Déconstruire l’idéologie dominante
20-01-2010
Le saviez-vous ? 900 000 Juifs ont été exclus ou expulsés des Etats arabo-musulmans entre 1940 et 1970. L’histoire de la disparition du judaïsme en terres d’islam est la clef d’une mystification politique de grande ampleur qui a fini par gagner toutes les consciences. Elle fonde le récit qui accable la légitimité et la moralité d’Israël en l’accusant d’un pseudo «péché originel».
Cependant, elle aurait entraîné une autre tragédie, la «Nakba», en dépossédant les Palestiniens de leur propre territoire. Dans le meilleur des cas, ce récit autorise à tolérer que cet État subsiste pour des causes humanitaires, malgré sa culpabilité congénitale. Cette narration a, de fait, tout pour sembler réaliste. Elle surfe sur le sentiment de culpabilité d’une Europe doublement responsable : de la Shoah et de l’imposition coloniale d’Israël à un monde arabe innocent.
Dans le pire des cas, cette narration ne voit en Israël qu’une puissance colonialiste qui doit disparaître. Ce qui explique l’intérêt d’accuser sans cesse Israël de génocide et de nazisme : sa seule «raison d’être» (la Shoah) est ainsi sapée dans son fondement.
La «Nakba» est le pendant de la Shoah. La synthèse politiquement correcte de ces deux positions extrêmes est trouvée dans la doctrine de l’État bi-national ou du «retour» des «réfugiés» qui implique que les Juifs d’Israël mettent en oeuvre leur propre destruction en disparaissant dans une masse démographique arabo-musulmane.
Les implications Ce discours manichéen a plusieurs implications symboliques et idéologiques : - Il délégitime l’État d’Israël et justifie sa destruction. - Il implique que les Juifs ne sont pas un peuple et qu’ils n’ont aucun lien avec la «Palestine». - Il entraîne que leur constitution en nation est en soi une violence et une mystification.
- Il leur interdit la jouissance du droit à l’autodétermination qui est le privilège de tout groupe humain quel qu’il soit. - Il accuse le sionisme d’avoir mis fin à la «coexistence pacifique» judéo-arabe : il aurait été responsable du départ des Juifs des pays arabo-musulmans. - Il innocente par principe les Palestiniens et les Etats arabo-musulmans. -Il «autochtonise» les «Palestiniens» alors que l’adjectif «palestinien» désignait auparavant les Juifs du Yichouv. La «Palestine» d’aujourd’hui est, en effet, une invention récente qui date des années 1970.
Or, ce récit s’expose à une contradiction majeure - La majorité de la population israélienne n’est ni originaire d’Europe ni rescapée de la Shoah, et ce, dès les années 1950. Originaire des pays arabo-musulmans, elle est partie prenante de l’histoire politique et humaine de la région. La mystification Le destin de cette population est significatif : entre les années 1940 et 1970 elle a été expulsée ou exclue et poussée au départ. 900 000 Juifs d’alors ont dû fuir des pays où ils étaient présents bien avant l’invasion islamique du VII° siècle: 600 000 se sont réinstallés en Israël, le reste, en majorité en France.. ..............
.......... - Par contre, la dette arabe est réelle: les biens juifs spoliés sont 500 fois supérieurs à ceux des Palestiniens. - Les Palestiniens et les États arabes sont les seuls responsables de leur situation : * Ils ont systématiquement refusé tous les partages de la Palestine mandataire alors que les Juifs l’acceptaient. * Un Etat palestinien s’est néanmoins déjà créé sur les deux tiers de la Palestine : la Jordanie. 75% de sa population est «palestinienne», même si le pouvoir est aux mains d’une minorité bédouine qui n’hésita pas à massacrer les «réfugiés palestiniens» lors du dramatique «Septembre noir» de 1970 (10 000 morts, 110 000 blessés). * C’est la «Transjordanie» (créée en 1922 par l’empire britannique) qui a occupé et annexé les territoires de Judée et Samarie et Jérusalem-Est lors d’une guerre de conquête en 1947-1948. Elle devint alors la «Jordanie» et les territoires occupés, la «Cisjordanie». Aucun mouvement de libération palestinien ne se leva contre cette occupation, ni contre celle de la bande de Gaza par l’Egypte. La «Palestine» n’était pas encore née. * lire l'édito .
Shmuel Trigano pour primo-info.eu (source: jerusalemplus.tv)
Le saviez-vous ? 900 000 Juifs ont été exclus ou expulsés des Etats arabo-musulmans entre 1940 et 1970. L’histoire de la disparition du judaïsme en terres d’islam est la clef d’une mystification politique de grande ampleur qui a fini par gagner toutes les consciences. Elle fonde le récit qui accable la légitimité et la moralité d’Israël en l’accusant d’un pseudo «péché originel».
Cependant, elle aurait entraîné une autre tragédie, la «Nakba», en dépossédant les Palestiniens de leur propre territoire. Dans le meilleur des cas, ce récit autorise à tolérer que cet État subsiste pour des causes humanitaires, malgré sa culpabilité congénitale. Cette narration a, de fait, tout pour sembler réaliste. Elle surfe sur le sentiment de culpabilité d’une Europe doublement responsable : de la Shoah et de l’imposition coloniale d’Israël à un monde arabe innocent.
Dans le pire des cas, cette narration ne voit en Israël qu’une puissance colonialiste qui doit disparaître. Ce qui explique l’intérêt d’accuser sans cesse Israël de génocide et de nazisme : sa seule «raison d’être» (la Shoah) est ainsi sapée dans son fondement.
La «Nakba» est le pendant de la Shoah. La synthèse politiquement correcte de ces deux positions extrêmes est trouvée dans la doctrine de l’État bi-national ou du «retour» des «réfugiés» qui implique que les Juifs d’Israël mettent en oeuvre leur propre destruction en disparaissant dans une masse démographique arabo-musulmane.
Les implications Ce discours manichéen a plusieurs implications symboliques et idéologiques : - Il délégitime l’État d’Israël et justifie sa destruction. - Il implique que les Juifs ne sont pas un peuple et qu’ils n’ont aucun lien avec la «Palestine». - Il entraîne que leur constitution en nation est en soi une violence et une mystification.
- Il leur interdit la jouissance du droit à l’autodétermination qui est le privilège de tout groupe humain quel qu’il soit. - Il accuse le sionisme d’avoir mis fin à la «coexistence pacifique» judéo-arabe : il aurait été responsable du départ des Juifs des pays arabo-musulmans. - Il innocente par principe les Palestiniens et les Etats arabo-musulmans. -Il «autochtonise» les «Palestiniens» alors que l’adjectif «palestinien» désignait auparavant les Juifs du Yichouv. La «Palestine» d’aujourd’hui est, en effet, une invention récente qui date des années 1970.
Or, ce récit s’expose à une contradiction majeure - La majorité de la population israélienne n’est ni originaire d’Europe ni rescapée de la Shoah, et ce, dès les années 1950. Originaire des pays arabo-musulmans, elle est partie prenante de l’histoire politique et humaine de la région. La mystification Le destin de cette population est significatif : entre les années 1940 et 1970 elle a été expulsée ou exclue et poussée au départ. 900 000 Juifs d’alors ont dû fuir des pays où ils étaient présents bien avant l’invasion islamique du VII° siècle: 600 000 se sont réinstallés en Israël, le reste, en majorité en France.. ..............
.......... - Par contre, la dette arabe est réelle: les biens juifs spoliés sont 500 fois supérieurs à ceux des Palestiniens. - Les Palestiniens et les États arabes sont les seuls responsables de leur situation : * Ils ont systématiquement refusé tous les partages de la Palestine mandataire alors que les Juifs l’acceptaient. * Un Etat palestinien s’est néanmoins déjà créé sur les deux tiers de la Palestine : la Jordanie. 75% de sa population est «palestinienne», même si le pouvoir est aux mains d’une minorité bédouine qui n’hésita pas à massacrer les «réfugiés palestiniens» lors du dramatique «Septembre noir» de 1970 (10 000 morts, 110 000 blessés). * C’est la «Transjordanie» (créée en 1922 par l’empire britannique) qui a occupé et annexé les territoires de Judée et Samarie et Jérusalem-Est lors d’une guerre de conquête en 1947-1948. Elle devint alors la «Jordanie» et les territoires occupés, la «Cisjordanie». Aucun mouvement de libération palestinien ne se leva contre cette occupation, ni contre celle de la bande de Gaza par l’Egypte. La «Palestine» n’était pas encore née. * lire l'édito .
Shmuel Trigano pour primo-info.eu (source: jerusalemplus.tv)
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