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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Il est temps de choisir pour Netanyahou

30 Avril 2011 , Rédigé par mordeh'ai

Par Caroline B. Glick

 Jerusalem Post 29/ 04/ 2011

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=218332

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Le temps est venu pour la grande majorité des Israéliens qui ne sont pas intéressés par le Prix Nobel de littérature ou une année sabbatique à Berkeley ou à l’Université de Trondheim d’appeler un chat un chat.

 

La réponse du Premier ministre Benjamin Netanyahou à l’accord de paix de l’Autorité Palestinienne dirigée par le Fatah avec le Hamas serait comique si elle n’était pas tragique. Immédiatement après que la nouvelle de l’arrangement soit parue, Netanyahou annonça : « L’AP doit choisir soit la paix avec Israël ou la paix avec le Hamas. Il n’y a pas de possibilité pour une paix avec les deux ».

 

La déclaration de Netanyahou est comique parce qu’elle est totalement absurde. L’AP a choisi.

 

L’AP a fait son choix en 2000 quand elle a rejeté l’offre de paix d’Israël et d’un Etat palestinien et qu’elle a rassemblé ses forces avec le Hamas pour mener une guerre terroriste contre Israël.

 

L’AP a fait son choix en 2005 de nouveau quand elle a répondu au retrait unilatéral d’Israël de Gaza par une augmentation décuplée du nombre de roquettes et de missiles qu’elle tirait sur des cibles civiles israéliennes dans le Néguev.

 

Les Palestiniens ont fait leur choix en 2006, quand ils ont élu le Hamas pour les diriger. Ils ont fait leur choix en mars 2007 quand le Fatah et le Hamas ont signé leur premier accord d’unité.

L’AP a fait son choix en 2008 quand Abbas a rejeté l’offre d’un Etat et de la paix par le Premier ministre d’alors Ehud Olmert.

 

L’AP a fait son choix en 2010 quand elle a refusé de reprendre les négociations de paix avec Netanyahou. Elle en entamé des négociations de paix avec le Hamas et fait progresser son plan d’établissement d’un Etat indépendant sans paix avec Israël.

 

Maintenant l’AP a de nouveau fait son choix en signant le nouvel accord de paix avec le Hamas. Dans un sens réel, l’appel de Netanyahou afin que l’AP choisisse est l’équivalent politique d’un homme demandant à sa femme de choisir entre lui et son amant, après qu’elle ait quitté le foyer, couché hors mariage et fait 5 enfants avec son nouveau compagnon.

 

C’est une plaisanterie pathétique.

 

Mais pire qu’une plaisanterie pathétique, c’est une tragédie nationale. C’est une tragédie parce que plus d’une décennie après que l’AP ait choisi la guerre avec Israël et la paix avec le Hamas, les dirigeants d’Israël sont encore incapables d’accepter la réalité et continuent de s’en éloigner. C’est une tragédie que le dirigeant d’Israël ne puisse pas trouver le courage de dire que la plaisanterie du processus de paix est en vérité un processus de guerre mortel dont l’objectif est la destruction d’Israël, et qu’Israël soit circonvenu pour continuer de jouer avec.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles Netanyahou est incapable de déclarer la vérité et de mettre fin au cauchemar d’une politique vieille de 18 ans dans laquelle Israël est un partenaire actif de sa propre démission. L’une des raisons principales est que comme ses prédécesseurs, Netanyahou en est venu à croire au mythe de l’image internationale d’Israël dépendant totalement de sa perception essayant de faire la paix avec les Palestiniens. Selon ce mythe, qui a été le pilier central de la politique étrangère d ‘Israël et de la politique intérieure depuis qu’Itzhak Rabin a d’abord accepté l’OLP comme interlocuteur légitime en 1993 – Peu importe combien il est évident que les Palestiniens ne sont pas intéressés par une coexistence pacifique avec Israël. Peu importe la guerre ouverte qu’ils conduisent pour détruire Israël. Sans égard pour l’évidence de la mauvaise foi palestinienne, sept gouvernements successifs ont adopté l’avis que la seule chose qui sépare Israël du statut de paria international, c’est la capacité de ses dirigeants de persuader la soi-disant ‘communauté internationale’ qu’Israël veut vraiment apaiser les Palestiniens.

 

Au cours des sept mois écoulés, cette perception profondément névrotique des options d’Israël a nourri la réponse hystérique de nos dirigeants à l’égard du plan palestinien de déclaration unilatérale d’indépendance.

 

Le plan palestinien lui-même discrédite l’idée qu’ils soient intéressés par rien d’autre que la destruction d’Israël. Le plan est d’obtenir la reconnaissance par l’ONU d’un Etat palestinien à Jerusalem, en Judée, Samarie et à Gaza en dehors du cadre d’un traité de paix avec Israël.

 

L’AP va d’abord tenter d’obtenir l’adoption par le Conseil de Sécurité d’une « Palestine » indépendante. Si le gouvernement Obama met son veto à cette décision, alors l’AP demandera à l’Assemblée Générale de prendre la mesure. Etant donnée la composition de l’Assemblée Générale, il est plus que certain que les Palestiniens obtiendront leur résolution.

La question est : « Cela a-t-il de l’importance ? »

 

Chacun, depuis le ministre de la défense Ehud Barak à l’extrême Gauche, aux rechapés post-sionistes comme Shulamit Aloni et Avrum Burg disent que oui. Ils nous disent que si elle passe, Israël sera confronté à l’opprobre international quand ses citoyens ou le personnel militaire pousseraient un soupir en Judée, Samarie et à Jerusalem sans la permission palestinienne. Ces prophètes de malheur avertissent qu’Israël n’a pas d’autre espoir pour échapper à la mort diplomatique : Netanyahou doit faire face au monde et promettre de donner le cœur d’Israël et sa capitale aux Palestiniens.

 

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