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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Communautés de peuplement - un enjeu électoral américain

20 Décembre 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Tribune libre

Bulletin du 19 Décembre2011

d' Yisrael Medad* pour Israel Hayom

http://www.israelhayom.com/site/newsletter_opinion.php?id=1037

Adapté par Mordeh’aï © 2011 pour le blog malaassot

http://malaassot.over-blog.com/

 

La question de la légalité des communautés juives en Judée et en Samarie est devenue un thème de la campagne présidentielle américaine. Tout récemment, Wolf Blitzer, ancien correspondant de Al Hamichmar, pressait Rick Perry dans une interview à CNN, en lui demandant: " Depuis 1967, chaque président américain, démocrate et républicain, a dit que la 'colonisation israélienne' des territoires ‘occupés’, de Cisjordanie, était illégalle en vertu du droit international. Voulez-vous continuer cette action? "

 

Perry a répondu: «Non je ne le ferais pas. Je considère,de mon point de vue, les 'colonies israéliennes' comme étant légales, et je les soutiens ... les Israéliens sont clairement sur la terre d'Israël qu'ils ont âprement disputé et obtenu de garder, absolument ».

En Novembre, Rick Santorum, un autre prétendant républicain, à qui on a demandé si Israël doit démanteler ses 'colonies',il a insisté disant que les 'territoires' étaient " une partie intégrante d'Israël." Il les a comparé aux états du Nouveau Mexique et du Texas dans le cadre des Etats-Unis et a demandé à son interlocuteur, "Faut-il rendre le Texas au Mexique?" L'intervieweur contré, répliqua " Eh bien, je ne pense pas que vous devriez reconnaître les annexions récentes ", ce à quoi Santorum rétorqua: « Oh, alors ça dépend si c'est récent ou pas? ... L'essentiel est que tout le pays soit légitimement israélien. Et ils ont le droit de tout faire dans leur pays, tout comme nous avons le droit de tout faire dans le notre ... toutes les personnes qui vivent en Cisjordanie sont des Israéliens, ils ne sont pas Palestiniens. Il n'y a pas de Palestine, ce sont des terres d'Israël ».

 

Les racines de ce litigieux mensonge né de l'ancien président américain Jimmy Carter, qui a prétendu que, "le Premier ministre [Menahem] Begin a finalement reconnu l’applicabilité de la Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l'ONU dans tous ses chapitres", comme Carter l'écrit, dans le Washington Post du 22 novembre 2000, où il a lié cela à la question du renforcement des communautés juives "en territoire occupé."

 

En fait, l'administration Carter a été l’initiatrice de la terminologie  «illégalité». Il y avait Herbert Hansell, conseiller juridique du Département d'Etat, qui déclarait que les communautés "violent le droit international", marquant un renversement de l'approche adoptée par toutes les administrations précédentes. Après Carter, toutefois, le président Ronald Reagan a rétabli l'approche traditionnelle, en déclarant le 2 février 1981, que les communautés ne sont «pas illégales». Il ne les a pas critiqué pour des raisons politiques. Même le Secrétaire d'Etat de Carter, Cyrus Vance, a déclaré le 29 Juillet 1977, que "c'est une question ouverte quant à savoir a qui revient la Cisjordanie".

Carter, bien sûr, ne pardonnera pas la résistance de Begin de se plier à sa volonté sur ce sujet.

 

Comme chercheur et auteur William B.Quandt note assez clairement à la page 246 de son livre, Camp David: Rétablissement de la paix et la politique , (Brookings, 1986)

 Begin a rejeté l'interprétation de Carter de la Résolution 242 et sa pertinence pour des portions de la patrie historique du peuple juif en Judée, Samarie et Gaza.

Juste après la signature des « Accords de Camp David », le 20 septembre 1978, Begin a déclaré que le préambule 242 de " l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la guerre " était inacceptable. Il a estimé que la Guerre des Six Jours de 1967 avait été une guerre " de légitime défense, pour sauver une nation encerclée, attaquée et menacée d'anéantissement."  Il a ajouté, « Nous avons refusé. Au nom du peuple d'Israël, au nom du peuple juif, au nom de la simple justice et de la dignité humaine, avant tout au nom de la vérité, nous avons refusé de donner notre signature pour ces mots ».

 

La résolution nécessaire pour rendre clair que la Judée et la Samarie, ainsi que la bande de Gaza, ont fait partie du territoire où les Juifs avaient le droit du «règlement proche», comme la Société des Nations en avait décidé par le droit international. Le Mandat britannique avait donné une reconnaissance "pour le lien historique du peuple juif avec la Palestine."  Cette histoire, dont l'histoire récente, ne peut pas être séparée de la Judée, de la Samarie et de Gaza.

Ce fut seulement en 1929 qu'une violente campagne de nettoyage ethnique par les Arabes a forcé les juifs de quitter leurs maisons à Hébron, Naplouse et Gaza, qui sera suivie, de même, en 1948 par les expulsions des Juifs de Jérusalem, du Goush Etzion, du kibboutz Beit Haarava, Neve Yaakov et Atatrot.

 

Bien que n'étant pas membre de la Société des Nations, les Etats-Unis avaient accepté les conditions du mandat et son applicabilité territoriale dans une résolution conjointe des deux Chambres du Congrès le 30 Juin 1922. La résolution a été signé le 21 septembre 1922, par Warren G. Harding le président de l'époque, et a encore été soutenu par la Convention anglo-américaine, un traité signé par les gouvernements américain et britannique en 1924, stipulant que les Etats-Unis avaient entièrement accepté le mandat sur la Palestine.

 

Perry, Santorum et d'autres n’ont pas fait de nouvelles déclarations,  ils n'ont fait que répèter la traditionnelle politique diplomatique américaine: les Juifs ont un droit de résider en Judée et en Samarie et à construire leurs maisons là-bas.

 

* Yisrael Medad réside à Shiloh et est un porte-parole du Conseil de Yesha.

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