Liberman: Le Premier Ministre turc Erdogan est le successeur de la propagande nazie Goebbels
Adaptation de Mordeh'aï pour malaassot.com
Le Membre de la Knesset Avigdor Lieberman a déclaré mercredi: les mots remplis de haine et d'exhortation du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan contre Israël ne sont pas sans rappeler la propagande nazie de Joseph Goebbels.
Liberman, actuellement à la tête dela commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, ancien ministre des Affaires étrangères, a repoussé la retenue démontrée par le bureau du premier ministre et du ministère des Affaires étrangères envers la charge de M. Erdogan mardi - qu'Israël était derrière la chute et de la destitution du président égyptien Mohamed Morsi.
Il a dit que : "Tout celui qui a entendu les paroles d'Erdogan pleines de haine et d'incitation à la haine comprendra sans doute que nous parlons du successeur de Goebbels", du procès Dreyfus, et du Protocole des Sages de Sion,
.Liberman, qui s'est opposé à tout type d'excuses à la Turquie au cours de 2010 concernant l'affaire du Mavi Marmara, a déclaré que ceux qui l'avaient «attaqué» lui et son parti pour cette prise de position doivent "tirer les conclusions et faire leur introspection."
Le Premier ministre Binyamin Netanyahu avait présenté ses excuses à Erdgoan en Mars - à l'instigation du président américain Barack Obama - des erreurs de fonctionnement qui peuvent avoir conduit à la perte de vies sur le navire qui avait tenté de briser le blocus naval de Gaza en 2010.
Lieberman a fait ces commentaires lors d'une tournée à Arad.
Erdogan, lors d'une réunion de son parti AKP à Ankara mardi a évoqué les développements en Egypte et dit: «Qui est derrière [éviction de Morsi]? C'est Israël. Nous avons [un] document entre nos mains. "
Le document, est paru, c'était une vidéo d'une discussion qui s'est tenue à l'Université de Tel Aviv sur le printemps arabe en Juin 2011 entre Tzipi Livni, la chef de l'opposition et aujourd'hui ministre de la Justice, et l'intellectuel juif français Bernard-Henri Lévy.
Lévy, au cours du symposium, a déclaré: «Si les Frères musulmans arrivent en Egypte, je ne dirai pas que la démocratie le veut, nous allons donc vers le progrès de la démocratie. Bien sûr que non. La démocratie, est encore une fois, ce n'est pas seulement des élections, c'est aussi des valeurs ".
Lévy a déclaré que la prise de contrôle de Gaza par le Hamas " était [un] putsch, un coup d'Etat démocratique, mais un coup d'Etat. Hitler en 1933 avait fait lui aussi, un coup d'Etat démocratique, mais un coup d'Etat ".
Interrogé par le modérateur, Ethan Bronner, ancien correspondant à Jérusalem du
New York Times, s'il allait exhorter l'armée égyptienne à intervenir contre les Frères musulmans s'ils veulent gagner une élection légitime, Lévy a déclaré: "Je vais exhorter la prévention de leur arrivée au pouvoir, mais par toutes sortes de moyens ".
Citant cette discussion, M. Erdogan a dit: " Les Frères musulmans ne seront pas au pouvoir, même s'ils gagnent les élections, parce que la démocratie n'est pas la boîte de scrutin. C'est ce qu'ils avaient dit à l'époque ".
Les États-Unis et l'Egypte ont condamné les propos d'Erdogan. Liberman a également appelé l'UE à condamner Erdogan pour ses paroles.
Gil Hoffman a contribué à cet édito