Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

La Prochaine Conflagration avec Gaza Sera une Attaque Coordonnée,

14 Mai 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Tribune libre

13, May 2011

La Prochaine Conflagration avec Gaza Sera une Attaque Coordonnée,

Par Thérèse Zrihen-Dvir (Inspirée de l’étude de Neil Snyder- AmericaThinker) t

herese-zrihen-dvir.over-blog.com/

 

L’occupation israélienne dans la Bande de Gaza,le Sinaï,la Cisjordanie et le plateau de Golan après la guerre des six jours Il ne fait aucun doute que la prochaine guerre de Gaza ne ressemblera pas à celle des années 2008-2009, et elle peut survenir à tout moment.

Le Jeudi 7 Avril courant, un missile anti-tank tiré de Gaza par un terroriste du Hamas visait un bus transportant des écoliers. Il n’y eut heureusement pas de pertes en vie, mais le message est évident : les civils israéliens, les enfants, même les plus jeunes, ne sont en sécurité nulle part.

Suite à cette attaque, un barrage de tirs de mortiers de Gaza s’abattit sur presque la totalité des villes du Negev. Israël riposta par des tirs d’hélicoptères. Tout de suite après, le Hamas annonçait qu’un cessez-le-feu entrait en vigueur le jeudi soir. Le lendemain, le Hamas reprenait ses tirs de roquettes et d’obus sur Israël. C’est bien entendu un cessez-le-feu du style-Hamas.

En suivant la chronologie des événements en Israël, on reconnaît facilement la routine : Le Hamas s’engage d’abord à tirer des mortiers à l’aveuglette sur d’innocents civils israéliens, Israël riposte, et le Hamas s’empresse d’annoncer un cessez-le-feu unilatéral. Au bout d’un certain temps, relativement court, les attaques reprennent, contraignant Israël à répliquer.

Éventuellement, une guerre à grande échelle éclatera – aussi prévisible que le rouage d’une horloge – et c’est ainsi que la guerre de Gaza de 2008-2009 avait débuté. La prochaine guerre de Gaza commencera suivant ce scénario, seulement cette fois, elle sera nettement différente. En effet, depuis la fin de la dernière guerre de Gaza, nous avons assisté à d’innombrables tentatives d’approvisionnement en armes du Hamas et du Hezbollah. En novembre 2009, Israël interceptait un navire transportant des armes iraniennes destinées au Hezbollah à la frontière nord d’Israël. Selon Rani Ben Yehuda, adjoint au commandant des forces navales israéliennes, cette cargaison comprenait des «dizaines de conteneurs chargés de centaines de tonnes d’armes.” Plus tard les rapports issus révélaient que le cargo contenait plus de 500 tonnes d’armes.

La semaine dernière, le président syrien Bashar al-Assad admit avoir permis le transfert d’armes iraniennes de la Syrie au Hezbollah. Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah a aussi clairement assuré que le Hezbollah coopérera avec le Hamas si une nouvelle guerre entre Israël et Gaza éclatait. Ces armes sont nécessaires pour attaquer Israël.

En mai 2010, les forces navales israéliennes avaient intercepté le Mavi Marmara, navire chargé « d’aide humanitaire », destiné à Gaza sur le front oriental d’Israël. Neuf terroristes, se prétendant des passagers avaient péri durant l’attaque des commandos israéliens lors de l’abordage du navire. Dix soldats/commandos avaient été blessés durant cette confrontation. Le Président palestinien Mahmoud Abbas avait appelé l’incident “un massacre”. Un hôte de l’Union européenne exigea une enquête. En Turquie, des émeutes éclatèrent en signe de protestation et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan renouvelait sa promesse de protéger les Palestiniens de Gaza. Les médias internationaux lançaient simultanément une campagne veule pour vilipender Israël. La cargaison du navire où figuraient des armes de guerre n’eut droit qu’à très peu d’attention.

En février 2011, la démission du président égyptien Hosni Moubarak permit à la confrérie musulmane de quitter l’ombre et de s’engager ouvertement à une activité politique pour la première fois en 57 ans. Après la démission de Moubarak, Muhammad Ghannem, un chef de la confrérie musulmane égyptienne, déclarait aux News network iraniens Al-Alam, que le peuple égyptien devrait se préparer à la guerre contre Israël. L’approvisionnement en armes au Hamas n’est qu’un pas vers cet objectif.

Moubarak avait collaboré avec Israël pour empêcher les armes d’atteindre Gaza par la péninsule du Sinaï, mais les assoiffés de sang israélien de la confrérie musulmane, suscitent de bien sérieux doutes concernant le maintien de cette politique dans le futur. L’Égypte et la Jordanie sont les deux seuls pays arabes en paix avec Israël. L’armée égyptienne déclarait récemment que le traité de paix signé avec Israël n’est pas en cause, mais que cette situation peut rapidement virer au pire. Considérant les victoires politiques de la confrérie musulmane, les changements et l’instabilité ne sont qu’à prévoir.

En mars 2011, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad concluait un accord avec le président syrien Bashar al-Assad pour la création d’une base navale iranienne à Latakia, le plus grand port syrien, d’où l’Iran peut librement opérer en Méditerranée. Quelque temps après cette annonce, Israël interceptait un navire en provenance de Latakia en route pour Gaza, transportant des armes iraniennes. La Syrie se trouve sur la frontière nord-est d’Israël et les deux pays se disputent le plateau du Golan depuis la fin de la guerre des Six Jours en 1967. En vertu des régimes dictatoriaux de Hafez al-Assad et de son fils Bashar, la Syrie a servi de quartier général au Hamas, au Hezbollah, au Jihad islamique, et à une série d’organisations terroristes islamistes voués à l’anéantissement d’Israël. Prendront-ils part à la prochaine guerre contre Gaza? Avec la dissolution du pouvoir d’Assad et la croissance de la force des groupes islamistes en Syrie, la réponse serait « oui » probablement, pas en tant que combattants, mais en guérilleros.

Dès le début du « printemps arabe » en Tunisie en janvier 2011, l’Iran ne cesse de multiplier son activité pour répandre sa version de l’Islam radical dans toute l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le Roi Abdullah de Jordanie, observant les nouvelles vagues qui s’abattent sur la région et sentant le sol brûler sous ses pieds, compris qu’il est temps de dulcifier ses rapports avec l’Iran. La Confrérie musulmane et al-Qaida omniprésents en Jordanie, entretiennent des rapports étroits avec l’Iran. Ils étaient à ce jour tenus sous surveillance. Cette situation tend aussi à changer, et il suffirait d’un élément islamique audacieux en Jordanie pour renverser le régime d’Abdullah et le forcer à reconsidérer son traité de paix avec Israël. Est-ce que la Jordanie prendrait part à la prochaine guerre contre Gaza ? La réponse est un « non » clair et net.

Les tentatives de l’Iran de changer la balance du pouvoir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ciblant un pays l’un après l’autre, sont évidentes en Iraq, au Bahreïn, au Yémen, en Libye et en Arabie Saoudite aussi. Les faux pas du Président Obama concernant les progrès de l’Iran, ont poussé le Roi Abdullah de l’Arabie Saoudite à réexaminer le rôle des États-Unis dans la région. Au lieu de se référer aux USA, Abdullah choisit d’envoyer ses troupes saoudiennes à Bahreïn pour réprimer la violence. Et, selon Martin Indyk, ancien adjoint spécial au président Bill Clinton et ancien ambassadeur américain à Israël, le roi “considère le Président Obama comme une menace à sa sécurité interne.”

Les dirigeants arabes modérés estiment pareillement. Ils ont tout lieu de croire que le président Obama ne leur sera d’aucune aide au cas de besoin. L’Iran est par contre prêt à aider les éléments islamiques de toute la région.

Nous sommes témoins de la concrétisation du plan de destruction d’Israël du président Mahmoud Ahmadinejad. Sa première étape a été d’annoncer son intention de le faire au monde. Certains le ridiculisaient, mais jusque-là il semble bien dire vrai. Il s’est attelé ensuite à la tache de saper les régimes politiques dans tous les pays de la région et de renforcer les éléments islamistes qui lui sont dévoués. Entre temps, il travaille d’arrache-pied pour développer des armes nucléaires en Iran.

Ainsi nous voyons aujourd’hui qu’Israël est entouré par : le Hamas de Gaza à l’ouest, la confrérie musulmane en Égypte, au sud et sud-ouest, le Hezbollah au Liban au nord, de nombreuses nouvelles organisations terroristes islamistes en Syrie au nord-est, et à l’est, le vacillant monarque de Jordanie qui tente de restreindre les islamistes radicaux. Avec l’appui indéfectible d’Ahmadinejad, l’ultime étape à envisager est une attaque coordonnée contre Israël. Étant donné sa proximité avec Tel-Aviv, zone métropolitaine extrêmement peuplée d’Israël, Gaza est l’emplacement logique et approprié pour initier la guerre. Au sud du Liban, le Hezbollah ayant promis de se joindre à la bataille, attaquera probablement Haïfa, la troisième région métropolitaine d’Israël. La Syrie, l’Égypte et la Jordanie pourront aussi se joindre à cette guerre. Israël sera confronté sur tous les fronts, exactement comme à la guerre des Six Jours. Mais les choses ont sensiblement changés depuis 1967. Les États-Unis sont à leur point le plus faible au Moyen-Orient, et les groupes islamistes sont beaucoup plus forts qu’ils ne l’ont jamais été en ces dernières décennies.

Il ne fait aucun doute que la prochaine guerre de Gaza ne ressemblera pas à celle de 2008-2009, et elle peut s’enflammer à tout moment.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :