AKKO
dimanche 26 octobre 2008, article de Jacques Kupfer
Le jour de Yom Kippour éclatèrent ce que les medias, la gauche israélienne et la droite "politiquement correcte" ont appelé des heurts "entre communautés". Des centaines d’arabes d’Ako cagoulés se sont précipités sur les quartiers juifs de la ville, brûlant et saccageant des magasins et incendiant des voitures en hurlant "mort aux Juifs". Les députés arabes à la Knesseth se sont lancés dans une violente diatribe contre la police israélienne et les fauteurs de trouble que sont les Juifs extrémistes désireux d’oser vouloir prier en toute quiétude en ce jour le plus saint de notre calendrier. Les agressions arabes se sont poursuivies pendant plusieurs jours au cours desquels tous les efforts ont été déployés pour ramener le calme entre les "communautés". Les Juifs d’Ako vivant sous la souveraineté de l’Etat d’Israël en sont réduits à être considérés comme une "communauté" ! On nous avait déjà expliqué que notre Etat est celui de tous ses citoyens et non pas l’Etat Juif. Nos medias confondent à dessein les droits individuels garantis à tout citoyen et les droits nationaux qui ne doivent être que ceux du peuple juif.
La police a veillé à arrêter de manière égale les membres des deux "communautés" et les grands rabbins d’Israël ont adressé un message aux "deux communautés" pour appeler à maintenir le calme. Le président de l’Etat, toujours fidèle à la politique munichoise d’Oslo, a expliqué qu’il n’y avait pas d’autre choix que de vivre ensemble. Tout comme il n’y avait pas d’autre choix que de ramener les sbires d’Arafat au cœur d’Erets Israël, pas d’autre choix que d’anéantir le rêve sioniste au Gouch Katif, pas d’autre choix que de négocier et créer un nouvel état arabe terroriste à nos portes, pas d’autre choix que de diviser notre capitale Jérusalem, pas d’autre choix que signer avec l’OLP et ses alliés du Hamas notre reddition !
Auparavant le fait de dire qu’il n’y avait pas le choix signifiait qu’il fallait aller de l’avant, mobiliser le courage et vaincre comme seule opportunité. De nos jours, les Olmert, Livni et Barak interprètent le fait qu’il n’y ait pas de choix, comme une obligation maladive de concessions suicidaires.
Si de tels événements s’étaient déroulés dans un autre coin du globe, nos médias auraient accolé à ces heurts le nom réel qui lui revient : un pogrom. Les arabes d’Ako ont tenté un pogrom le jour du Kippour et ont réussi à obtenir des paroles de consolation de toute notre classe spirituelle, officielle et politique.
Le muezzin du haut de son minaret avait usé de son privilège de gêner les Juifs par ses appels réitèrés à la prière par haut parleur, pour inciter les arabes à rejoindre les émeutiers. Le voyou arabe qui est venu faire hurler sa radio de voiture dans le quartier juif d’Ako a été reçu à la Commission des Affaires intérieures de la Knesseth. Les députés arabes ont pu continuer leur attaque haineuse contre l’Etat Juif.
Ces arabes d’Ako sont représentatifs de tous les arabes vivant dans les limites souveraines de l’Etat d’Israël. De ceux qui en tracteurs ou en voitures, par jets de pierre ou poignards, par manifestations dans les "tentes de deuil" ou dans les rassemblements, démontrent ce que sera l’avenir si cette cinquième colonne qu’ils composent aux côtés des gauchistes israéliens, n’est pas mise hors d’état de nuire.
Ces arabes bénéficient pourtant depuis six décennies des allocations familiales pour se multiplier, des allocations chômage pour avoir le temps de comploter en paroles ou en actes, de la discrimination positive pour occuper des places d’université que nos jeunes ont tant de mal à obtenir et de l’électricité pour permettre à leurs muezzins de nous importuner à toute heure. Ils bénéficient de notre démocratie, du droit de vote qui leur permet de décider qui sera le chef de file de Kadimah ou des travaillistes. Ils peuvent apporter leurs voix aux dramatiques accords d’Oslo et influer demain sur nos frontières, notre style de vie, nos lois et notre fonctionnement.
La théorie ridicule qui veut que plus on les éduquera vers la démocratie et le bien-être, plus on investira dans leurs institutions et plus ils seront les fidèles et loyaux citoyens de notre Etat, a volé en éclats à Ako. Bien entendu, on nous présentera dans les medias des muftis de service qui viendront jurer leurs grands démons de leur volonté de coexistence avec les Juifs et on nous abreuvera de paroles de rabbins qui viendront nous vendre ce leurre d’un islam pacifique et tolérant. Les medias trouveront sans aucun doute quelques Juifs peu recommandables à Ako pour trouver des circonstances atténuantes aux Arabes.
Mais le fait est là. Il l’est d’autant plus que la police se préparait à avoir des émeutes semblables dans les villes où vit encore une forte minorité arabe. La multiplication des jets de pierres, les attaques contre les policiers juifs à Jérusalem, les émeutes à Hébron soutenues par les partisans de "la paix maintenant", les actes d’agression contre les chrétiens israéliens, ont été minimisées.
Mais le fait reste. Apres six décennies où notre Etat a investi massivement dans le secteur arabe en délaissant souvent des priorités juives, la moindre étincelle met le feu. L’apaisement est aussi efficace qu’un cataplasme sur une jambe de bois. Il ne suffit pas d’éteindre les flammes, il faut étouffer les braises. La Yechiva d’Ako vient de subir l’agression d’incendiaires arabes. Ce qui signifie que nulle coexistence n’est possible dans notre état avec une minorité barbare, à la foi ancrée dans le Djihad et qui pourrait, en abandonnant le sol du seul Etat juif, être ressortissante de 22 états arabes.
Ce ne serait qu’un échange de population comme le monde en a vécu de nombreux exemples jusqu’à ces dernières années. Ce ne serait certainement pas moins légitime que l’évacuation des juifs du Gouch Katif. S’il parait naturel d’exiger la disparition des réimplantations juives sur la terre d’Israël que des post sionistes inconscients et dangereux veulent livrer aux mains d’un futur Hamasland, pourquoi ne pas exiger la même mesure des arabes habitant notre territoire ? Et vite !
Jacques Kupfer