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Malaassot - le blog de mordehai              -           ! ברוך הבא

23 ans après Kerry visite le pays où Israël a affiché sa tolérance

21 Mai 2014 , Rédigé par mordeh'ai

par Spyridon Mitsotakis

http://www.frontpagemag.com/2014/spyridon-mitsotakis/kerry-visits-the-place-israel-proved-its-tolerance-23-years-ago

Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com

 

Il est ironique que, dans l'envol  de ses commentaires de « l'apartheid », le Secrétaire d'État John Kerry commence en mai une visite à Addis-Abeba (Éthiopie). C'est dans cette ville même, en mai 1991, que héroïquement, Israël a démontré qu'il n'y avait rien de semblable à ce que Kerry avait déclaré.

ethComme l'indiquait l'éditeur Eric Breindel de la page éditoriale du New York Post, le 30 mai 1991 :
 
Le gouvernement d'Israël, a réussi à rassembler les Juifs éthiopiens de tout le pays dans les environs d'Addis-Abeba au cours de dizaines de mois, les a transporté (pratiquement toute la communauté juive éthiopienne) et mis en sécurité en Israël. L'opération s'est déroulée dans le secret absolu. Plus de quatorze mille Juifs éthiopiens, appelés Falashas (émigré, exilé, séparé) – ont été transportés, au cours d'une période de trois jours, vers une terre qu'ils n'avaient jamais vu.

 

La raison?
 
Le gouvernement éthiopien – de l'époque pro-soviétique et n'est pas particulièrement bien disposé envers les Falashas – s'effondrait. Les forces rebelles étaient à huit km d'Addis-Abeba, lorsque le pont aérien a commencé.

 

Bien sûr, les Juifs éthiopiens, sont des noirs – noirs comme les autres éthiopiens. (Et la plupart des Israéliens, sont naturellement, Caucasiens). Mais les Falashas, parce qu'ils s'identifient comme Juifs, étaient susceptibles, de l'avis des analystes de l'extérieur, dont les responsables du département d'Etat – être « très vulnérables » dans des circonstances politiques agitées.

 

Cette condition, historiquement, n'est pas nouvelle pour les Juifs. Plusieurs fois tout au long de leur histoire, les Juifs ont été – pour dire le moins – « vulnérables ». Et ils n'ont eu aucun refuge vers lequel s'enfuir.

 

Ce qui est différent aujourd'hui ?  Le Sionisme: l'existence d'un État juif.
 
Breindel a été l'un des champions de la bataille pour abroger à l'ONU « Le sionisme est  raciste » de la résolution de 1975. Dans cette colonne, il saisit l'occasion de ce sauvetage dramatique et il le jeta à la face des ennemis d'Israël :

 

En fin de compte, les Juifs éthiopiens – « Juifs noirs » qui font remonter leur lignée au Roi Solomon – ont été sauvé par leurs frères qu'ils n'avaient jamais vu, dont certains ont risqué leur vie pour ramener les Falashas vers une terre dont ils n'avaient seulement rêvé.
 
Il n'y a qu'un seul mot qui décrit cette entreprise extraordinaire : Sionisme.
 
Lire les bulletins de nouvelles, regarder des photos, regarder le fait en images, un film est simple: malgré les résolutions de l'ONU, le Sionisme – ou que ce soit d'autre peut ou peut ne pas être – n'est pas « une forme de racisme ».

 

Quelques mois plus tard, l'Union soviétique s'est effondrée. L'ONU, incapable de résister à l'attaque rhétorique de Breindel et de ses alliés, combiné avec la force d'alors - l'Assistant secrétaire d'État américain John Bolton, faisaient abroger la résolution infâme.

 

Cependant, grâce à Kerry, maintenant il va falloir de nouveau recombattre. Le chroniqueur du New York Post, Benny Avni a écrit le 1er mai :
 
Au cours du Conseil de sécurité le débat de cette semaine sur la Mideast, aucun diplomate arabe a raté l'occasion d'utiliser le mot « apartheid » pour décrire Israël. Avec un commentaire de huis clos, Kerry a réussi à inverser l'héroïsme diplomatique de Moynihan d'il y a plus de 20 ans: dire que le « Sionisme c'est du racisme », censé avoir été éradiqué à Turtle Bay en 1991, est de retour avec une vengeance.
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