Les désordres en Cisjordanie sont le résultat de l'échec d'Abbas à préparer l'Autorité palestinienne à la structure d'un Etat.
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Par le personnel du TheTower.org
http://www.thetower.org/3844-expert-west-bank-disorder-result-of-abbas-failure-to-prepare-pa-for-statehood/
Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.com reproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif
L'échec de l'Autorité palestinienne «à se construire comme une entité de type étatique» est à l'origine des troubles en cours dans les territoires de Cisjordanie sous son administration, Pinchas Inbari, un correspondant des affaires arabes de longue date pour la radio israélienne, a écrit dans une analyse publiée mercredi par le Jerusalem Center for public Affairs.
Au cours des dernières semaines, au moins cinq Palestiniens, dont deux policiers, ont été tué à la suite de luttes intestines entre factions à Naplouse. L'homme soupçonné de diriger l'attaque de tir sur les officiers a ensuite été arrêté et battu à mort par les forces de sécurité palestiniennes.
Ces incidents, qui ont été accompagné par des cas de «vandalisme », incendies criminels de voitures, fusillades pendant la journée, et bloquage de routes avec des pneus enflammés,« ces actions sont symptomatiques des "conditions anarchiques " à Naplouse», a écrit Inbari.
Alors que les craintes de l'Autorité Palestinienne de perdre le contrôle de la Cisjordanie et de lui permettre de «revenir à la règle de clans» elle a été réticente à envoyer ses forces dans des camps de réfugiés de Naplouse, de peur de faire face à une opposition violente. Les camps sont des bastions d'al-Aqsa Brigades des Martyrs, un groupe terroriste créé à la veille de la deuxième Intifada comme la branche armée du Fatah, le parti actuellement dirigé par le Président de l'AP Mahmoud Abbas.
«En tant que stratégie de lutte contre Israël, l'Autorité palestinienne a essayé de se mettre à niveau d'un État dans les instances internationales et les Nations Unies » a observé Inbari. " Elle n'a pas, cependant, pris soin de se construire comme une entité quasi étatique, et à l'heure actuelle son manque de cohésion nationale constitue une menace pour son existence."
La prudence de Inbari fait écho à des sentiments exprimés par d'autres experts sur les menaces posées par les rivalités et la corruption des factions de l'Autorité Palestinienne. Grant Rumley, chercheur à la Fondation pour la Défense des Démocraties, a averti en mai que le refus de l'Occident de contester Abbas «de plus en plus autocratique» pourrait avoir un effet dévastateur sur les perspectives à long terme pour un Etat palestinien viable.»
Quelques jours plus tard, le correspondant des affaires palestiniennes de longue date Khaled Abu Toameh a observé que les luttes intestines au sein de l'Autorité érodaient sa crédibilité et empêchaient les aspirations palestiniennes d'être réalisés.. "Plutôt que de chercher à améliorer la vie des Palestiniens, les dirigeants du Fatah passent leur temps à dépenser beaucoup et à jouer aux gangsters, et en règlant des comptes». " Il a écrit pendant ce temps, Abbas continue son galimatias de mensonges avec la communauté internationale en répétant que lui et sa faction du Fatah sont prêts pour un Etat souverain."
Dans Devons-nous vraiment parler de la corruption, qui a été publié dans l'édition de décembre de 2013 dans The Tower Magazine, par Jonathan Schanzer qui a observé :
Il semble clair que, en dépit d'être rejeté à la fois par le bulletin de vote et par le fusil, Abbas n'a pas réussi à apprendre sa leçon. Il n'a pas réussi à réformer l'Autorité palestinienne dysfonctionnelle et ne montre aucun signe de tenter de le faire dans un proche avenir. Et l'Occident, accro au rétablissement de la paix du haut vers le bas, montre peu d'intérêt pour aider véritablement le peuple palestinien à atteindre un gouvernement dédié à la coexistence avec Israël, ni un gouvernement qui construirait une société civile ouverte, juste et transparente et un système juridique nécessaire pour construire un état réussi .