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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

Les Palestiniens ont atteint une impasse

1 Mai 2018 , Rédigé par mordeh'ai

Après 100 ans d'affrontements, 70 ans de conflit et un quart de siècle depuis les Accords d'Oslo, censés avoir donné aux Palestiniens la paix et la terre, il semble qu'ils perdent le peu qu'ils ont réussi à obtenir.

Par Eyak Zisser

https://www.israpundit.org/the-palestinians-have-reached-a-dead-end/
Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien
 

Le nombre de résidents de Gaza disposés à participer aux émeutes le long de la barrière frontalière est en baisse, comme on peut le voir dans la manifestation de vendredi dernier. Le Hamas ne cache plus que les manifestations ne sont pas destinées à être des marches tranquilles, mais des tentatives violentes de mener des attaques contre les forces israéliennes et les civils, ainsi que d'endommager la clôture et l'équipement militaire et de brûler les champs et les forêts.

Nous pouvons supposer que, jusqu'au 15 mai, date à laquelle les Palestiniens marqueront la  Nakba  (ou «Catastrophe») de leur déplacement pendant la guerre d'indépendance d'Israël en 1948, la frontière se réchauffera. Le Hamas incitera les Gazaouis à se diriger vers les «marches de retour», rappelant à Israël et au monde entier que les Palestiniens sont toujours engagés dans le rêve du retour, qui signifie en substance la destruction de l'État d'Israël.

 

Alors que le Hamas se prépare à d'autres vagues de violence - puisqu'il n'a rien d'autre à offrir aux habitants de Gaza - l'Autorité Palestinienne à Ramallah est restée muette. Cela est dû en partie aux luttes de pouvoir palestiniennes - surtout la lutte pour la succession de Mahmoud Abbas - mais aussi parce qu'Abbas et ses amis ne veulent pas et ne peuvent pas échapper au piège qu'ils ont refermé sur eux-mêmes lorsqu'ils ont fait un pied de nez aux tentatives de l'administration américaine de relancer le processus de paix.

 

Le mouvement nationaliste palestinien est à l'un des points les plus bas de son histoire. Certains, même parmi les Palestiniens, soutiennent qu'il est arrivé au bout du chemin. Ses objectifs, même les plus minimes, échappent à sa portée. Peu importe ce qui se passe, leur destin est une fois de plus hors de leurs mains et hors de leurs mains, que ce soit l'AP, qui place ses espoirs dans la communauté internationale, ou le Hamas, qui fait son chemin Retour à l'étreinte accueillante de l'Iran.

La célébration des réalisations d'Israël au cours de ses 70 ans d'existence est une excellente occasion pour les Palestiniens de réfléchir à leurs erreurs et à ce qui pourrait les sortir de l'impasse dans laquelle ils se sont trouvés.

Après 100 ans d'affrontements (datant de la déclaration Balfour), 70 ans de conflit (à partir de la guerre d'indépendance de 1948) et un quart de siècle depuis les Accords d'Oslo, censés avoir donné aux Palestiniens la paix et leur propre terre, on dirait qu'ils perdent le peu qu'ils ont réussi à obtenir.

Le mouvement nationaliste palestinien était toujours une image miroir du sionisme;  en d'autres termes, il est né de et en réponse à l'avènement du sionisme. Cela signifie que la bataille contre l'idée sioniste et le désir de servir d'antithèse à tout ce qu'Israël symbolise étaient et sont simplement un dénominateur commun, plutôt qu'un élément déterminant de l'identité palestinienne. Cela ne suffit pas à soutenir un mouvement national victorieux et à le mener au succès.

Il semblerait que les sources de la faiblesse palestinienne n'ont jamais changé: l'absence d'identité nationale qui surpasse la tribu, le clan ou le village, et n'est rien de plus qu'un rejet de l'autre (le sionisme); l'absence de toute direction légitime et efficace qui trace une voie et convainc le public de le prendre; une économie faible; radicalisation religieuse; et, surtout, dépendre des autres pour sauver les Palestiniens de leur détresse. 

De 1948 à 1967, les Palestiniens mirent leurs  espoirs dans les nations arabes.  Pour l'AP, c'est maintenant la communauté internationale - cette même entité vague et amorphe dont nous avons vu l'efficacité en Syrie, et pour le Hamas, en Iran et en Turquie.
 

Incidemment, c'est une réalité difficile pour Israël parce que cela signifie que l'espoir qu'un jour Israël trouverait un partenaire palestinien pour un accord de paix ou dans le cas de Gaza, une trêve, est un faux.

 

Il est difficile de penser que les Palestiniens dans leur situation actuelle sont capables de faire des compromis, et encore moins de faire un compromis acceptable pour Israël, qui est le côté le plus fort. Cela signifie aussi qu'à l'avenir, la balle est dans la cour d'Israël quand il s'agit de son approche envers les Palestiniens, et il est douteux que les Palestiniens souhaitent ou puissent prendre part au jeu.

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