Trump consacre la Jordanie
La Jordanie a ressuscité ses revendications sur la souveraineté de la Cisjordanie alors que l'OLP continue de refuser de négocier avec Israël sur le plan qui reste à révéler.
Par David Singer
La visite de trois jours du conseiller en sécurité nationale du président Trump, John Bolton, en Israël la semaine dernière indique que la Jordanie remplacera l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) en concluant des négociations avec Israël pour la souveraineté territoriale en Judée-Samarie, Jérusalem et Gaza ("les territoires disputés") sous le plan de paix de Trump.
"Tout d’abord, l’unité de la Cisjordanie avec la Rive Est a été officiellement et constitutionnellement adoptée le 24 avril 1950. Personne ne conteste ce fait. La Constitution du pays à l'époque était la Constitution de 1952, qui stipulait sans ambiguïté qu'aucune partie du Royaume ne serait cédée, point final. Cette disposition prend la décision de 1988 de couper toutes les relations juridiques et administratives entre les deux banques, ne parvenant pas à céder la Cisjordanie à quelque parti que ce soit. Toute autre interprétation de la décision politique de 1988 est absolument intenable sur le plan constitutionnel. "
Pourtant, Will lui-même avait écrit dans le Washington Post le 17 avril 1987: "Le 14 mai sera le 30ème anniversaire de la fondation de l'Etat d'Israël, le 6 juin marquera le 20ème anniversaire de la guerre des six jours. La Cisjordanie a été détenue par Israël plus longtemps que la Jordanie, l’agresseur de 1967, qui s’est depuis présenté comme la partie lésée. Aujourd'hui, comme chaque jour depuis 1948, la clé de la paix est la négociation directe entre la Jordanie et Israël, et non un comité "
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cherche depuis des décennies des négociations directes avec la Jordanie, affirmant à l'Assemblée générale des Nations Unies le 11 décembre 1984: " Clairement, en Palestine orientale et occidentale, il n'y a que deux peuples, les Arabes et les Juifs. De même, il n’ya que deux États dans cette région, la Jordanie et Israël. L’État arabe de Jordanie, qui compte environ trois millions d’Arabes, ne permet pas à un seul Juif d’y vivre. Il contient également 4/5 du territoire initialement attribué par le prédécesseur de cet organe, la Société des Nations, au foyer national juif. L’autre État, Israël, a une population de plus de quatre millions d’habitants, dont un sixième est arabe. Il contient moins de 1/5 du territoire attribué à l'origine aux Juifs dans le cadre du mandat .... On ne peut donc pas dire que les Arabes de Palestine manquent d'un État à eux. La demande d'un deuxième Etat arabe palestinien en Palestine occidentale et d'un 22ème Etat arabe dans le monde,