Un foyer juif pour le peuple hébreu
Analyse librement reproductible accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.com/2010/10/un-foyer-juif-pour-le-peuple-hebreu.html
Victor PEREZ ©
Lors de la renaissance de l’état d’Israël en 1948, sept armées arabes ont déclaré la guerre à ce nouvel état pour tenter d’enrayer son renouveau. Il n’y avait alors pas de ‘’colonisation’’, et pas de peuple ‘’palestinien’’ à aider dans sa lutte de libération, mais juste un refus total d’un foyer pour le peuple juif apatride sur une petite partie des terres ancestrales. Et cela malgré la décision des instances internationales inscrite dans la résolution 181 du 29 novembre 1947.
De nos jours, le monde musulman dans son ensemble se refuse toujours et encore à souscrire à cette nécessité logique et légale. Divers subterfuges politiques et diplomatiques sont utilisés aux fins de jeter aux oubliettes cette légitimation de l’état juif et parvenir à son éradication. Notamment au travers d’un « droit au retour » d’étrangers en son sein par centaines de milliers après l’avoir rétréci au maximum et coupé de son lieu le plus saint.
Lors de son discours récent à la Knesset pour la session d’automne-hiver 2010, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a donné, du haut de la tribune, son accord à un renouvellement du gel provisoire des constructions dans les implantations de Judée et Samarie contre l’acceptation publique par l’Autorité palestinienne du caractère juif de son pays. Seule caution pouvant assurer un avenir paisible et durable pour la région.
Proposition faite il y a plus d’un mois à l’AP, renouvelée hier et dont la réponse immédiate fut NON à la judaïté d’Israël. Opposition claire, nette et rapide démontrant au final que la ‘’colonisation’’ n’est pas l’obstacle mais le moyen utilisé pour obtenir des renoncements israéliens et faire avancer l’objectif suprême.
C’est ainsi que l’on s’aperçoit que l’état d’Israël est actuellement très bien gouverné.
Benjamin Netanyahou n’a et n’aura de cesse de répéter à l’envie à la face du monde, du haut de toutes les tribunes qui seront mises à sa disposition, l’exigence de respecter le droit du peuple juif à s’autodéterminer librement et vivre selon sa culture, sa foi et ses coutumes. Un droit reconnu aux peuples du monde, y compris le ‘’palestinien’’ mais refusé au juif.
Il n’y aura donc plus de concessions israéliennes sans que la partie adverse en fasse autant. Plus de cadeaux qui mènent, au final, à une reprise du conflit et non pas vers une paix juste et durable. Plus d’attitudes politiques néfastes de gauche mais une affirmation haute et forte de TOUS les droits israéliens. Quitte pour cela à s’opposer à ses principaux amis. Quitte aussi à lire des contresens dans les médias israéliens, tel Haaretz assurant, par exemple, qu’Obama ‘’a été humilié’’ par le Premier ministre, ou des textes de l’agence Metula News Agency assurant, pas moins qu’ « Israël n’est pas gouvernée » ou que « Netanyahou met Israël en danger ». Des ‘’analyses’’ démontrant simplement la conception défaitiste des journalistes face aux négociations, leur attitude de Juifs soumis acceptant les diktats ainsi que l’idéologie de gauche nauséeuse mettant en péril l’avenir du refuge juif en menant campagne contre la légitimité de ce gouvernement.
Le parti Kadima n’a, sur ce sujet, rien à leur envier.
Il ne fait point de doute que la Ouma refusera de céder sur ce point, car reconnaître le caractère juif d’Israël renaissant sur une terre devenue au fil du temps musulmane c’est accepter, en sous main, le début de la fin de l’islamisation rampante de la planète. Chose inacceptable aux yeux de l’OCI. Leur prochain objectif sera donc d’accroître la pression internationale sur Israël afin qu’il oublie cette revendication.
En conséquence, à Benjamin Netanyahou d’inscrire, comme parade, dans la session parlementaire qui s’ouvre l’interdiction absolue de tout retour de ‘’réfugiés palestiniens’’ sur le sol israélien. Retour pouvant résulter de tout accord de paix à venir, signé par un gouvernement plus faible. Cette interdiction ne pourra être levée que par un vote des deux tiers des députés ou par un référendum national à la majorité simple.
Barak Obama a espéré, du haut de la tribune de l’ONU, voir reconnu dans le laps de temps d’une année la ‘’Palestine’’. Si dans ce temps il s’emploie à faire admettre la résolution 181 à la communauté musulmane internationale il pourra alors se vanter d’avoir fait progresser la Paix d’un pas de géant.
Mais pour le moment, cela reste encore dans le domaine de l’imaginaire.