanyahu-phone-call

Les pressions mondiales s'intensifient sur Israël, contre le premier ministre Benjamin Netanyahu qui a fermement rejeté tout retrait territorial qui mettrait la sécurité d'Israël en danger, affirmant que « Israël ne perdra pas espoir pour la paix, mais ni il ne s'accrochera pas à de faux espoirs. »

 

Il a également été honnête quant à son intention de poursuivre la construction résidentielle à Jérusalem, notant que " tous les gouvernements israéliens précédents l'ont fait. … Il est également clair pour les Palestiniens que ces territoires resteront dans les frontières d'Israël dans tout accord".

 

La réponse de l'administration Obama à la confirmation qu'Israël continuerait de construire des maisons dans les quartiers juifs de Jérusalem était vindicative, brutale et en net contraste avec son silence assourdissant concernant l'incitation à la violence des palestiniens.

 

Le département d'Etat est allé jusqu'à accuser Israël d'agir "illégalement" et d'une manière "incompatible avec la poursuite de la paix".

 

Dans un entretien avec le journaliste américain que Jeffery Goldberg publié dans The Atlantic, un haut fonctionnaire américain a traité le premier ministre Netanyahu de « poule mouillée » et l'a décrit comme « le leader étranger qui semble aller à l'encontre de la politique de la Maison Blanche et du Département d'État la plupart du temps ». Plus que Assad, Erdogan, l'Ayatollah iranien et les pacifiques Poutine et Abbas ?

 

Le tomber de rideau de la bétise de l'administration de cette semaine dans l'imbroglio de Ya'alon. Dans une conversation privée, plus tôt cette année, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon avait décrié comportement du Secrétaire d'État John Kerry en ce qui concerne le processus de paix comme "obsessionnel" et "messianique". Il a formulé ses observations lorsque Kerry faisait à plusieurs reprises des déclarations provocatrices contre Israël, puis il se rétracta.

 

Le ministre de la défense, Ya'alon est lié de par sa fonction a ne pas trop s'exprimer publiquement, et le fait qu'il avait parlé hors-micros n'était pas pertinent, il avait été cité par la suite. Mais il s'est excusé et a réitéré l'importance de la relation américano-israélienne. Néanmoins, la Maison Blanche a gonflée hors de proportion, sa remarque officieuse.

 

Faire référence de cette vendetta contre le ministre de la Défense de son plus important allié régional, des mois après l'événement, expose la petitesse de l'administration Obama. Ya'alon s'est ainsi vu refuser l'accès au vice-président Joe Biden ainsi qu'au conseiller à la sécurité nationale, Susan Rice et c'est problématique. Mais que cela ait filtré par des sources du Département d'Etat à la fin de sa visite était odieux. Pour rendre les choses encore pires, l'information a été divulguée au quotidien israélien dont l'éditeur est engagé dans une croisade de longue date dans la diabolisation de Netanyahou et de son gouvernement et qui avait été la source initiale de la publication des observations officieuses de Ya'alon.

 

De toute évidence, la Maison Blanche a considéré cela comme une occasion de porter atteinte non seulement à Ya'alon, mais à l'ensemble du gouvernement Netanyahu.

 

Ce n'est que le dernier d'une série d'incidents vindicatifs de l'administration Obama parce qu'Israël a osé rejeter ses diktats. Rien n'illustre l'attitude plus méprisante du président Barack Obama envers Israël que sa directive de retenir des armes à Israël pendant la guerre, parce qu'Israël avait rejeté l'initiative de Kerry de s'engager à mettre fin aux hostilités à Gaza avec le Qatar comme médiateur .

 

Comme pratiquement chaque initiative de politique étrangère d'Obama s'est avérée désastreuse, ses recommandations ou directives devraient être considérées avec scepticisme. Après tout, c'est nous qui devrons vivre avec les conséquences.

 

Cette administration insiste à dire catégoriquement que le statu-quo actuel Israël-Palestine est intenable. Pourtant elle reste muette lorsque le Hamas bénéficie d'efforts visant à rétablir son réseau de tunnels de terreur; elle réagit à peine au chaos en Syrie et en Irak où près d'un quart de million de la  population a été massacré; elle ignore les Fonds Qatari fournis au Hamas et à d'autres entités terroristes, y compris à l'État islamique; elle ne parvient pas à fustiger le président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir permis aux jihadistes de traverser le territoire de la Turquie afin de combattre en Syrie, ou permettant aussi le massacre de Kurdes à sa frontière.

 

Le Président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a humilié l'administration américaine en fusionnant avec le Hamas sans consultation préalable. Mais les États-Unis n'ont pas critiquer cette démarche, ils sont restés muets concernant la politique du nettoyage ethnique du futur Etat palestinien 'Judenrein Abbas ', ni condamné le meurtre pour toute vente de terre 'palestinienne' à un israélien. Aux États-Unis on n'a pas réprimandé l'Autorité palestinienne pour avoir omis de dénoncer l'acte de terreur qui a fait deux morts - une jeune femme et un bébé - la semaine dernière à Jérusalem. Par contre lorsqu'un adolescent arabe a été tué en lançant des cocktails Molotov (armes potentiellement létales) sur des automobilistes israéliens, les Etats-Unis ont immédiatement transmis leurs condoléances à la famille et ont exhorté les Israéliens d'ouvrir une enquête.

 

Israël, le principal allié régional, des Etats-Unis, il est le seul pays constamment face à la critique et il est devenu le 'punching ball' pour l'administration Obama incapable, même de dénoncer ou de s'opposer à un accord nucléaire avec la République islamique d'Iran. Seulement récemment, Kerry a dit à nouveau devant un public arabe l'allégation absurde que le conflit israélo-arabe a attisé l'extrêmisme islamique d'ISIS. Pourtant les États-Unis évitent assidûment de condamner ou de répondre à toute rogue des états coupables de crimes de sang, par crainte d'être davantage humiliés et exposés comme manquant de leadership.

 

Il est à noter qu'il existe un large consensus en Israël avec le gouvernement pour justifier et résister aux efforts déployés par les États-Unis et par d'autres pour limiter la construction dans les blocs d'implantation importante – qui n'a jamais été contestée avant l'administration d'Obama -- ni dans sa capitale Jérusalem.

 

Il y a ceux qui remettent en question la sagesse d'une telle annonce en ce moment, mais si il est un sujet pour lequel nous devons rester unis et maintenir nos droits, c'est la construction à Jérusalem, dont le développement ne doit pas être tributaire de l'approbation d'autres pays.

 

Les efforts de l'administration à rabaisser les dirigeants israéliens ont toujours été contreproductifs. Malgré la frénésie du support initial, les israéliens ont dans de telles circonstances répondu en se ralliant et apporté l'appui à leur gouvernement. Et pourtant, maintenant quand la maison d'Israël doit afficher l'unité, certains de nos politiciens se comportent de façon irresponsable.

 

La réponse publique des critiques du ministre des Finances Yair Lapid et de la ministre de la Justice Tzipi Livni dans la récente tentative pathétique d'humiliation de Ya'alon et qui impliquait que la faute d'une rupture des relations reposerait sur Israël plutôt que sur une administration américaine maladroite et faible était hautement inappropriée. Ils encourageaient le chaos et amenaient la honte sur eux et sur le gouvernement, qu'ils sont censés représenter, donnant l'impression erronée qu'Israël souffre du syndrome de la femme battue.

 

Il est également regrettable que, face à une administration américaine vindicative, le leader de l'Opposition Isaac Herzog, a échoué à rejeter les luttes politiques contre Netanyahu et de l'accuser d'être "personnellement responsable de la destruction des relations avec les Etats-Unis" Il pouvait gagner le respect en déclarant sans équivoque qu'il ne peut y avoir de limite concernant la construction dans la banlieue juive de Jérusalem.

 

Oui, il y a une tension constante et des récriminations sans fin, alternant entre l'administration américaine et Israël. Et selon Goldberg, il existe même la menace que les Etats-Unis "peuvent retirer effectivement la couverture diplomatique pour Israël à l'ONU".

 

Le gouvernement a fait tout son possible pour éviter d'aggraver la situation, mais Israël est une nation démocratique souveraine et il arrive parfois, qu'il doive rejeter les demandes irréalistes ou dangereuses des États-Unis

 

Netanyahu devrait être félicité pour son extraordinaire équilibrisme diplomatique à résister à la pression déraisonnable d'Obama et de Kerry, en évitant des confrontations pures et simples et, tout, en conservant les soutiens de l'opinion publique américaine et du Congrès.

 

Israël est un petit pays et son peuple est conscient que les États-Unis sont essentiels à leur survie. Mais il ne faut pas que l'on nous oblige à renoncer à notre dignité ou à notre souveraineté et de nous plier devant une administration qui affiche son mépris et qui nous a humilié à maintes reprises ?

 

Nous devrions afficher l'unité en soutenant la politique de notre premier ministre rejeter des concessions territoriales supplémentaires jusqu'à ce que les dirigeants palestiniens autres que ceux du Hamas, entament des négociations et affichent la flexibilité nécessaire afin de nous permettre d'atteindre les exigences en matière de notre sécurité. Nous refuserons l'interdiction de construire des maisons dans notre capitale, ou dans les blocs d'implantation importants, qui resteront à l'intérieur d'Israël. Nous cherchons le soutien des Etats Unis mais nous devons conserver notre souveraineté.

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