La reculade d'Obama dans les négociations du Nucléaire Iranien
Les mollahs tirent les ficelles, alors que le Président capitule.
Par Ari Lieberman
http://www.frontpagemag.com/fpm/259243/obama-folds-iran-nuke-negotiations-ari-lieberman
Adaptation Mordeh'aï pour malaassot.com reproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif
Deux jours avant le 30 juin date limite pour un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire, des responsables américains et européens ont annoncé que la date limite serait reportée encore une fois, marquant pour la troisième fois la capitulation des États-Unis face aux Iraniens. On a senti, le désespoir, la faiblesse et l'indécision américains, les iraniens ont une fois de plus réussi à rouler et déjouer l'administration Obama.
L'extension vient à la suite d'une embarrassante lettre bipartite du 24 juin signée par un groupe de dix-neuf diplomates éminents, des législateurs, des décideurs et des experts mettant en garde l'administration Obama que le deal émergent avec la République islamique d'Iran " ne peut pas répondre à la norme de l'administration d'un "bon"accord". Il a été également noté qu'il fallait pour Obama se pencher sur les machinations régionales délétères de l'Iran et son désir d'établir une hégémonie chiite, quelque chose que l'administration Obama a inexplicablement choisi d'ignorer. La lettre représente un acte d'accusation cinglant de manipulation des pourparlers iraniens de la part d'Obama et cela est particulièrement vrai si l'on considère que cinq des signataires étaient d'anciens fonctionnaires de l'administration Obama ou autrement ont eu des liens à la maison blanche d'Obama.
Ceux qui ont signé la lettre ont de bonnes raisons d'être concernés et de s'inquiéter. Obama a clairement signalé aux mollahs, qu'il a écarté l'option militaire et a grand besoin d'un accord, de n'importe quel accord. Cet affichage absurde de faiblesse a gravement compromis la position de négociation des Etats-Unis.
Dans un signe de davantage de capitulation de l'Ouest le canal1 d'Israël a indiqué que le groupe 5 + 1 n'insistera plus sur les inspections des installations nucléaires dans le cadre d'un accord sur le programme d'armement nucléaire de l'Iran faisant fi de l'intégralité de l'accord. Sans ces garanties, l'accord vaut tout autant que d'unilatérales assurances iraniennes de bonne conduite, c'est-à-dire à zéro. En outre, l'administration a substantiellement colportés avec insistance que les Iraniens disent la vérité sur leurs dernières avancées atomiques militaires. Une telle comptabilité est cruciale pour donner une meilleure idée sur les dimensions militaires du programme nucléaire iranien et de jauger à quel point les iraniens sont à concevoir et à développer une bombe nucléaire. Qui à son tour, pourrait aider au calcul de la période de ce que l'on appelle en petits groupes, le temps nécessaire pour l'Iran d'assembler une bombe une fois acquise une quantité suffisante de matériaux utilisables.
Le chef de la nation a probablement plus à perdre d'un mauvais accord avec les mollahs,il a également abordé l'évolution inquiétante concernant les pourparlers nucléaires de l'Iran apparemment interminables. Netanyahu premier ministre d'Israël a fait remarquer que ".. .ce à quoi nous assistons l'augmentation des demandes de la part de l'Iran et les concessions des grandes puissances qui sont également en augmentation, en accord avec la pression iranienne. Cet accord va être un mauvais accord, un accord du pire et qui s'aggrave de jour en jour. En effet, il pose des jalons d'un Iran qui va être non seulement une grande puissance avec une ou deux bombes nucléaires, mais avec un arsenal illimité dans une dizaine d'années avec la possibilité de réaliser plusieurs bombes atomiques au préalable, en violant la surveillance qui, en tout cas, est une véritable passoire. Avant tout, en plus de cela, l'accord donne également à l'Iran plusieurs milliards de dollars, apparemment des centaines de milliards de dollars, dans un bref délai, ce qui lui permettra de financer son agression croissante... »
L'évaluation de Netanyahu est précise et le cas échéant, sous-estime la capitulation totale de Obama face aux demandes et des transgressions iraniennes. Les Iraniens ne bougent pas sur la question des inspections sans entrave et réclament la fin immédiate de sanctions à l'issue des pourparlers, qui se traduirait par une infusion de trésorerie immédiate de milliards de dollars qui seraient presque certainement dépensés à la création encore de plus de méfaits régionaux et de casses-tête pour les États-Unis.
Malgré leur histoire bien connue de tromperie, d'invention et d'obscurcissement, les mollahs ont réussi à contraindre l'administration Obama de reconnaître leur "droit à enrichir de l'uranium," ils ont réussi à forcer le P5 + 1 de leur permettre d'entretenir leurs infrastructures nucléaires, y compris leurs réacteurs à eau lourde à Arak et ont réussi à exclure des pourparlers toutes les dautres questions auxiliaires y compris la recherche et le développement des missiles balistiques et ont poursuivi leurs efforts de déstabilisation de la région iranienne.
En outre, au lieu de tenir les Iraniens responsables pour leurs violations flagrantes du Plan d'Action conjoint, l'administration Obama a adopté une politique de balayer sous le tapis ces vérités incommodes et flagrantes. Depuis la signature du JPOA, les iraniens l'ont violé pas moins de quatre reprises. Les transgressions comprennent une augmentation de 20 % des stocks de combustible nucléaire, une tentative d'acheter des compresseurs pour applications nucléaires avec de la paperasse frauduleuse, du gaz UF-6 alimentant des centrifugeuses IR-5 très avancées et d'acheter des composants nucléaires pour leur facilité le plutonium à Arak.
A chacune de ces occasions, l'administration Obama d'une manière presque risible déclassé la gravité des violations incitant David Frum d'Atlantique de noter ironiquement sur Twitter que "la chose vraiment terrible de la conversation pour ce Département d'État c'est tout le tournoiement, qu'il faut faire au nom du gouvernement de l'Iran". Ce sentiment se fait l'écho des observations précédentes faites par le sénateur Démocrate Robert Menendez qui a fidèlement noté que postes de l'administration sur le son de l'Iran "comme points de discussion qui sortent directement de Téhéran". Ce qui est également digne de remarque, c'est que ces commentaires anti-administration ne viennent pas des détracteurs de la droite traditionnelle de Obama mais plutôt de ses partisans de base qui sont lentement venus à bout avec le fait que l'administration semble préconiser ce qui est le mieux pour les mollahs de la République islamique plutôt que les intérêts américains.