Leçons de l'opération bordure de protection: Israël doit moins compter moins sur les armes US
Israël doit moins compter sur les armes US après qu'Obama ait stoppé les envois d'armes en pleine bataille de Gaza
Par Raphael Poch
http://www.breakingisraelnews.com/23039/Lessons-Operation-Protective-Edge-Israel-Rely-less-US-Arms-Obama-Halts-Weapons-shipments/#92cSgrXeQWLToD2z
Adaptéé par Mordeh'aï pour malaassot.com
Suite à l'embargo temporaire placé par l'administration Obama sur les livraisons d'armes à Israël au cours de l'opération bordure de protection, Israël prend des mesures pour ne pas avoir à dépendre de la bonté des étrangers dans l'avenir.
Des fonctionnaires du ministère israélien de la défense qui ont souhaité garder l'anonymat ont dit à NRG qu'Israël se concentrera plus sur le renforcement de sa propre fabrication interne d'armement.
Les sources ont expliqué que le ministère de la défense est arrivé à la conclusion que les industries ne devront plus développer ou fabriquer de l'armement sensible aux États-Unis plus longtemps. Cette décision intervient en réponse à la décision de l'administration Obama de stopper les armes indispensables pour Israël pendant une période de guerre.
Le coût de fabrication et du développement des armes retomberont maintenant sur les contribuables israéliens plutôt que d'étre déduit de la subvention de l'armée qu'Israël reçoit des États-Unis.
Israël aura à faire face également à la fabrication et au développement de ses propres missiles pour remplacer les missiles fournis par les Etats-Unis.
La décision n'affecte pas sérieusement la situation sécuritaire d'Israël, mais pointe vers un gouffre grave dans les relations diplomatiques entre Israël et les Etats-Unis. Après l'opération bordure de protection, Israël a été obligé de se rendre compte qu'il ne peut plus dépendre des États-Unis lors d'une période difficile.
Le Wall Street Journal parle pour la première fois de l'embargo sur les armes d'Obama comme ne s'appliquant seulement qu'aux Missiles Hellfire pendant la dernière guerre. Cependant, NRG a révélé que l'administration américaine a rompu aussi tout contact avec la délégation israélienne chargée de sécuriser les munitions. La rupture de contact a duré pendant des jours, au cours de laquelle les États-Unis ont refusé d'autoriser des munitions d'être transférées en Israël.
La crise a commencé quand les États-Unis ont accusé Israël de ne pas prendre suffisamment de précautions afin d'éviter les pertes civiles dans la bande de Gaza, environ dix jours après le début de l'opération bordure de protection. NRG a signalé qu'il semble maintenant que l'ordre d'arrêter le chargement de munitions provenait de la Maison Blanche elle-même. Des mesures similaires ont été prises au cours de la guerre du Kippour en 1973, ainsi que pendant celle du Liban en 1982.
En raison du refus de livrer des armes, la dépendance aux munitions américaines doit être revisitée au plus haut niveau en Israël. Une des options possibles explorées par les responsables de la défense est celle sur le stock d'armes faites en Amérique vers le haut fait avant tout conflit en tandem avec le développement des munitions pour remplacer celles faites aux États-Unis, par des munitions faites à la maison.
Des offres de plusieurs milliards de shekels ont déjà été soumises à Israel Air Force Industries et à Rafael Industries, deux entreprises de défense israélienne majeures. Il est à espérer que ces entreprises d'armement seront en mesure de remplacer celles des U.S.A, selon la demande faite par le gouvernement.
En dépit de ses critiques envers Israël, les États-Unis a continué d'appuyer le projet de défense antimissile Iron Dome et a payé pour la majorité des batteries Iron Dome actuellement déployées autour d'Israël sur un budget spécial qui se trouve dans les aides financières régulières que les États-Unis fournissent à Israël sur une base annuelle. L'aide financière est utilisée pour les dépenses de gros achats comme ceux d'avions de chasse F-35.