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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

UNE OBAMINATION

16 Décembre 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Politique

par Jacques Kupfer

http://www.israel7.com/

16/12/2011

 

La Secrétaire d’Etat américaine s’inquiète des « atteintes » à la liberté que constitue la prochaine loi contre le financement d’ONG israéliennes par des Etats étrangers ou groupe d’Etats. Ces sommes d’argent permettent à des associations « israéliennes » de payer des permanents qui n’ont pour seule mission que de combattre l’œuvre sioniste en Judée et Samarie et d’aider l’ennemi arabe à étayer ses thèses négationnistes avec des textes émanant d’Israël. Ces associations travaillent bien entendu pour le respect de la « démocratie » et la défense des « droits de l’homme ». C’est aussi exact que de considérer le navire Marmara turc comme « humanitaire » ou parler de « démocratie libérale » dans un pays arabe. Il est évident que si l’Iran ou l’Afghanistan des Talibans ou la Corée du Nord envoyaient des fonds à des organismes « américains » pour déstabiliser son gouvernement et traiter le duo Hillary Clinton-Hussein Obama de fascistes, nul n’aurait rien à redire. Cette même Hillary Clinton est « inquiète » pour la condition féminine en Israël mais s’empresse de porter le voile et enrubanner sa tête dès qu’elle arrive dans un pays du Golfe ou au Pakistan !

 

La mémoire courte…

 L’Administration actuelle des Etats-Unis n’est pas un véritable allié politique. Obama pense avec ses conseillers qu’un prochain déplacement en Israël, une petite gerbe à Yad Vashem et Air Force 1 à Lod lui resitueront les voix juives que sa politique a détourné. Il est vrai que les Juifs ont parfois la mémoire courte !/ Il faut se souvenir de ces images du Président américain lors de son premier voyage à l’étranger après son investiture. Il avait choisi l’Egypte pour encenser l’islam et le monde musulman.

Les mensonges évidents glorifiant les arabes, les erreurs historiques et les citations erronées ont émaillé un discours lamentable. Obama a déclaré que les USA étaient « un grand pays musulman »! Les Iroquois et les Apaches, les Irlandais et les Italiens, les Polonais et les Chinois, les Africains et les Mexicains doivent être en train de fouiller leurs arbres généalogiques pour retrouver les racines musulmanes.

Il est vrai qu’Hussein Obama a été un fervent dévot de l’islam durant toute son adolescence et qu’il a assidûment fréquenté la mosquée. Ses positions concernant le conflit entre Israël et les « palestiniens » ou plutôt entre le barrage de la civilisation juive et l’islam, découlent de son passé ou peut être encore de son présent musulman. L’humiliation qu’il avait infligée à Natanyahou n’a pas d’équivalent dans les réceptions de la Maison Blanche. Le fait de se faire photographier en montrant sur le bureau ses semelles de chaussure est un geste de mépris à l’égard de son interlocuteur téléphonique qui n’était autre que notre Premier Ministre. Difficile d’oublier également cet Obama partant dîner avec sa famille en laissant Natanyahou dans un petit salon de la Maison Blanche.

 

Quelles frontières…

Le crime le plus grave commis par cette administration truffée d’éléments anti-israéliens, est son attitude concernant les frontières futures d’Israël et l’œuvre pionnière juive en Judée et Samarie.

Obama connaît bien le Coran et sait que Jérusalem n’y figure pas. Il sait parfaitement, aussi bien qu’un Juppé ou Sarkozy, que les frontières de 1967 ne sont que des lignes de cessez-le-feu dangereuses et peuvent s’avérer mortelles pour l’Etat Juif. Il sait que l’ancien Président Bush avait garanti en échange du suicidaire départ de Gaza, le maintien sous souveraineté juive de toutes les réimplantations juives de Judée et de Samarie. Pointilleux sur les points juridiques, il sait que le peuple juif bénéficie d’un accord international unanime, voté à San Remo, pour la restauration de sa Renaissance nationale sur les deux rives du Jourdain. Ce n’est pas par ignorance qu’agit Obama mais par un soutien actif et même activiste aux ennemis d’Israël.

Il n’y a plus guère que certaines associations juives américaines, traditionnellement gauchistes « démocrates », pour croire encore à la politique amicale d’Obama envers l’Etat d’Israël. Ils rejoignent ainsi la gauche masochiste israélienne qui n’a tiré aucune leçon ni du passé ni de l’histoire contemporaine. Ces organisations juives aux Etats Unis voudraient retirer Israël de la polémique entre démocrates et républicains. Ils disent le faire par souci de maintenir Israël dans un large consensus. La vérité est que leur initiative vise simplement à récupérer pour Obama les voix et les subventions juives qui l’ont abandonné.

 

Les Républicains…

Un élu républicain, West, a répondu à une question concernant les frontières d’Israël en lisant le passage de la Bible rapportant la promesse territoriale divine au peuple d’Israël. Le candidat républicain Newt Gingrich a qualifié les « palestiniens » de peuple inventé. On rêve d’un Premier ministre d’Israël en faisant autant !

On pourra nous opposer que le discours d’Obama aux Nations Unies et la promesse d’un veto contre l’établissement d’un Etat « Palestinien » sont des facteurs d’amitié. Que nenni! La position d’Obama est due à des facteurs internes et n’a rien à voir avec l’amitié envers Israël. Tout d’abord, le Congrès est devenu Républicain, activement favorable à Israël et opposé à cette majorité automatique qui pollue l’ONU. Le dernier vote dans une circonscription juive de New York a vu pour la première fois un Républicain être élu face au sortant juif démocrate. Un coup de semonce qui a résonné dans le bureau ovale. La seconde raison est que les Etats-Unis sont les cosignataires des dramatiques accords d’Oslo paraphés sur la pelouse de la Maison Blanche. Un des points essentiels est l’interdiction de tout acte unilatéral dans la négociation. Ne pas agir comme l’a fait Obama, eut été parjurer la signature des USA et aurait attiré les foudres électorales. En effet les élections sont aux portes et Obama est candidat. Enfin, Obama n’a pas apprécié qu’en retour de son soutien permanent à la guerre « palestinienne », lui soit opposé un refus de Mahmoud Abbas d’arrêter son offensive à l’ONU.

 

Juif de cour…

Le pervers de la position d’Obama s’est également dévoilé dans le comportement du nouvel ambassadeur des USA. M. Shapira est un juif américain ou plutôt un américain de confession mosaïque. Dans le cadre de ses rencontres avec les officiels israéliens, il a demandé au président du Shass et ministre de l’Intérieur, Elie Ychaï, d’appuyer la demande américaine d’un gel des constructions.

Outre l’indécence qui consiste pour un « juif » à venir en Israël présenter des exigences hostiles à l’Etat juif, il y a dans cette démarche un aspect inacceptable. Un ambassadeur peut venir exposer les thèses de son pays, peut rencontrer des hommes politiques pour écouter leurs positions et les transmettre à son gouvernement. L’attitude de cet ambassadeur américain est de se mêler directement de politique intérieure israélienne. Une attitude qu’il pourra invoquer après avoir bénéficié de la loi du retour et à condition de ne pas représenter une puissance étrangère ! L’attitude de ce Shapira est celle du représentant d’une puissance coloniale transmettant les ordres de la Métropole. Ces instructions d’Obama transmises par l’intermédiaire de son juif de cour en Israël, sont une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain qui a payé le lourd tribut du sang, et le paie toujours, pour assurer son indépendance. Cette ingérence est inadmissible et il serait au moins indispensable de le convoquer et lui donner un avertissement.

C’est ce même Hussein Obama qui tente d’édulcorer une loi votée par le Senat US pour accroitre les sanctions contre l’Iran et ceux qui concluent des contrats avec la Banque centrale iranienne. Le sénateur Mark Kirk, à l’origine de cet amendement, a vivement encouragé les élus américains à rejeter les pressions de la Maison Blanche.

Israël refuse de communiquer ses intentions définitives concernant l’Iran et provoquerait ainsi l’ire du Président. Lui transmettre la date d’une attaque juive sur les installations nucléaires reviendrait à informer Téhéran en temps réel.

 

Restaurer le respect…

Alors que les élus américains ont bloqué les transferts de fonds aux terroristes de l’autorité « palestinienne », notre gouvernement vient de leur virer cent millions de dollars qui serviront, comme l’affirme Avigdor Lieberman, à favoriser les actions terroristes. Comment mobiliser des amis quand on va de compromis en compromissions, de faiblesse en abandon ! Pour paraphraser une maxime célèbre de nos Sages: “Si nous ne nous respectons pas, qui nous respectera? »

Ce qui règne à Washington est une Obamination. Cette Obamination devrait cesser aux USA en 2012. Il faudra que cesse également la soumission israélienne aux diktats des membres du Quartet et le masochisme permanent de nos « élites » israéliennes.

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