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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

frilosité dangereuse & crimes impunis

28 Octobre 2008 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Point de vue

Acco : Constat de l'inaction israélienne

Par SARAH HONIG 10.28.08

 

Les récentes émeutes à Akko n'ont pas été déclenchées par l'irruption, le jour de Kippour, d'un chauffeur arabe dans un quartier juif à 1 h du matin, pendant la nuit la plus solennelle du calendrier juif, les amplificateurs de son véhicule diffusant de la musique à pleins tubes.

L'élément déclencheur n'était pas la soudaine intrusion d'Arabes malintentionnés dans les rues juives de la ville. L'origine des troubles remonte à plus loin.

Nul n'aurait dû être surpris par ces scènes horripilantes où des assaillants, soi-disant improvisés, ont cassé les vitres des commerces et des habitations, en scandant le doux refrain "Itbah el-Yahud" (égorgez les Juifs), menaçant de pénétrer dans les maisons, tambourinant sur les volets fermés et criant aux familles apeurées : "Rentrez dans vos trous, souris, sinon c'est la mort."

Ces séquences, nous les connaissons, elles appartiennent à un passé diasporique, mais les vivre ici, dans l'Etat juif souverain supposément fier et libre, qui inclut (aux dernières nouvelles) Akko, est une autre paire de manches...

Ces regrettables événements sont souvent d'actualité pendant les périodes de fêtes juives, en particulier celles de Tishri, mais nos médias assujettis ont tendance à vite les occulter.

Le peuple lassé préfère ne pas y prêter attention et les ranger dans un coin de son cerveau. Tout le monde pense qu'en faisant abstraction de la réalité, cette dernière finira bien par disparaître.

Le crachat sur nos visages se transformera peut-être en rosée. Après Simhat Torah 2006, la Yeshiva Hesder d'Akko avait été assiégée par une foule d'Arabes hostiles, qui avaient tenté de semer la pagaille au beau milieu des festivités. Le directeur de la yeshiva a été frappé au visage, jeté à terre et battu sans merci alors qu'il saignait sur l'asphalte.

D'autres Juifs furent blessés. La police n'a pas cru bon d'arrêter les assaillants, des Arabes israéliens armés de couteaux.

Le 3 décembre 2006, les élèves de l'école toranique primaire de la ville ont trouvé leurs classes mises à sac, les livres de prière déchirés en morceaux et les murs couverts de croix gammées et de menaces en arabe. Tout n'était que désolation et symbole de haine. Le proviseur avait déploré : "Sommes-nous en Allemagne ?"

 

Des crimes impunis

 

Le but à Akko est clair : nettoyer toute présence juive de la ville. Tant que les Juifs ne se révoltaient pas et encaissaient les coups, les autorités se taisaient.

Tant que les victimes étaient respectueuses des lois et ne montraient aucun signe de militantisme, tout pouvait être élégamment dissimulé. Et cela se passe dans d'autres "villes mixtes".

Dans la Jaffa cosmopolite, pendant le Ramadan, des gangs de jeunes Arabes locaux s'ingénient à attaquer des synagogues, les criblant de pierres, et, paroxysme de ce délire frénétique, à frapper des Juifs, principalement des vieillards, qui osent s'aventurer dehors.

Pendant des années, des Souccot ont été brûlées et des incendiaires investissaient les synagogues pendant Simhat Torah. Sans que tout cela ne perturbe outre mesure les forces de police.

La brutalité contre les Juifs se classe dans la catégorie faits divers d'un chien qui mord un homme. Les réactions juives se comparent à un homme qui mord un chien. Le phénomène ne se limite pas aux villes "biethniques".

Ainsi, le tranquille village de Kfar Tabor, en basse-Galilée, berceau du général Yigal Alon, en atteste. Le jour de Kippour 2007, Tal Zino, une petite fille de 9 ans a été renversée sur une route déserte par un véhicule tout-terrain conduit par Assad Shlibi, résident du village arabe voisin. Il était accompagné de son cousin Mohammed.

 

Les deux compères roulaient à tombeau ouvert sur la route dégagée, musique à fond, faisant des cascades en face de la synagogue, où Yehiel Zino suivait les offices.

Sa fille jouait dehors et faisait du vélo avec des amis. La voiture de Shibli s'est soudainement dirigée sur le groupe d'enfants, les heurtant de plein fouet. Tous ont réussi à s'enfuir hormis Tal, à une seconde près, qui s'est révélée fatale.

La police a coffré les criminels arabes pour meurtre, puis pour homicide involontaire, affirmant que la préméditation était difficile à prouver. Haya, la mère de la fillette, était convaincue que sa fille était la première victime d'une nouvelle catégorie d'attentat, à partir de véhicules, comme nous avons pu en être témoins cette année à Jérusalem.

Pour elle, c'était tout sauf un accident. Les personnes présentes ont affirmé avoir assisté à un acte délibéré, de la part de meurtriers fonçant sur un groupe d'enfants dans l'intention de tuer.

Haya a ajouté : "Le conducteur et son complice n'ont pas brûlé un feu rouge. Ils sont venus se moquer de nous et provoquer les Juifs en ce jour le plus sacré, comme le font les Arabes depuis des décennies en Galilée. Les Shiblis ne peuvent plaider l'ignorance.

Ils habitent avec nous et fréquentent la même école que nos enfants. Ils savent exactement quand commence Kippour et que ce jour-là personne n'a le droit de prendre sa voiture, de la même façon que nous savons ce qu'est le Ramadan. Il est plus facile pour la police de prétendre le contraire."

D'autres dates du calendrier juif sont des occasions de célébrations à grands renforts de feux d'artifice et de musique dans les villages arabes, comme Yom Hashoah et Yom Hazikaron.

Cette animosité manifeste a motivé des Arabes de la région de Wadi Ara à organiser des courses de vitesse sur la route 65 le jour de Kippour. La police, alertée, est intervenue pour tenter de disperser ce triste regroupement de 500 jeunes. Elle a été accueillie par un bombardement de jets de pierres.

Les officiers se sont alors retirés après avoir signalé des "troubles de l'ordre". Selon leurs propres termes, ils désiraient "éviter la confrontation". Telle est apparemment notre logique récurrente : laisser faire les saccages arabes en espérant qu'ils n'empireront pas. Mais ça ne marche pas ainsi.


Une frilosité dangereuse
 
 

Margalit Zenati, une octogénaire juive dont la famille habite à Pekiin depuis des générations, s'étalant sur 2 000 ans, presque sans interruption, longtemps avant l'arrivée d'arabisants, explique : "Les jeunes ont adopté le nationalisme arabe, ils étaient des dizaines, à présent ils se comptent par centaines, comme l'ont prouvé les émeutes.

Ils nous terrorisent depuis des années, ils s'en prennent aux voitures des chrétiens et des juifs, et vandalisent ce qu'ils peuvent. La police ne fait rien. Elle se contente d'enregistrer nos plaintes."

La frilosité et la retenue peuvent être l'apparat d'une société éclairée. Pourtant, le manque de fermeté des forces de police et des autorités peut enclencher une dynamique dangereuse.

Notre combat pour notre survie sur cette terre ne se limite pas à déterminer un tracé de frontières technique ou à faire des concessions territoriales. Le crachat que nous recevons sur nos visages ne se transformera pas en rosée et nous ferions mieux de ne pas l'ignorer.

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