Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré, lors de sa visite aux Etats-Unis la semaine dernière, que les pourparlers de paix avec l'Autorité palestinienne ne mènent nulle part.
Selon un rapport publié vendredi dans le journal quotidien Maariv, Netanyahu a fait ces commentaires à huis clos avec les responsables des organisations juives américaines.
Netanyahu aurait répété sa position, qu'il est prêt à un compromis historique avec l'Autorité palestinienne, mais il a ajouté que " le problème était, et est toujours, leur refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif."
Le Premier ministre, selon Maariv, a également dit que l'incitation permanente de l'Autorité palestinienne contre Israël était un autre obstacle important à la possibilité de parvenir à un accord.
Les commentaires ont indiqué que les parties ont jusqu'ici seulement discuté de la possibilité de parvenir à un règlement permanent du conflit, tandis que la possibilité d'un accord intérimaire n'est pas à l'ordre du jour.
Les pourparlers de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne ont repris l'été dernier suite à la diplomatie de la navette de secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Kerry a demandé aux deux parties de garder le détail des négociations secret afin de donner au processus une chance de travailler et, alors que les responsables israéliens sont restés discrets sur les pourparlers, les responsables de l'Autorité Palestinienne ont fait plusieurs fuites à la presse.
Une fuite récente impliquait un officiel de l'Autorité Palestienne disant que, pendant les négociations, Israël a accepté une expatriation de milliers de Juifs de Judée et de Samarie et le transfert de leur propriété aux Arabes vivant sous l'Autorité Palestinienne. Toutefois, l' officiel de l'AP qui a rapporté l'offre israélienne a ajouté que du côté Palestinienne elle avait été rejeté n'allant pas assez loin.
Dans une précédente fuite à la presse, le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, Saeb Erekat, avait déclaré à une station de radio arabe que les États-Unis avaient garanti à l'AP toutes ses conditions préalables essentielles avant des négociations.
Président de l'AP Mahmoud Abbas, qui a pendant des années exigé un Etat basé sur les frontières qui existaient avant la guerre des six jours de 1967 a récemment déclaré que si Israël répond pas à toutes ses pré-conditions, il n'y aura pas de paix.
Ces pré-conditions comprennent un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale et une libération de tous les terroristes arabes des prisons israéliennes.
Pendant ce temps, Abbas a continué d'inciter à la terreur et à la haine d'Israël, en honorant et glorifiant les terroristes qui ont tué des dizaines d'Israéliens.