Le Processus de Paix de Kerry est en train d'imploser
Par David Hornik
http://frontpagemag.com/2013/davidhornik/kerrys-peace-process-exploding/
Adaptation : Mordeh'aï pour le blog malaassot.com ©5774
Samedi soir, un terroriste palestinien s'est introduit dans le village israelien de Psagot, au nord de Jérusalem, près de Ramallah, et a soit tiré ou poignardé une fillette de neuf ans, Noam Glick. Noam a été transporté à l'hôpital à Jérusalem, et, heureusement, est dans un état stable.
Le terroriste a, cependant, s'est fondu de nouveau dans la population palestinienne et n'a pas encore été arrêté, et l'attaque faisait partie d'un aperçu.
Alors que l'assassin de Hazan a été rapidement appréhendé, le sniper dont balle a tué Kobi est encore recherché.
En attendant, il a été dévoilé vendredi que les attaques terroristes de toutes sortes ont augmenté "de façon spectaculaire" en Septembre, avec un total de 133 (y compris, encore une fois, un grand nombre de jets de rochers-et de bombes incendiaires), comparativement aux 68 attaques du mois d'Août.
En Juillet dernier elles n'étaient que de 29, avant que le nouveau cycle de pourparlers de paix israélo-palestinien ait été lancé à Washington. Il a fallu des mois de forte pression sur les deux parties par le nouveau secrétaire d'Etat, John Kerry, pour atteindre ce résultat.
Sous la pression des américains les israéliens ont acquiescé à la demande de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour que les pourparlers soient accompagnés par la libération de 104 terroristes "pré-Oslo" (pré-1993), comprenant des meurtriers d'hommes, de femmes et d'enfants d'Israël. Un premier lot de 26 a été libéré le 13 Août dernier.
La justification donnée pour les négociations et pour la libération à grande échelle des assassins, était que les pourparlers devraient "calmer la rue palestinienne" et pourraient conduire à la paix dans neuf mois, le laps de temps que Kerry a déterminé pour eux dès le début.
Si c'est clair maintenant que la rue palestinienne n'a pas été calmé (sans parler des préparatifs de paix), ce n'est pas la première fois que les pourparlers provoquent une flambée de terrorisme.
Les discussions initiales d'«Oslo» en 1993 ont été suivies par près de trois ans d'attaques terroristes palestiniennes qui ont tué des centaines d'Israéliens. Celles de 2000 pour les pourparlers de Camp David ont été suivi par le plus d'actes terroristes et de morts que celles des cinq dernières années La Deuxième Intifada, a tué environ un millier d'Israeliens.
Il y a des indications, aussi, que le cycle actuel de négociations est responsable de la nouvelle vague de terrorisme.
Il y a deux semaines Khaled Abu Toameh l'expert des affaires palestiniennes a indiqué qu' '"un lien semble exister" entre les deux phénomènes, avec des groupes palestiniens - de la branche armée du mouvement propre d'Abbas, le Fatah, jurant de faire dégénérer le terrorisme et d'arrêter les pourparlers. On savait déjà que toutes les organisations palestiniennes, du Hamas islamiste au Fatah lui-même relativement laïque, sont opposés farouchement aux négociations.
L'attaque de samedi soir à Psagot a suscité de exigences de la part des ministres du Centre-droit et des membres de la Knesset pour que les pourparlers soient stoppés. Silvan Shalom le ministre du Développement de l'Energie et de l'Eau a réclamé qu'Israël reconsidére de nouvelles libérations de prisonniers.
Avec Israël qui fait face aux menaces stratégiques, en particulier à celles de l'Iran à l'est, mais également à l'imbroglio syrien et du Hezbollah au nord, le Premier ministre Binyamin Netanyahu veut s'entendre avec Washington autant que possible et ne prendra pas facilement de telles mesures. Israël, après être entré dans les négociations, il se peut aussi que l'on soit dans un si-on-le fait on-est-condamné, si-on-ne le fait pas, 58% de Palestiniens prédisent une troisiéme intifada si les négociations échouent .
Pour l'instant, cependant, certains points doivent être gardés à l'esprit:
● Bien que la coopération entre Israël et les forces de sécurité de l'Autorité Palestinienne contre un ennemi commun, le Hamas, a été louée comme une réussite et un signe prometteur, il n'y a eu aucune indication de toute coopération que ce soit par les forces de sécurité palestinienne à trouver le meurtrier de Gal Kobi ou du tueur de Noam Glick. La société palestinienne a longtemps considéré ces personnes comme des héros.
● il n'y a eu aucune condamnation de ces actes par les agents de l'Autorité Palestinienne. Une seule fois, s'exprimant en anglais devant un petit groupe à New York, Abbas a fait une condamnation réticente et équivoque..
● Comme Netanyahu l'a soiligné lors de la réunion du cabinet dimanche, "les médias palestiniens continuent de promouvoir l'incitation" à la violence et "l'Autorité palestinienne ne peut pas s'en laver les mains." Le dernier exemple: la page Facebook du Fatah qui a salué le tireur, de la petite fille de 9 ans, l'assimilant à l'assassin de Gal Kobi figure mythique surnommée "le sniper de la Palestine."
● Enfin, dans son discours à l'ONU le 24 Septembre, le président Obama a déclaré que:
A court terme, les efforts diplomatiques de l'Amérique se concentreront sur deux questions particulières: la quête d'armes nucléaires de l'Iran et le conflit israélo-arabe. Bien que ces questions ne sont pas la cause de tous les problèmes de la région, ils ont été une source majeure d'instabilité depuis trop longtemps, et leur résolution peut aider à servir de base pour une paix plus large.
En réalité, le «conflit israélo-arabe" est maintenant en veilleuse, les Etats arabes sunites voient avant tout Israël comme un allié tacite contre l'Iran. Quant à la dimension palestinienne de ce conflit, il n'est pas clair de combien de morts et de blessés, il y aura encore besoin pour que soit entendu que, tant que les Palestiniens verront Israël comme l'incarnation du mal, les pousser vers la «paix» ne fera qu'empirer les choses.