Quand Israel attaquera-t-il l'Iran ?

FresnoZionism.org -ציונ

Par Vic Rosenthal

5 aout 2012

 http://fresnozionism.org/2012/08/when-will-israel-attack-iran/

 Adapté par Mordeh'aï pour malaassot.com ©2012

                    avions F15I Israéliens en manœuvre de ravitaillement en vol 

Aujourd'hui, je vais m'engager dans le sport populaire de prédire quand Israël va attaquer les installations nucléaires

 d'Iran.

Pas «si» - Mais à quel moment. Il est maintenant clair que les sanctions et la diplomatie, ne peuvent plus être mises en œuvre dans le monde réel ne le seront pas - elles ne peuventt pas - empêcher l'Iran. La réalisation d'armes nucléaires est un objectif national prioritaire, et le régime ne peut tolérer un accumulation de souffrance de la part de son peuple afin d'y parvenir.

Bien qu'il n'est pas impossible que les Etats-Unis fassent le travail, nos lignes rouges sont plus éloignées que celles d'Israël. Les Responsables de l'administration ont fait allusion à une «décision de construire l'arme» comme un déclencheur de l'action, tandis qu'Israël estime que la «capacité» comme inacceptable.

Il est également un principe stratégique israélien  -  confirmé par l'histoire -  qu'il ne peut pas dépendre d'autrui lorsque sa survie nationale est en jeu. Il considère la capacité nucléaire d'un Etat comme l'Iran comme dangereuse pour son existence. Donc, même si les États-Unis ont des arguments convaincants qu'il prendront des mesures à l'avenir, ce n'est pas un pari que Netanyahou peut se permettre de prendre.

Je ne suis pas suffisamment compétent ou éclairé pour dire quand ce stade sera atteint au cours duquel Israël  sentira qu'il doit agir avant que les installations iraniennes soient  assez fortifiées pour lancer une attaque trop délicate. Et bien sûr, je ne sais pas quand les Iraniens auront la «capacité» qui définit la ligne rouge d'Israël. Mais il y a des questions politiques dont je peux parler.

Toutes les guerres d'Israël ont impliqué les Etats-Unis comme un allié silencieux ou silencieux mais pas en tant qu'allié. La question de «ce sera aux États-Unis de permettre à Israël de le faire?» Est presque aussi importante que «est-ce qui  qu''Israël est capable de le faire?» Et le calendrier de toute action au regard de l'élection à venir est très judicieux pour le comportement des États-Unis.

Parce que la majorité des Américains soutiennent Israël, l'administration ne veut pas apparaître hostile avant les élections (c'est une des raisons pour laquelle elle a renoncé à faire pression afin de relancer les négociations avec les Palestiniens). Cela contribuera grandement à restreindre sa liberté d'agir pour empêcher Israël ou mettre fin au conflit qui se développe afin qu' Israël remporte une victoire claire.

Cela est extrêmement important dans le cadre de la campagne contre le Hezbollah qui devra accompagner l'action contre l'Iran. Israël ne peut pas se permettre un conflit qui se termine dans une autre résolution de l'ONU comme la "non appliquée 1701", qui «interdisait» au Hezbollah de se réarmer, et qui a été ignorée.

Après l'élection, l'administration Obama - qui est exceptionnellement glaciale envers Israël - sera soit réélue ou deviendra un canard boiteux. Dans les deux cas, elle ne sera plus freinée par des considérations électorales. Elle n'aura plus peur d'être sévère avec Israël.

Si Romney remporte l'élection, on espère que son administration sera plus conviviale. Mais en pratique, il est douteux qu' il y ait un grand revirement de la politique des États-Unis. Le Département d'Etat, la CIA, les divers lobbies pro-arabes - aucun de ceux-ci ne s'en iront, ou changeront beaucoup de choses. Dans ce cas, je pense que nous pouvons nous attendre à un retour à des relations américano-israéliennes 'normales', semblables à celles que nous avions connues avec les administrations Clinton et Bush. Et ce serait une bonne chose.

Je ne veux pas minimiser la distance idéologique entre un Romney, qui croit en l'exceptionnalisme américain, et un Obama, qui est le premier président américain à épouser " le pilotage par l'arrière."

Mais une nouvelle administration voudrait éviter une crise internationale dans ses premiers jours. Et Israël veut en sortir à sa façon afin d'établir de bonnes relations avec elle. Donc, l'idée qu'une victoire de Romney serait un feu vert à Israël pour attaquer l'Iran est certainement erronée. (ndtr) Et il est hautement improbable qu'une nouvelle administration ait envie de sauter dans l'action militaire elle-même.

Et peu importe qui gagne,  il est alors, avantageux pour Israël d'agir avant l'élection.