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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Pourquoi Israël perd les guerres militaires et médiatiques,

31 Octobre 2009 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Réflexions

Pourquoi Israël perd les guerres militaires et médiatiques, par Daniel Greenfield

A intervalles réguliers, des hommes politiques désorientés et d’autres responsables dépassés organisent des conférences afin d’essayer de comprendre pourquoi la Hasbara ne réussit pas et pourquoi Israël ne parvient pas à faire entendre son point de vue. Comme toujours, on leur suggère de recourir davantage aux cabinets de conseil en relations publiques, de trouver des manières innovantes de faire passer leur message, d’utiliser l’Internet de façon plus astucieuse, et, bien sûr, cette éternelle tarte à la crème : présenter une nouvelle image d’Israël.
Naturellement, ils suivent ce conseil, mais avec pour seul résultat d’organiser une nouvelle conférence un an plus tard, afin d’essayer de comprendre pourquoi rien n’a changé.

La réponse est assez simple. Une opération de relations publiques pour se défendre, c’est comme une guerre défensive, ce n’est jamais efficace. Or, dans les relations publiques comme sur le champ de bataille, cela fait maintenant plusieurs décennies que les Israéliens sont sur la défensive. Résumé en une seule phrase, le message d’Israël donne ceci : « Nous n’avons rien fait de ce dont on nous accuse ». C’est le genre de message qu’on s’attend à entendre dans la bouche d’accusés lors d’un procès pénal, et c’est le genre de message qui n’impressionne personne. Son seul effet est de susciter un débat sur la validité des accusations mêmes, soit l’équivalent, en termes de relations publiques, de ce qu’a été Stalingrad pour le front russe.

La récente affaire Aftonbladet est l’exemple même d’un scénario démontrant que la stratégie défensive d’Israël en matière de relations publiques est vouée à l’échec, encore et toujours. Le tabloïd suédois, Aftonbladet, a publié un article dont l’auteur prétendait que des soldats israéliens tuaient des Arabes palestiniens pour prendre leurs organes. Le gouvernement israélien a déclaré que cet article ne présentait aucune preuve, que rien de tel ne s’était jamais produit, et il a exigé un démenti du journal et sa condamnation par le gouvernement suédois. Le seul résultat qu’Israël ait obtenu a été de faire connaître au monde cette fausse allégation et de susciter ainsi un débat sur le point de savoir si les soldats israéliens tuaient ou non des Arabes palestiniens pour s’emparer de leurs organes. Il ne restait plus à l’auteur de l’article, ravi de sa notoriété toutefraîche, qu’à aller plus loin encore dans ses allégations et à entreprendre une tournée dans le monde arabe. Quant aux propagandistes gauchistes, ils ne peuvent que rire de la tournure prise par les événements, car, une fois de plus, Israël s’est fait pigeonner en entrant dans le jeu, perdu d’avance, de s’expliquer publiquement en position défensive.

Toute guerre défensive est une réaction passive. Depuis vingt ou trente ans, Israël s’épuise à ne faire que réagir. Par réagir, je veux dire qu’Israël continue à répondre aux attaques dont il est l’objet au lieu de reprendre l’offensive. Lors de la guerre des Six-Jours, Israël avait réagi au plan d’attaque de Nasser en le devançant et en passant à l’offensive. Résultat : Israël a connu son heure de gloire. Lors de la guerre du Kippour, Israël a attendu passivement, et il a failli être détruit.

Peu de pays peuvent se permettre de se limiter à réagir et à se défendre, et Israël moins que tout autre, car il est dépassé en nombre par des ennemis plus grands et plus nombreux qui peuvent l’avoir à l’usure en recourant simplement à  la force brute. Et c’est exactement ce qui se passe, aussi bien dans les médias que sur le champ de bataille. La campagne de terrorisme planifiée, financée et menée d’abord par l’URSS, puis par le monde arabo-musulman, a laminé Israël, militairement et politiquement.

Les plus grandes ressources d’Israël étaient sa capacité d’innovation, sa mobilité et son génie, des qualités exploitables surtout dans une offensive. Mais Israël est resté sur la défensive, ne cessant de battre en retraite, d’abandonner le territoire physique et idéologique à ses ennemis, tout en se demandant combien il devait céder encore pour arrêter l’hémorragie, ce qui est précisément le type de réaction qui ne peut que l’acculer encore davantage à la défensive.

Israël veut une solution au conflit.  
lire la suite  :http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-17361-145-7-israel-perd-guerres-militaires-mediatiques-daniel-greenfield.html#
 

 

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