Pourquoi personne n'a tiré pour stopper la voiture-bélier palestinienne qui a tué deux soldats israéliens?

Par Debkafile

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Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien ​​​​

Un officier israélien et un conscrit ont été tué en train de sécuriser une autoroute dans le nord de la Samarie Ce vendredi 16 mars 2018. Un troisième est dans un état critique samedi après une intervention chirurgicale pour un grave traumatisme crânien; un quatrième a subi des blessures «modérées» à ses membres inférieurs. Les quatre soldats israéliens sécurisaient l'autoroute à l'extérieur de Mevo Dotan, à 8 km de Jénine, dans le nord de la Samarie, lorsque Alla Kabha, 26 ans, du village de Barta'a, a délibérément écrasé sa voiture à grande vitesse dans un groupe de soldats.

Tôt samedi, les hauts gradés de Tsahal ont visité les lieux de l'attaque: le chef d'état-major, le lieutenant-général. Gady Eisenkot a reçu un briefing, accompagné du nouveau commandant du commandement central de Tsahal, le général de division. Nadav Padan; Le Coordonnateur du gouvernement dans les territoires (COGAT), le général de division Yoav Mordechai; Chef du Commandement du Front intérieur, Maj.-Gen. Tamir Yadai; et Commandeur de la Division de Judée-Samarie, Brig. Eran Niv.

IDF Chief of Staff Eisenkot sur la scene de l'attaque(Photo: IDF Spokesman's Office)

Pendant ce temps, le porte-parole de l'armée a annoncé que la fermeture du village de Barta'a avait été levée plus tôt, et que des perquisitions avaient été effectuées. Puis vint l'annonce que le frère du terroriste avait été arrêté pour interrogatoire, que sa maison avait été désignée pour l'équipe de démolition, et que les permis de travail en Israël avaient été révoqués pour une soixantaine de membres de sa famille élargie. 

La route 585 qui dessert les communautés israéliennes dans la région a été rouverte pour le trafic palestinien, bien que des barrages routiers aient été installés pour contrôler les voitures qui passaient. La politique de «retour à la normale» du général Eisenkot bat son plein quelques heures après une attaque meurtrière, laissant trop de questions sans réponse. 

Les sources militaires de DEBKAfile demandent ce qui suit:

1. Qu'est-il exactement arrivé? Il a été rapporté que les quatre soldats capturés par la voiture en excès de vitesse venaient juste de descendre de leur jeep de patrouille. Deux étaient debout à l'avant du véhicule, et deux sur le côté face à la route. La voiture palestinienne semble avoir heurté le premier groupe, puis s'est renversée et s'est retournée pour frapper les deux autres, une manœuvre qui a dû prendre plus de quelques secondes. Pourquoi aucun des autres membres de l'unité n'a tiré sur le conducteur pour arrêter l'attaque?
2. Pourquoi une seule jeep était-elle en patrouille au lieu de la paire réglementaire?
3. Le poste de garde "pillbox" était-il en dessous de l'attaque? Et si oui, pourquoi les soldats n'ont-ils pas ouvert le feu sur le véhicule palestinien déchaîné? Le poste de garde était vraisemblablement équipé de l'équipement de surveillance électronique de régulation pour suivre les mouvements suspects dans les environs. Pourquoi l'attaque n'a-t-elle pas été prévenue?
4. Immédiatement après l'événement, le service de sécurité du Shin Bet a soudainement publié un tas de statistiques: L'année dernière, le service avait déjoué 2 000 attaques terroristes «isolées». Ce communiqué avait-il pour but de minimiser l'attaque meurtrière contre les voitures comme un acte de plus d'un solitaire - même avant qu'une enquête sérieuse ne soit lancée et avait une chance d'établir si Alla Kabha agissait au nom d'une organisation terroriste?