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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Le bateau français pour Gaza ne partira pas de Marseille

18 Juin 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Réflexions

Le bateau français pour Gaza ne partira pas de Marseille : un bateau français pour Gaza, flottille, gaza, ISRAËL, MARSEILLE, CIMADE,  FRANCE PALESTINE SOLIDARITE, MRAP

 Par Chloé Woitier/ Figaro,

17/06/2011

http://www.lefigaro.fr/international/2011/06/17/01003-20110617ARTFIG00537-le-bateau-francais-pour-gaza-ne-partira-pas-de-marseille.php/

 

Voyez cet article paru hier sur le Figaro, accompagnée de la liste des 410 signataires, « responsables politiques et associatifs » ; et demandez-vous pourquoi ces courageux signataires ne vont pas plutôt accoster à Lattaquié, port syrien situé au Nord du Liban, proche de la frontière turque, où des « militants de la liberté, syriens » meurent chaque jour sous les balles du régime meurtrier d’Assad.

Un manque de courage peut-être face à cette dictature sanguinaire ?/ Ou bien la certitude tranquille que l’Etat démocratique d’Israël ne tire pas sur des civils, et qu’ils pourront rentrer au pays, auréolés de la gloire de faux héros, mais de vrais antisionistes/antisémites ?/ J’opte pour la seconde hypothèse.

Et à l’occasion, notez bien les élus de votre région, et/ou ceux du Parlement Européen, qui ne savent pas se trouver un électorat local mais doivent s’en rapporter à un appareil politique, pour lesquels vous auriez imprudemment voté en croyant à leur bonne âme.

Et D.ieu fasse que la Gauche ne revienne pas au pouvoir en France en 2012 !

 

Simon Frajdenrajch, Analyste.

 

 

Le navire turc Mavi Marmara avait été attaqué en mai 2010 par la marine israélienne alors qu'il tentait de rejoindre Gaza. Endommagé, il ne participera pas à la prochaine flottille. Des retards techniques et administratifs empêchent le départ prévu samedi à Marseille du bateau français qui rejoindra la flottille internationale en direction de Gaza. Le navire partira hors de France dans les prochains jours.

Fin juin, des bateaux d'une flottille internationale chargés de denrées humanitaires doivent rejoindre la bande de Gaza. Parmi ces navires, un appareil français, soutenu par Si un grand rassemblement est prévu samedi à Marseille pour ce «bateau français pour Gaza» (son nom provisoire), son départ se fera lui à une autre date, et dans un port d'un autre pays européen.410 élus et responsables politiques  principalement de gauche et d'EELV.

«Contrairement à ce que disent certaines rumeurs, nous pouvons affirmer qu'il y aura bien un bateau français qui rejoindra la flotille internationale pour Gaza,» a déclaré au Figaro.fr Alain Bosc, membre de la Cimade, qui fera partie de l'équipage du bateau français. «Mais l'appareil ne partira pas de Marseille. Nous avons eu quelques soucis techniques.»

Secret sur le lieu et la date de départ du navire français.

Maxime Guimberteau, le chargé de communication de l'opération française, a expliqué au Figaro.fr que les travaux permettant d'assurer la sécurité et la navigabilité du bateau en haute mer ont pris du retard. De plus, les autorisations administratives ne sont pas arrivées à temps. Le bateau ne sera donc pas présent à Marseille samedi. Il partira dans les prochains jours d'un autre port méditerranéen dont le nom est tenu secret. «Nous prenons beaucoup de précautions, car nous avons été témoins de manifestations d'opposition excessives de la part de personnes soutenant Israël», explique Alain Bosc.

L'identité des personnes embarquant vers Gaza reste pour l'heure confidentielle. «Nous annoncerons samedi à Marseille les personnalités qui partiront avec nous», affirme Maxime Guimberteau. L'une d'entre elle a déjà vendu la mèche. Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, a déclaré qu'il ferait partie du voyage.

 Selon Maxime Guimberteau, on devrait retrouver à bord du bateau français «quatre députés européens et nationaux, des leaders syndicaux, des leaders politiques, ainsi que des associations telles que la Cimade, France Palestine Solidarité, la CGT ou le Mrap». La présence de personnalités de la culture ou des médias serait également en discussion.

Mises en garde internationales contre la flottille.

Le départ de la seconde «flottille pour la liberté» se prépare dans un contexte tendu. Tous les acteurs gardent en tête l'issue fatale de la précédente campagne, en mai 2010, où neuf militants turcs pro-palestiniens avaient été tués lors de l'assaut des fusiliers-marins israéliens. Israël a répété à de nombreuses reprises ces dernières semaines qu'elle empêcherait le nouveau projet d'atteindre Gaza, où un blocus est mis en place depuis 2006. L'État juif aurait mis au point de nouvelles techniques pour intercepter des navires tentant de briser ce blocus afin de minimiser le nombre d'éventuelles victimes. D'après une vidéo de l'armée, des canons à eau pourraient être utilisés.

Les gouvernements canadien et français ont formellement déconseillé à leurs ressortissants d'embarquer à bord de la flottille internationale. Un appel à la prudence repris par Ban Ki-moon, qui a exhorté les gouvernement du bassin méditerranéen à décourager les militants.

Israël compte également sur le soutien du gouvernement turc. «Nous espérons qu'un gouvernement responsable n'agira pas contre le droit international et empêchera ses concitoyens de parvenir dans des zones dangereuses», a affirmé cette semaine à la radio le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon. La Turquie n'a pas répondu dans le sens souhaité. Pour le ministre turc des Affaires étrangères, empêcher des associations indépendantes de réaliser leur projet serait «inacceptable». Le pays, qui attend des excuses d'Israël et le versement d'indemnités aux familles des 9 victimes turques, a également mis en garde l'État hébreu contre «tout nouvel acte de provocation d'Israël en haute mer.»

« Un bateau français pour Gaza » : l'appel des politiques, de nouveaux noms 30/05/2011 17:06 410 élus et responsables politiques en soutien à la campagne .

Depuis 2007, la population de la bande de Gaza vit sous blocus complet. Ce blocus, illégal au regard du droit international, est une punition collective de toute la population, la privant de ses droits fondamentaux : liberté de mouvement, droit à la santé, droit à l'éducation et au travail. Il est rendu plus insoutenable encore par l'attaque israélienne « Plomb durci » qui, il y a deux ans, a fait de Gaza un champ de ruines, plus de 1400 morts et des milliers de blessés. En mai 2010, dans une action citoyenne non violente et humanitaire, conforme à la résolution 1860 du Conseil de sécurité, la Flottille de la Liberté a voulu briser ce blocus. Mais l'armée israélienne a attaqué les bateaux dans les eaux internationales. Bilan : 9 passagers abattus et de nombreux blessés.

Cette « violation grave des droits de l'Homme » selon le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, a provoqué les protestations des gouvernements et des peuples du monde. Sous la pression, le gouvernement israélien a dû reculer et finalement a annoncé l'allègement du blocus de Gaza.

Poursuivant cet engagement citoyen, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, ont lancé en octobre la campagne « Un bateau français pour Gaza ».

En juin 2011, un bateau français partira vers Gaza avec une nouvelle Flottille de la Liberté - une quinzaine de bateaux, des dizaines d'organisations, de coalitions européennes et internationales en contact avec l'ensemble des organisations de la société civile palestinienne.

Nous, élus et personnalités politiques, dénonçons la situation humanitaire et humaine dramatique imposée aux Palestiniens de Gaza qui résulte non pas d'une catastrophe naturelle mais d'une politique illégale d'enfermement et d'actions militaires.

Elle n'aurait pas été possible sans la passivité de la communauté internationale, de l'Union européenne, dont la France, qui ont pourtant condamné le siège de Gaza.

Il est urgent aujourd'hui qu'elles agissent pour la levée de ce blocus.

Dans notre diversité d'approches, résolument attachés au droit international et à son application pleine et entière ainsi que le prévoit la Charte des Nations unies, nous appelons à soutenir la démarche non violente des passagers qui prendront la mer au printemps et nous appelons les autorités françaises à exiger les garanties de leur sécurité. Nous nous joindrons sous une forme ou une autre, aux initiatives prises en ce sens, au plan national ou local./ Nous appelons les Françaises et les Français à se mobiliser et à peser de tout leur poids pour la levée du blocus illégal de Gaza et pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

 

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