Barak dit : «Israël ne peut pas compter sur le monde pour agir contre l'Iran»,

Eli Leon, agences de presse, Shlomo Cesana et Yoav Limor

http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=5867

 Israël ne peut pas compter entièrement sur le monde ou sur les Etats-Unis pour agir contre l'Iran, a dit le ministre de la Défense Ehud Barak dans un entretien à Israël Hayom , un numéro spécial de pré-Yom Kippour .

 

Dans l'interview donnée à Israël Hayom qui sera publiée mardi, le ministre de la Défense affirme que lui et Netanyahu « ont les yeux rivés sur la question iranienne » • commandant iranien: «la Guerre peut éclater avec les Sionistes . et ce " sera le point de leur anéantissement "

"J'espère que le monde va agir contre les Iraniens et ne leur permettra pas d'avoir une quelconque capacité nucléaire.  Mais dire que nous pouvons compter [sur le monde] à 100 pour cent? — Je dis non", dit Barak lors de l'entrevue, cette interview sera publiée dans son intégralité mardi veille du Yom Kipour.

Israël et l'administration Obama sont en désaccord sur la façon dont la manière de permettre au programme nucléaire iranien de se développer, avec Washington qui dit qu'il ne permettra pas à l'Iran d'obtenir une arme nucléaire, mais Jérusalem a tracée et soutient une ligne beaucoup plus dure, en disant que l'on ne peut pas permettre au régime iranien d'enrichir l'uranium à des niveaux de qualité militaire.

Sur des désaccords  rapportés entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu  et lui sur la menace iranienne, Barak a dit: «Le premier ministre et moi-même avons le même point de vue sur la question iranienne."

Pendant ce temps, le commandant du Corps de la Garde révolutionnaire iranienne, le général Ali Jafari, a déclaré samedi qu'il croyait que la guerre finirait par éclater entre Israël et l'Iran, mais il a dit qu'il était difficile de savoir quand cela arriverait, selon l'Agence de presse Fars semi-officielle iranienne.

"En raison de la vitesse de la Révolution islamique, cette tumeur cancéreuse, Israël, nous défie à la guerre, mais il n'est pas clair quand cette guerre aurait lieu," Jafari a été cité comme disant. «La guerre peut éclater. Si les sionistes commencer quelque chose, ce sera le point de leur anéantissement et la conclusion de leur histoire."

Les commentaires de Jafari viennentun jour après ceux du général Amir Ali Hajizadeh, qui est à la tête de la division espace aérien de la Garde révolutionnaire », a déclaré qu'un nouveau système de défense aérien iranien était prêt en cas d'une attaque sur l'Iran.

 Lors d'un défilé, vendredi, pour montrer le nouveau système de défense aérienne, Hajizadeh a mis en garde Israël, en disant d'une guerre contre l'Iran conduirait à la destruction de l'Etat juif.

"Le régime sioniste est capable de déclencher la guerre", a-t-il dit. "Mais le dernier moment [de la guerre] sera entre nos mains. Dans ce cas, il n'y aura plus de régime sioniste ."

Le système de défense aérienne était en spectacle au cours d'une parade militaire à Téhéran pour commémorer le début de la guerre Iran-Irak il y a 32 ans. L'agence Fars a déclaré que le Raad, (ou Tonnerre), était plus avancé que son prédécesseur russe et a été conçu pour faire face aux avions de combat, aux missiles de croisière, aux bombes intelligentes, aux hélicoptères et aux drones.

Téhéran a essayé de construire un programme d'autosuffisance militaire depuis 1992. Plus récemment, les chefs militaires iraniens ont déclaré qu'ils croient que les guerres futures seront en l'air et en mer, et Téhéran a cherché à améliorer  la puissance de ses systèmes de défense aérienne et navale en prévision d'une telle éventualité.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a également assisté à la parade, a défendu le droit de l'Iran de poursuivre un programme nucléaire.

"Que le monde sache que la grande nation d'Iran défendra ses droits, la mise en œuvre de la justice ainsi que la dignité humaine», a-t-il dit.

Etaient également exposés à la parade des missiles iraniens Sajjil-2 et Ghadr F-1, les deux avec une portée d'environ 2.000 km (1.200 miles) et capables d'atteindre Israël, les bases américaines dans la région et dans certaines parties du sud de l'Europe.

 Samedi, le député iranien de premier plan Alaeddin Boroujerdi a accusé l'allemand Siemens de l'implantation d'explosifs à l'intérieur de petits équipements que l'Iran a acheté pour son programme nucléaire controversé, accusation que le géant de la technologie a réfuté.

Boroujerdi a déclaré que les experts iraniens en sécurité ont découvert les explosifs et les ont enlevé avant l'explosion, ajoutant que les autorités croyaient  que l'équipement piégé a été venduafin de faire capoter les efforts d'enrichissement d'uranium.

« Le matériel était censé exploser après avoir été mis en route, afin de démanteler tous nos systèmes", at-il dit. "Mais la sagesse de nos experts a déjoué la conspiration ennemie».

Siemens a nié l'accusation et a déclaré que sa division nucléaire n'avait pas commercé avec l'Iran depuis la révolution de 1979 qui avait conduit à l'état clérical actuel.

Le porte-parole de la compagnie basée à Munich Alexander Machowetz dit: "Siemens rejette les allégations et souligne que nous n'avons pas de liens commerciaux avec le programme nucléaire iranien".  

Boroujerdi, qui dirige le comité de sécurité du Parlement, a affirmé que les explosifs ont été implantés dans une usine de Siemens et a exigé de la société qu'elle assume sa responsabilité.

Toute vente de matériel nucléaire à l'Iran est interdite sous sanctions de l'ONU, ce qui soulève la possibilité qu'il a pu avoir été acquis par des tiers, . Boroujerdi n'a pas dit quand ni comment l'Iran a obtenu l'équipement de Siemens . Malgré un large éventail de sanctions internationales, l'Allemagne reste l'un des plus importants partenaires commerciaux de l'Iran .