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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Barack Obama : Le Vaniteux-en-chef

19 Janvier 2013 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Point de vue

par Michael Freund 

http://www.michaelfreund.org/12811/barack-obama-conceited//

 Adaptation de Mordeh'aï pour malaassot©2013

 

  Quelqu'un aurait-il pensé qu'une victoire aux élections de Novembre révélerait le côté plus aimable, plus serein de la politique de Barack Obama envers Israël devait nécessairement se réveiller brutalement.

 

  Il était, après tout, assez clair que dans la phase préparatoire de la campagne électorale présidentielle, Obama était dans son meilleur rôle pour faire la cour au vote juif. Il s'est abstenu de froisser Israël et au lieu de cela il a cherché à se dépeindre comme " le défenseur d'Israël."

 

 Mais maintenant, au lieu de se mordre la langue, Obama veut donner quelque liberté à Israël.

 

 A moins d'une semaine des élections israeliennes, l'occupant de la Maison Blanche a décidé de prendre du temps sur son emploi du temps chargé et de s'immiscer effrontément dans la campagne électorale de l'état juif.

 

Dans une "fuite" à peine dissimulée au journaliste Jeffrey Goldberg du magazine Atlantic, Obama a lancé  une virulente attaque contre le Premier ministre Binyamin Netanyahu.

 

Goldberg a écrit qu'après avoir été informé de la décision de Netanyahu de construire dans la zone E-1, qui relierait Jérusalem à Ma'aleh Adumim, le président Obama " ne s'est pas même donné la peine de se mettre en colère." 

 

 Goldberg écrit " Il (Obama) a dit à plusieurs personnes," " que cette sorte de comportement de la part de Netanyahu c'est à quoi il s'attendait et il a laissé entendre qu'il s'était immunisé contre les politiques déplorables de son homologue israélien."

 

 En outre, Goldberg a noté, " de l'avis d'Obama, Netanyahu déplace son pays sur un chemin glissant vers l'isolement quasi-total."

 

 Cette anecdote n'était rien moins que le cadeau d'Obama à la Gauche Israëlienne, qui lutte pour gagner le vote de l'électorat israélien.

 

En effet, il a remis à Tzipi Livni, Shelly Yechimovitch et aux extrémistes du Meretz un sujet de conversation formidable, leur permettant de citer le "tartufe" du monde libre qui condamne les politiques de Netanyahu.

 

Pas étonnant, que cela n'est pas pris longtemps à Livni pour intervenir.

 

 Quelques heures après la publication des remarques d'Obama, Livni est passée à l'offensive, convoquant la conférence de Presse à Tel Aviv pour dire que la déclaration du président Obama a montré qu'il y avait un besoin " d'un changement spectaculaire " dans la direction d'Israël.

 

 Autrement dit, Obama a maintenant mis son nez directement dans la campagne électorale d'Israël.

 

CECI N'EST rien moins qu'un affront maladroit à un proche allié américain et il montre juste combien Obama est mesquin.

 

Irrité par ce qu'il avait perçu comme un appui de Netanyahu à son adversaire Mitt Romney, le président a décidé de se venger en donnant un coup de main à la Gauche Israëlienne.

 

Mais comme c'est à son habitude, Obama est allé trop loin et a outrepassé les limites de la décence. Selon Goldberg, dans la période après l'action unilatérale de l'Autorité palestinienne aux Nations unies à la fin de l'année dernière, Obama a dit en privé lors de conversations qu"Israël ne connaît pas quels sont ses propres intérêts."

 

Il a ajouté qu'Obama croit que " l'Iran constitue une menace à court terme à la survie d'Israël; alors que le propre comportement d'Israël en pose un à long terme."

 

Cette condescendance brute à couper le soufflement c'est l'offensive à plusieurs niveaux.

 

Pour Obama suggérer qu'Israël ne connait pas ce qu'il y a de mieux pour lui c'est sinistrement évocateur de la mentalité coloniale, qui dans le passé méprisait les pauvres sauvages et s'est sentie contrainte à leur enseigner une chose ou deux " pour leur propre bien-être."

 

 De plus, pour un homme présidant une dette nationale s'élevant à 16.4 trillions de $ et qui dépense l'argent du contribuable comme un marin ivre en bordée, c'est Obama qui ne semble pas saisir quels sont les meilleurs intérêts pour son propre pays, sans parler de ce que sont ceux d'Israël.

 

 Et affirmer que la politique d'Israël constitue une plus grande menace pour l'avenir de l'état plus que les ambitions atomiques des Ayatollahs est une claque au système démocratique d'Israël.

 

 Ceci n'est pas une banale arrogance. C'est de l'hostilité enveloppée dans de la condescendance et du dédain.

 

 Avec ce dernier point de vue au travers du salut d'Israël, le commandant en chef s'est drapé d'un nouveau rôle, celui de vaniteux-en-chef.

 

 En effet, la dernière fois qu'un haut responsable américain a parlé avec un tel antagonisme envers l'Etat juif c'était en Juin 1990, quand le secrétaire d'Etat d'alors, James Baker, s'est plaint publiquement que le gouvernement israélien n'était pas prêt à faire suffisamment de concessions aux Palestiniens.

 

Après avoir lu à haute voix le numéro de téléphone du standard de la Maison Blanche - 1-202-456-1414 - il a dit  à la direction d'Israël, " Quand vous serez sérieux au sujet de la paix, appelez-nous."

 

 Il est essentiel que la Communauté juive américaine parle haut et fort contre le ton insultant d'Obama et sa rancune agressive.

 

Ceci n'est pas le genre de rhétorique qu'un président devrait tenir en parlant de l'allié le plus proche de l'Amérique au Moyen-Orient et elle ne sert seulement qu'à étayer ce que beaucoup d'entre nous avions mis en garde avant les élections de Novembre: Obama n'est aucunement un ami de l'état juif.

 

Quoi qu'il puisse penser de la politique d'Israël, la simple politesse - aussi bien que le bon sens - dicteraient qu'Obama devrait respecter les voeux du peuple israélien et de leurs dirigeants élus.

 

Heureusement, les insultes du président ne vont probablement pas avoir d'incidence perceptible sur les élections israëliennes, que Netanyahu devrait gagner.

 

Mais avec encore quatre ans pour aller au terme de la fonction présidentielle d'Obama, ce dernier affront peut être juste le début de ce qui pourrait s'avérer être un très long - et très désagréable -  deuxième mandat.

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