Joe Biden n’est pas seul. Le vice-président américain, rappelons-le, s’est distingué ces derniers jours en soutenant le gouvernement israélien, suite à l’action de Tsahal contre la Flottille qui avait mis le cap sur Gaza. Biden avait notamment estimé, lors d’une interview accordée à la chaîne télévisée américaine PBS, qu’Israël « avait un droit absolu de s’occuper de ses intérêts sécuritaires ». Il avait ajouté, qu’Israël était en droit de savoir si des armes étaient introduites à Gaza. Biden avait toutefois affirmé « qu’il ne fallait pas oublier le calvaire des Palestiniens ».
A présent, le président de la commission des Affaires étrangères de l’Union européenne, Gabriel Albertini, fait également entendre sa voix dans le même sens. Dans un entretien avec Galei Tsahal, la radio de l’armée israélienne, il a déclaré qu’Israël avait le droit de vérifier le chargement des bateaux faisant partie de la Flottille pour s’assurer qu’ils ne transportaient pas d’armes pour Gaza. Il a précisé: « Tant que les autorités israéliennes ne décideront pas de modifier leur politique concernant le blocus, elles ne peuvent pas permettre à des bateaux d’entrer sans contrôle dans la région. Ces fouilles sont vitales pour la sécurité d’Israël ».