Israël rejette l'offre russe de maintenir les forces iraniennes du Golan

Israël rejette l'offre russe de maintenir les forces iraniennes du Golan

Par Reuters et le personnel d'Algemeiner

https://www.algemeiner.com/2018/07/23/israel-rebuffs-russian-offer-to-keep-iranian-forces-from-golan/

Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien  ​​​​​​​

Israël a  repoussé lundi une nouvelle offre russe visant à éloigner les forces iraniennes en Syrie de la ligne de cessez-le-feu du Golan, a déclaré un responsable  israélien, compliquant la tentative de Moscou de stabiliser le pays alors que la guerre civile faiblit.

Le dernier désaccord est apparu lors d'une réunion entre  Israël et le Premier ministre Benjamin Netanyahu et une délégation russe de haut rang envoyée à Jérusalem alors que les forces gouvernementales syriennes mettaient en déroute les rebelles près du Golan.

La vigilance d' Israël a été soulignée par le lancement de son dernier bouclier antimissile, soutenu par les États-Unis, contre des roquettes qui, selon lui, ont été tirées depuis la Syrie, mais qui ne respectaient pas les lignes du Golan.

Lors d'une rencontre lundi avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Netanyahou a décliné l'offre russe de garder les forces iraniennes à 100 kilomètres de la frontière, selon un responsable  israélien qui a requis l'anonymat.

Le responsable a déclaré que Netanyahou a déclaré à M. Lavrov: "Nous ne permettrons pas aux Iraniens de s'établir même à 100 kilomètres de la frontière".

Israël  avait précédemment rejeté la proposition russe de maintenir les forces iraniennes à 80 kilomètres de la frontière, selon des responsables  israéliens .

Les responsables russes n'ont pas eu de réponse immédiate à la rencontre entre Netanyahou et Lavrov et le chef des forces armées, le général Valery Gerasimov.

Netanyahu a eu des entretiens avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou le 11 juillet.  Israël craint que le président syrien Bashar al-Assad, un vieil adversaire ne défie un accord de démilitarisation de 1974 sur le Golan ou permette à ses alliés iraniens et libanais de se déployer.

La Russie a dit qu'elle voulait voir la séparation des forces sur la frontière préservée. Le député de Lavrov, Grigory Karasin, a déclaré aux médias russes que le voyage du ministre des Affaires étrangères était "urgent et important".

Avant la réunion, Netanyahu a dit qu'il dirait aux envoyés qu'Israël insiste pour que l'accord de séparation des forces entre nous et la Syrie soit honoré, car ils ont été honorés pendant des décennies jusqu'à ce que la guerre civile en Syrie éclate ".

Il a également réaffirmé qu'Israël  continuerait d'agir contre toute tentative de l'Iran et de ses mandataires de s'engager militairement en Syrie. "

Plus tôt, Israël a lancé deux missiles intercepteurs Fronde de David sur des roquettes qui, selon lui, se sont écrasées en territoire syrien et ont fait partie des combats internes.

C'était la première fois qu'Israël utilisait le milieu de gamme Fronde de David, fabriqué conjointement par la firme américaine Raytheon Co. L'incident déclencha des sirènes dans le nord d'Israël et sur le Golan, envoyant de nombreux habitants aux abris.

Tout au long de la journée, des témoins de Reuters sur les hauteurs du Golan ont entendu des explosions et ont vu des panaches de fumée s'élever du territoire syrien. Ils ont vu des avions de combat et des hélicoptères dans le ciel depuis leur position à l'ouest de la ville syrienne de Nawa.

Une source  israélienne informée de l'activation de Fronde de David a déclaré que les missiles intercepteurs avaient été lancés à la suite d'une évaluation initiale selon laquelle les deux roquettes SS-21 syriennes arrivaient du côté israélien du Golan.  Lorsque les capteurs  israéliens ont réalisé qu'ils atterriraient du côté syrien, David Sling a reçu un ordre d'abandon pour que les intercepteurs s'autodétruisent dans les airs.

La source a requis l'anonymat car l'armée israélienne n'avait pas encore mené d'enquête formelle. Lorsqu'on lui a demandé si les États-Unis avaient été informés de l'incident, la source a déclaré: "Je suis certain que cela se produira à l'avenir, car il existe des intérêts communs".​​​​​​​​​​​​