Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Syrie, l'Iran et la politique américaine - ce que cela signifie pour Israël

23 Octobre 2013 , Rédigé par mordeh'ai

Par Vic Rosenthal

http://fresnozionism.org/2013/10/syria-iran-and-us-policy-what-it-means-for-israel/

Adapté par Mordeh'aï pour le blog malaassot.com ©5774 

 

You can tell the 'good guys' because they wear the white turbans. Hassan Rouhani (l) and Ayatollah Ahmad Khatami.

 Vous pouvez reconnaître le " Bon" car il porte des turbans blancs. Hassan Rouhani et l'Ayatollah Ahmad Khatami.

 

La citation de la semaine cette semaine vient de Jim Hoagland du Washington Post :

La promesse du président Bachar al-Assad à démanteler l'arsenal chimique de son régime inflige plus de dégâts stratégique sur les forces rebelles de la Syrie que ces armes n'auraient pu jamais réaliser sur le champ de bataille. Il a attiré l'attention du monde entier - et les espoirs d'un soutien accru des États-Unis - loin de la sinistre lutte de l'opposition pour libérer leur nation arabe.

 

Il s'est, en effet, rendu indispensable pour l'Occident, qui peut maintenant se permettre de le torpiller. Du point de vue d'Israël, il y a du bon et du mauvais. Les bonnes nouvelles sont que le but principal de ces armes chimiques a toujours été de dissuader ou d'attaquer un jour Israël. Si elles sont vraiment emportées loin de lui - et c'est un très gros «si» - l' équilibre des forces entre Israël et la Syrie va changer en faveur d'Israël.

 

En outre, le président Assad a toujours été un laïc, un acteur rationnel qui peut être dissuadé, et dont l'idéologie est avant tout de rester au pouvoir. Les forces rebelles sont en grande majorité des islamistes radicaux avec des motifs irrationnels qui peuvent ne pas être opposé à accepter de lourdes pertes dans le but d'atteindre des objectifs idéologiques / religieux, y compris d'attaquer Israël.

 

La mauvaise nouvelle c'est que la Syrie d'Assad canalise toutes sortes d'appui depuis celui de l'Iran au Hezbollah, le fer de lance de l'Iran contre l'Israël, qui est une partie essentielle des plans de l'Iran.

 

C'est parce que l'Iran ne pouvait pas utiliser sa bombe contre Israël et survivre. Un analyste qui a  tenu compte de tous les aspects de la question a écrit en 2007 qu'un échange nucléaire entre Israël et l'Iran pourrait se traduire par 16 à 28 millions de morts iraniens. Est-ce pour celà que  l'Iran a bati le Hamas et le Hezbollah sous son parapluie nucléaire, puis à tenter de briser Israël au moyen de fusées conventionnelles et du terrorisme?

 

Il me semble que la meilleure stratégie pour Israël envers la Syrie c'est d'essayer autant que possible, de réduire les capacités stratégiques d'Assad, tout en le gardant au pouvoir. Se débarrasser de ses armes chimiques tombe dans cette optique.

 

Mais la tête du serpent est en Iran. Israël doit se préparer à la guerre avec le Hezbollah et une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Alors qu'il est probablement trop tard pour effacer le programme iranien, il peut encore être en retrait suffisant pour permettre une marge de manœuvre pour faire face aux Hezbollah et le Hamas.

 

La politique américaine, bien que non cohérente ou efficace, présente des obstacles. L'administration Obama semble pencher vers les islamistes sunnites des Frères musulmans et de l'AKP en Turquie, et contre le régime militaire de l'Egypte, l'Arabie saoudite et Israël, qui craignent un Iran nucléaire.

 

Il semble croire que l'(depuis 1979) l'inimitié historique de l'Iran envers les Etats-Unis peut être désamorcée. L'Iran, pour sa part, exécute la partition de routine, du "bon flic, et du mauvais flic" avec Rouhani jouant le rôle du turban blanc. Celà semble fonctionner. Comme je l'écrivais il y a deux semaines, les Etats-Unis semblent croire que la bombe iranienne est inévitable, et ils se sont arrêtés et continuent à contraindre Israël de prendre des mesures unilatérales. Le plus grand défi d'Israël est maintenant de se libérer suffisamment du joug américain afin qu'il puisse prendre les mesures nécessaires pour assurer sa survie.

 

L'administration semble penser que l'Islamisme sera la prochaine révélation au Moyen-Orient, et elle se positionne pour s'aligner avec les versions sunnites et chiites de cet islamisme. Bien sûr, cela est diamétralement opposé aux valeurs des Lumières sur lequel les Etats-Unis ont été fondé, mais ce doit être ce que Obama entend par «changement».

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :