Toutes ces agitations relatives aux «Expropriations de terres»

Aviel Schneider

http://www.israeltoday.co.il/NewsItem/tabid/178/nid/24906/Default.aspx

Adapté par Mordeh'aï pour le blog malaassot.com

Le monde a trouvé encore une raison pour publier sur ce qu'il appelle «la confiscation» d'Israël d'environ 400 acres de terres de Judée. A Washington, le mouvement a été appelé "inutile" à la solution à deux Etats, et de fortes critiques de l'Europe se sont également jointes.

Au sein du gouvernement israélien des éléments sur sa Gauche, tels les ministres des Finances Yair Lapid et de la Justice Tzipi Livni, se sont également opposés à la modification du zonage de ces domaines entre Bethléem et Hébron en terres appartenant à l'Etat.

Les deux Lapid et Livni sont d'avis que ces mouvements n'ont guère de sens dans le sillage de la guerre de Gaza de l'été. Les ministres ont rejoint un chœur libéral appelant à renouveler des négociations de paix avec l'Autorité palestinienne.

Mais le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas dit la "confiscation des terres" met en danger la solution à deux Etats, et cherche à recueillir la pression internationale pour inverser le mouvement israélien. C'est ce même régime d'Abbas qui il y a quelques semaines a été sauvé d'un coup d'état du Hamas par le service israélien des renseignements. Le Fatah d'Abbas sait bien que sans l'aide d'Israël, la prétendue «Cisjordanie» serait rapidement conquise, comme le fut Gaza.

À la lumière des développements récents, on doit se demander si la solution à deux Etats est encore absolument raisonnable. "Le Moyen-Orient est balayé par l'Islam radical. Une solution à deux Etats n'est plus raisonnable", a déclaré ministre de l'Economie Naftali Bennett, qui a fait valoir que le tsunami djihadiste dans la région, dont le Hamas fait parti, est beaucoup plus dangereux que l'échec de la solution à deux Etats.

Mais les revendications des Palestiniens à cette terre font partis intégrantes du mouvement islamiste global. En fin de compte, ils fondent leurs appels pour la souveraineté en Terre Sainte sur le Coran, tout comme Israël fonde ses demandes sur la Bible.

Tant qu'il n'y a pas de réels progrès politiques, Israël ne voit guère de problème en se réappropriant quelques collines dénudées. Et le fait est qu'il n'y a pas de propriétaires privés palestiniens spoliés. Israël ne peut pas raisonnablement s'attendre à s'asseoir autour d'une table et traiter de la terre que par une solution à deux États et qui conduirait à une paix véritable, alors que toutes les preuves à l'heure actuelle suggèrent le contraire.

Le Moyen-Orient et le monde occidental sont confrontés aujourd'hui à une menace beaucoup plus grande que le conflit israélo-palestinien. L'islam radical et ses djihadistes se rapprochent de plus en plus de l'Occident, et l'Israël d'aujourd'hui est la dernière ligne de défense contre cette marée de l'extrémisme violent.

Et pourtant, tout le monde se concentre sur à peine 400 hectares de terre aride alors que cette décision est facilement réversible (si une paix véritable est atteinte) l'utilisation israélienne de cela est-il le principal facteur de déstabilisation dans la région?