Parmi tous les dangers qui guettent Israél et parmi tous les ennemis qui œuvrent à sa destruction ou en rêvent, l’Iran est certainement le péril le plus
menaçant. Sa volonté désormais avérée même pour les sceptiques d’acquérir le nucléaire militaire, impose à Israël et à ce qui reste éventuellement du monde civilisé, une action défensive et
préventive. Certains théoriciens voudraient nous faire croire que l’équilibre de la terreur permet d’éviter toute confrontation. C’était peut être le cas d’une certaine façon entre l’Occident
et le bloc soviétique où l’équilibre créé par des armes de destruction massive était dissuasif pour les deux parties. Cette logique n’est pas applicable pour un pays musulman où n’existe
aucune rationalité et où l’esprit d’analyse est embué par une religion-idéologie de conquête et de guerre. Les musulmans peuvent trouver dans l’islam la volonté de devenir tous des martyrs et
de déclencher une destruction catastrophique qui sera une « guerre sainte ». Ils peuvent estimer, et d’ailleurs ils en sont persuadés, que la mort de centaines de milliers de « shahid » pour
prix de la destruction d’Israël reste une opération viable. Une fois disparu le rempart que représente Israël pour la défense d’un occident émasculé et inconscient, l’invasion de l’islam
pourra régler le sort de l’Europe anciennement judéo-chrétienne.
Il est évident et les impuissances occidentales le répètent à longueur de discours, qu’il faut empêcher l’accession de l’Iran à la capacité nucléaire militaire.
Ils le répètent mais ne feront rien comme ils n’ont rien fait de réel jusqu’à maintenant. L’Europe qui est née à Munich n’est pas morte à Auschwitz. Elle perdure et son histoire est parsemée
de compromissions et de renoncements.
Daladier a laissé son empreinte et les métastases du quai d’Orsay ont rongé ce qui restait de sain à l’Elysée.
Les sanctions…
Les sanctions économiques ont eu l’effet d’une piqûre de moustique sur un missile blindé et n’ont même pas ralenti la progression iranienne. Seul un virus venu
à point nommé et le taux de mortalité curieusement élevé parmi les ingénieurs iraniens ont permis de ralentir la marche vers l’apocalypse islamique.
L’Europe continuera à pondre des déclarations creuses, inutiles et surtout inefficaces, Obama continuera de tout faire pour freiner Israël et permettre ce qui
pourrait être son véritable dessein de doter l’Islam d’une puissance nucléaire.
Le peuple juif, dans sa partie consciente, sait le tribut payé pour ne pas avoir cru de suite aux menaces à son encontre. Ne pas avoir cru aux discours tenus à
Berlin a causé au peuple d’Israël un holocauste et au monde un cataclysme sanglante et effroyable.
Ne pas croire aux imprécations de l’Adolf de Téhéran ne pas écouter la traduction de ses discours, ignorer ses promesses et ses menaces, oublier les foules en
délire dans les rues iraniennes vociférant contre Israël et l’Occident, risque de nous mener au désastre.
La presse ne cesse de décrire les difficultés que représenterait une attaque aérienne israélienne pour détruire l’infrastructure nucléaire iranienne. Un nombre
impressionnant d’avions de chasse et de bombardiers, le ravitaillement en vol, les bombes capables de percer les bunkers enfouis au plus profond, les radars et la défense anti-aérienne, les
réactions des alliés iraniens dans la région ! Tout cela sans oublier les dizaines et centaines de milliers de missiles, roquettes et obus aux mains des terroristes du Hezbollah, du Hamas et
de l’OLP. Tout cela sans discourir sur la cinquième colonne et ces arabes qui se jucheront sur les toits pour espérer voir pleuvoir les obus sur Israël.
Supposons qu’Israël ait assez de cerveaux, assez de volonté et d’expérience militaire pour pouvoir accomplir une attaque indispensable. Toutes ces théories et
ces exposés des difficultés inhérentes à la destruction du potentiel létal iranien, ne font que refroidir les ardeurs et servir les intérêts des défenseurs de l’Iran et de ces pacifistes
toujours prêts à être vaincus.
L’arme nucléaire…
Il existe pourtant un autre langage que nous pourrions utiliser. Imaginons un instant qu’Israël soit doté de l’arme nucléaire !
Il est évident que l’utilisation d’une bombe atomique serait parfaitement concevable en cas de danger mortel planant sur Israël.
Imaginons encore une déclaration de source « autorisée » affirmant que, si Israël disposait de l’arme nucléaire, il l’utiliserait contre l’Iran. Mieux encore,
il l’utilisera contre l’Iran.
Apres tout, vitrifier l’Iran serait dans la lignée de la destruction justifiée de Hambourg et Dresde aux mains des nazis, de la destruction d’Hiroshima et
Nagasaki aux mains des alliés japonais du Reich.
Gageons qu’une telle « fuite » aurait des effets bénéfiques immédiats.
« Mein Kampf » et le Coran…
Tout d’abord le rat de Téhéran irait se terrer dans le puits le plus profond emportant avec lui son livre de chevet « Mein Kampf » avec le Coran et la photo de
Khomeiny à Neauphle-le Château.
Les puissances occidentales, après avoir condamné Israël et tenté de lui lier les mains, commenceront vraiment à agir pour éliminer le péril atomique iranien de
manière concrète. Non pas pour le salut d’Israël mais pour éviter un embrasement qui leur fait peur. Il est même probable que les avions israéliens se verraient ouvrir certaines bases plus
rapprochées de la cible et qui lui restent fermées pour le moment à condition d’oublier toute option nucléaire. L’Onu et ses Ban ki Moon voteront des résolutions déclarant que l’usage de la
bombe atomique sera condamné. Autant les déclarations belliqueuses et antisémites d’Ahmedindjad (ou d’un Mahmoud Abbas) ne provoquèrent quasi aucune réaction car il est « concevable » de
vouloir détruire le peuple juif quand on est arabe ou musulman, autant cette petite phrase israélienne suscitera un tollé général. Et pourtant, la vitrification de l’Iran doit être prise en
compte et si nécessaire pour notre existence, doit être effectuée.
L’Occident a toujours eu à choisir entre un arabe fanatique et barbare et un bon juif civilisé et sage. Le choix était évident pour gagner la tranquillité
d’esprit : calmer le barbare. Mais si le choix sera entre ce même barbare et un Juif furieux, déchainé et capable de prouesses technologiques, on peut estimer que les chancelleries choisiront
de calmer le plus dangereusement efficace.
Si seulement l’Etat d’Israël avait une bombe atomique…et des dirigeants capables d’exploiter son existence !
Bien sûr, la meute des loups hurlera.
Et le silence se fera quand le Lion de Juda rugira.