Le comportement de suzeraineté adopté durant des siècles envers les Juifs a du mal à disparaître, et depuis 1948, il s’est doublé d’une posture « d’infantilisation » de l’Etat d’Israël. Que cela vienne du monde musulman ou de la sphère chrétienne, les traditionnels réflexes se retrouvent dans la manière de s’adresser et de se comporter envers Israël.
Le gouvernement Netanyahou n’est pas encore formé, son action politique et diplomatique n’est pas encore entamée que déjà se font entendre les « bons conseils », les avertissements et les menaces de la part des « amis » américains et européens.
Récemment, la première salve a été tirée mercredi par le Président américain Barack Obama, qui déclarait « que le gouvernement Netanyahou ne serait pas commode, mais qu’il fallait avancer vers la solution de deux Etats pour deux peuples ». Aujourd’hui, c’est l’Union Européenne qui lui emboîte le pas, mais avec des propos bien plus directs : « Netanyahou doit s’engager formellement en faveur de la solution de deux Etats pour deux peuples ». Le ministre des Affaires Etrangères de Tchéquie, pays qui préside actuellement l’UE, n’a pas pris de gants. Pour Karl Schwartzenberg, « si Netanyahou ne va pas dans ce sens, les relations entre l’Union et Israël deviendront très problématiques », précisant « qu’une prochaine réunion des ministres des AE traitera tout spécialement des conséquences d’un refus de Binyamin Netanyahou ». [suite sur actu.co.il]
[Samedi 03/28/2009 22:59]