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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Le New York Times déteste Israël

19 Décembre 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Tribune libre

Edito d'Isi Leibler pour Israel Hayom

http://www.israelhayom.com/site/newsletter_opinion.php?id=1026

16 Décembre, 2011

 Adapté par Mordeh’aï pour le blog malaassot © 2011

http://malaassot.over-blog.com/

 

Le tapage fait autour d’un article récent du New York Times de Thomas Friedman démontre et accentue l'hostilité du journal envers Israël.

Aujourd'hui, ce ne serait pas une exagération de déclarer que la politique éditoriale du NYT envers l'état juif est pratiquement identique à la flagrante "hostilité" anti-israélienne encouragée par le Guardian au Royaume-Uni ou la BBC.

  

Heureusement, la plus large opinion publique américaine n'a jamais été plus favorable à l'état juif qu'aujourd'hui. Les seules exceptions sont les libéraux, dont certains sont devenus de plus en plus désabusés par Israël et ont maintenant tendance à s'identifier à leurs homologues européens et leur parti pris excessif à l'encontre d'Israël. Cela se manifeste sur les campus américains et dans une certaine mesure dans les secteurs d'extrême-gauche du Parti démocrate. Elle représente la source des tensions qui ont évolué entre Israël et les Etats-Unis après l'élection de Barack Obama.

  

Un des principaux facteurs qui a contribué à long terme à l'érosion du soutien libéral peut être attribué à l'augmentation de l'hostilité haineuse contre Israël affichée dans les pages du New York Times. Cette tendance a culminé avec l'élection de Benjamin Netanyahu, qui a été soumis à un barrage constant et sans précédent de féroces condamnations personnelles et politiques de ses éditoriaux et de ses principaux chroniqueurs.

  

En dépit de la propriété juive, à travers son histoire, Le New York Times affichait rarement l'affection ou la sensibilité envers les questions juives. Dès 1929, pendant les émeutes arabes en Palestine, le correspondant local, Joseph Levy,  se vantait d'être un commis anti-sioniste.

Il est amplement prouvé que pendant l'Holocauste, les nouvelles du massacre des Juifs ont été reléguées aux dernières pages des journaux dans le lâche souci que le sort des Juifs pouvait renforcer prétenduement l’accusation antisémite que la guerre contre les nazis était une guerre juive.

  

Depuis la création d'Israël, on pourrait dire que le NYT était "assez objectif". Mais à partir de 1967, il a évolué dans une critique acerbe. Cependant, il me semble que depuis l'élection de Netanyahu, les rédacteurs ont entrepris avec détermination une campagne d’attaques tout-azimut pour saper et démoniser le gouvernement israélien en fournissant invariablement aux Palestiniens un libre sauf-conduit.

  

Un flux constant d'éditoriaux a fustigé Israël, pour l'impasse disproportionnée des pourparlers, et attaqué impitoyablement le gouvernement. Il continue "de mettre la plus grande responsabilité” pour l'échec de négociations de paix sur le dos de Netanyahu "qui utilise n'importe quelle excuse pour contrarier les efforts de paix" et "refuse d'accepter n'importe quel compromis sérieux pour la paix."

  

Ses chroniqueurs et ses collaborateurs éditorialistes d’Opinion ont fait de même. Pour un journal prétendant fournir des opinions diverses, je crois qu'il a rarement publié des points de vue divergents de ses éditoriaux et de ses pages internes, qui ne critiquent seulement que le gouvernement israélien. Une exception notable a été faite pour le Député du Likud Danny Danon, à qui le New York Times a offert une page entière dans laquelle il a pu exprimé un point de vue qui était loin d’un gouvernement dit de droite et qui s'est simplement élevé contre l’effort véhiculant une position plus dure et plus lointaine que la réalité visant à discréditer le gouvernement.

  

Ses principaux chroniqueurs Thomas Friedman, Roger Cohen (tous deux Juifs) et Nicolas Kristof ont mené la charge en fustigeant Israël nullement intimidé par l'exaltation du printemps arabe.

  

Dans un article récent, Kristof a décrit un dîner avec un groupe d’avertis sur les activistes des Frères musulmans. Kristof approbateur, leur a indiqué, en prétendant que leur soutien était fort "pour la même raison que les Allemands soutiennent des démocrates chrétiens ou que les Sudistes préfèrent les conservateurs chrétiens.” Il a dit aussi que "les musulmans conservateurs  exigent que les Frères musulmans ne soient pas plus discriminés que les pieux chrétiens – et qu’ils soient des partenaires fantastiques pour l'Ouest."

  

Kristof a conclu, " Il est raisonnable de s'inquiéter. Mais n'exagérons pas … Nos peurs reflètent souvent nos propres démons psychiques.”

Kristof n'a pas rencontré le Cheik Yusuf al Kardawi, chef religieux des Frères musulmans, le plus puissant de l'organisation, un violent antisémite qui soutient le meurtre de Juifs.

 

Roger Cohen est un autre chroniqueur régulier dont l'hostilité non dissimulée envers Israël l'a mené à condamner " l'obsession de l'état juif de l’épouventail nucléaire iranien " et fait l’éloge du Premier ministre antisémite Recep Tayyip Erdogan de Turquie tout en condamnant Israël pour ne pas s'excuser auprès des Turcs sur l'incident de la flottille du Mavi Marmara.

 

Pratiquement toutes les dernières Opinions publiées récemment ont été hostiles à Israel. Le mois dernier, le NYT a publié un article qui tout au long de son développement l'a passé à contester la position d'Israël sur les droits des homosexuels. En mai, le Président de l’AP Mahmoud Abbas a publié un édito accusant faussement Israël d’avoir lancé la guerre de 1948 afin d'expulser les Arabes palestiniens et contraindre les armées arabes à intervenir. Initialement,le NYT avait refusé de publier le Rapport Goldstone, sur le retrait d'apartheid et de charges de crimes de guerre contre Israël, ne le faisant seulement que quelques mois plus tard après qu'il eut paru dans le Washington Post..

 

Mais c'est l’édito le plus récent de Thomas Friedman qui est le plus scandaleux.

 

De sa façon unique et arrogante, Friedman écrit les éditoriaux, dans le New York Times au cours des dernières années ils ont fustigé Netanyahou, qui à mon avis, prouvent aussi sa détestation d'Israël alléguant que ce pays avait le gouvernement le plus diplomatiquement inepte et outrageusement incompétent de toute son histoire.

Il a accusé également Netanyahu d’avoir choisi de protéger le Pharaon plutôt que de soutenir Barack Obama qui a aidé à "la démocratisation" de l'Egypte.

 

Il est même allé jusqu'à dire que Netanyahu était "sur la route de devenir le Hosni Mubarak du processus de paix."

 

En février dernier, ayant été sur la Place Tahrir, Friedman exultait que "le peuple" avait atteint "la liberté" et s'était dirigé vers la démocratie. Il a rejeté les préoccupations que les Frères musulmans deviendraient le parti dominant.

 

Dans son dernier édito il a condamné largement tous les aspects de la société israélienne, citant même Gideon Levy, le correspondant du journal de gauche Ha'aretz, que beaucoup d'Israéliens considèrent comme un des alliés de la campagne palestinienne contre Israël plutôt que «supporter» de son propre pays. Il est donné comme "une puissante voix libérale" et l'a cité en alléguant qu’Israël devient un état démocratique raté.

 

Ce qui a provoqué la plus grande indignation fut sa remarque -"J'espère que ce premier ministre d'Israël comprend que la standing ovation qu'il a obtenu au Congrès cette année n'a pas été pour sa politique. Cette ovation a été acheté et payé par le lobby israélien".

 

Pour un Juif, prétendant être un ami d'Israël, prêt à entériner la thèse falsifiée concernant le lobby israélien favorisé par Stephen Walt et John Mearsheimer est inadmissible. Friedman répète machinalement comme un perroquet la diffamation antisémite qui affirme que le Congrès a été «acheté» par des Juifs américains, qui ne représentent que 2% de la population, que la grande majorité du public américain soutient Israël et que les Membres du Congrès ne sont simplement que des larbins, manipulés ou corrompus par le lobby israélien.

 

Il le situe au niveau des attitudes anti-sémites portées par Pat Buchanan et on peut être assuré que les ennemis d'Israël sauront exploiter pleinement ses remarques comme un moyen de discréditer le soutien américain pour l'Etat juif.

 

Friedman a continué, en suggérant de manière absurde, que Netanyahu aurait dû tester son discours sur un campus de libéraux comme l'Université du Wisconsin, véritable courant d’opinion publique américaine impliquant grotesquement que les campus «libéraux» d’extrême Gauche sont plus représentatifs des tendances américaines que le Congrès démocratiquement élu.

 

Les éditoriaux du New York Times et les articles tels que celui de Thomas Friedman ne doivent pas être traités à la légère. Ils doivent être considérés dans le contexte des condamnations récentes d'Israël émanant des échelons les plus hauts de l'administration d'Obama. À moins que vigoureusement désavoués, ces critiques auront un effet d’ambigüité avec le potentiel de saper le consensus biparti, jusqu'ici, prévalant en Israël.

 

Site de l'écrivain peut être consulté à www.wordfromjerusalem.com

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