Feux et Hezbollah
Par JPOST EDITORIAL
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Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.com reproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif
Israël devrait se préparer à un scénario dans lequel il ne reçoit aucune aide de la communauté internationale.
Ces derniers jours la nation a fait face au pires feux de broussailles de son histoire. Presque mille hectares de forêts et de zones rurales ont été détruits dans Zichron Ya’acov, Neveh Shalom, Modi’in, Neveh Ilan et Nataf. Des dizaines de milliers d'israeliens ont été évacué de leurs maisons seulement dans la région de Haifa.
Les forces de lutte contre l'incendie d'Israël ont été à court de personnel et ont lutté jour et nuit pour arrêter les flammes de leur dissémination.
L'étranger a fourni un soutien important tant en équipement qu'en pompiers. Lors de désastres naturels – même quand beaucoup de feux semblent avoir été le résultat d'incendie volontaire – les nations s'entraident. Les Israéliens ont reçu de l'aide des Palestiniens et des Turcs comme si les différences politiques qui entachent normalement nos relations n'ont pas empêché l'aide.
Heureusement, il n'y a pas eu de blessés. C'est un exploit du succès des pompiers et d'autres équipes d'interventions rapides.
Que serait'il arrivé si les équipes d'urgence d'Israël avaient été forcé de s'occuper d'un feu de brousse à grande échelle et faire face à une offensive de missiles lancés par le Hezbollah depuis le Liban sud? Ce n'est pas un scénario invraissemblable. Selon la saison, un barrage de fusées et de missiles atterrissant sur Israël pourrait susciter facilement un incendie majeur plus important que celui qui s'est étendu à travers la nation au cours de ces derniers jours. Si les fusées des Katyusha atterrissaient dans de la broussaille sèche suite à une longue période de sécheresse et par temps de grands vents, ils auraient pu provoquer facilement d'énormes feux.
A la différence de la situation actuelle, Israël n'aurait pas eu la sympathie des nations du monde – pas celle des Palestiniens et ni celle des Turcs et pas les nations plus sympathiques auraient été défavorables d'entrer dans une zone de guerre pour venir en aide à l'Israël.
Quand Israël fait face à ce qui est perçu comme un désastre naturel le monde est plus ouvert de venir au secours d'Israël.
Par contre quand Israël est dans un conflit militaire avec une nation arabe, le monde est beaucoup moins proche.
acte d'agression qui amènerait Israël dans un autre conflit militaire prolongé sur sa frontière du Nord, et la communauté internationale ne résisterait pas de dénoncer Israël d'oser se défendre. C'est ce qui est arrivé peu de temps après le déclenchement de la Deuxième guerre du Liban de 2006.
Et si Hezbollah devait lancer une offensive de missiles et de fusées à grande échelle contre Israël, la réponse israélienne serait particulièrement dévastatrice, pas parce qu'Israël voudrait détruire le Liban sud, mais parce que le Hezbollah a placé à dessein une grande partie de son arsenal balistique dans des régions à fortes populations civiles.
Prenant la parole la semaine dernière à la Conférence Diplomatique du Jérusalem Post à Jérusalem, le Brig-général. Ram Yavne, chef de la Division Stratégique de TSAHAL, a averti qu'un tiers d'armes du Hezbollah est caché dans ou sous des maisons privées dans des villages Shi'ite du Liban du sud.
“Cette utilisation de civils comme boucliers humains doit être condamnée”, a prévenu Yavne.
C'est cela, compte la-dessus.
Juridiquement et moralement Israël aurait le droit de détruire ces maisons comme un moyen de sa défense contre une frappe du Hezbollah. Mais le monde ne reconnaîtrait jamais que Hezbollah – pas Israël – supporterait la responsabilité des conséquences tragiques
Israël devrait se préparer donc à un scénario où il ne recevrait aucune aide de la communauté internationale pour éteindre les incendies provoqués par les fusées du Hezbollah.
Cela veut dire qu'Israël doit étoffer l'Autorité contre les Incendies et le Sauvetage des victimes en augmentant le nombre de pompiers, en développant la flotte d'avions de lutte contre le feu (Canadair) et en acquérant de plus gros porteurs d'eau qui seront utilisés pour éteindre les feux.