Europe-Israel Relations
Israel charges Palestinians with sabotaging its European ties
The Jerusalem Post Tuesday, June 3, 2008
By Tovah Lazaroff
Israël
accuse les Palestiniens de saboter ses liens avec les Européens.
Adapté en français par Mordeh'aï
Lundi, Israël a accusé les Palestiniens de saper le processus de paix en refreinant les liens d'Israël avec l'Europe.
La question a été abordé pendant la réunion du Premier ministre Ehud Olmert à Jérusalem lundi avec la délégation palestinienne menée par le Président de l’AP Mahmoud Abbas. Olmert a dit qu'il avait été vexé que le Premier ministre de l’AP Salaam Fayad ait envoyé des lettres à l’encontre d'Israël à l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques.(OCDE)
L'OCDE, est une organisation européenne qui inclut les Etats-Unis et le Canada, et qui oeuvre pour augmenter sa base d'adhésion au delà de 30 pays de sorte qu'elle puisse inclure Israël, le Chili, l'Estonie, la Russie et la Slovénie dans ses rangs.
Le porte-parole d'Olmert Mark Regev a dit au Jérusalem Post qu'aux pourparlers de lundi avec les Palestiniens, "Nous avons exprimé notre sérieuse préoccupation au sujet du comportement de Salaam Fayad qui a envoyé une série de lettres demandant aux pays membres de l'OCDE de "geler" ce processus d'adhésion.
"Nous trouvons ce comportement totalement hors contexte et contraire à l’état d’esprit des bonnes relations de travail qui existent entre le gouvernement de l’AP et le gouvernement d'Israël.Un tel comportement n’apporte rien de bon à quiconque et ne sert seulement qu’à saper la confiance dans le processus de paix, "
Aussi lundi, à la conférence de presse de Jérusalem, les membres du Groupe de Travail Parlementaire sur le Moyen-Orient de l’Union Européenne en visite se sont prononcés majoritairement contre
des liens accrus Israélo-Européens dans tout cadre.
"Nous estimons fortement que jusqu'à ce que des signes [de la part d'Israël] de bonne foi se traduisent en améliorations tangibles sur le terrain, le temps n'est pas encore venu d'améliorer les relations EU-Israël," a dit une des vice-présidente du groupe Veronique de Keyser.
Les problèmes des droits de l'homme qui surviennent du mauvais traitement israélien fait aux palestiniens ont pesé lourdement sur la décision du groupe de faire cette déclaration, a dit de Keyser.
Les Parlementaires de l'Union européenne ont aussi appelé les officiels internationaux, y compris ceux de l'Europe, à dialoguer avec le Hamas.
Israël, et les membres de la communauté internationale et des Etats membres de l'Union Européenne, ont appelé à boycotter le Hamas jusqu'à ce qu'il
renonce à la terreur et consente à reconnaître Israël.
Mais de Keyser a dit que le temps était venu de changer les règles de cette politique :
"De la part du Parlement de l'Union européenne, nous appelons à la fin de l’isolement
géographique et politique de la bande de Gaza et de la reconnecter au reste du monde".
"Nous n’appelons pas seulement le Quartet et son représentant Tony Blair à dialoguer mais et surtout les institutions de l’Autorité palestinienne à se réengager sur le terrain et collaborer avec la Bande de Gaza." Le changement dans la Bande de Gaza n'est pas possible sans un tel dialogue."Les enfants de la Bande de Gaza grandissent sans voir d’Européen ou d’Israélien et c'est quelque chose qui doit être pris en compte. La dissemblance grandit entre le peuple de Gaza et le reste du monde. Et c’est un gros problème a ajouté de Keyser
Durant leur voyage de quatre jours ici les membres du groupe ont rencontré tant le
Hamas que les membres Fatah du Conseil Législatif palestinien.
De Keyser a dit qu'elle a estimé qu'il était approprié de s'entretenir avec des membres du Hamas PLC étant donnés qu'ils ont été élus à cette position avant la prise de contrôle violente du Hamas de la Bande de Gaza en juin 2007.
De telles réunions avaient eu lieu dans le passé sous l'ancien gouvernement d'unité nationale palestinien et donc il n'y avait aucune raison de ne pas les maintenir présentement.
De Keyser a dit : "Nous discutons avec des élus du peuple, et non avec le gouvernement du Hamas".
Une autre vice présidente du groupe Parlementaire, Annemie Neyts-Uyttebroeck, expliquait au Jérusalem Post qu’il était possible d’engager un dialogue avec les membres du Hamas sans établir de lien formel avec le groupe.
Un tel dialogue devrait avoir lieu, car "Il sera impossible d'atteindre une solution durable si le Hamas continue d’être exclu de tout contact," a dit Neyts-Uyttebroeck. Elle a ajouté qu'indirectement, et par de tierces parties le Hamas et Israël discutaient déjà.
Ni le cabinet du Premier Ministre pas plus que celui du Ministre des affaires Etrangères n’ont une quelconque réponse sur le sujet.