Quand des Libyens appellent Israël à l’aide !
31 Août 2011 , Rédigé par mordeh'ai Publié dans #Politique
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Dans l’ébullition que l’on appelle faussement « printemps arabe », et dans ces révolutions populaires qui ne savent pas comment gérer la suite de leur victoire sur les dictateurs, le cas de la Lybie est le plus préoccupant pour la stabilité future de la région.
Le découpage simpliste entre « pro » et « anti-Kadhafi » était confortable tant que le dictateur excentrique s’accrochait encore au pouvoir. Mais depuis qu’il a pratiquement abandonné la partie et qu’un gouvernement de transition se met en place, se pose la question de la suite, et surtout de savoir qui va remplir l’espace laissé vacant par la fin de ce régime honni. La Libye est un Etat, mais pas un Etat-Nation. Elle est formée de plus d’une centaine de tribus, arabes, berbères ou africaines, et les partis d’opposition vont de ‘démocrates’ formés en Europe aux partis musulmans radicaux, sans oublier le principal : la présence massive d’Al-Qaïda et sa participation active dans la déstabilisation du pays.
C’est sur ce point qu’en appellent aujourd’hui à la communauté internationale certains cercles libyens inquiets de la prise de contrôle du pays par l’organisation terroriste. Un membre du parti démocratique libyen déclare « qu’Al-Qaïda a désormais le contrôle de la rue » et « qu’elle possède le plus grand arsenal d’armement du pays ». Cette donnée était déjà vérifiée par toutes les informations faisant état d’importantes ventes d’armes au Hezbollah et au Hamas par les « rebelles » libyens.
Les villes de Benghazi et de Tripoli sont déjà officiellement dirigées par des proches de l’organisation terroriste, qui y voit volontiers une douce vengeance de la mort d’Oussama Ben-Laden et un merveilleux cadeau d’anniversaire pour les 10 ans des attentats du 11 septembre.
Al-Qaïda est présente en Libye depuis des années, et le n°2 de l’organisation, Attia Abdel-Rahman, de son vrai nom Jamal Ibrahim Shtiweh, éliminé récemment au Pakistan par les forces alliées, était de nationalité libyenne.
Les partis et militants démocratiques demandent « une intervention urgente de l’ONU » et Ahmad Shaybani, formé en Europe, « espère…qu’Israël fera usage de toute son influence diplomatique auprès des Etats-Unis et de l’Union Européenne afin de venir en aide à Libye, sans quoi ce pays pourrait (re) devenir un problème d’ordre mondial ».
Le gouvernement provisoire de Tripoli se dit « très inquiet que les obstacles presque insurmontables que va rencontrer le pays pour se choisir une nouvelle direction ne créent au bout du compte un chaos qu’Al-Qaïda saura exploiter comme il faut » et en appelle d’urgence à une intervention du monde démocratique. « Il faut trois choses », déclare Shayabani : « Que l’ONU nous aide à créer une véritable démocratie et pour cela Israël est le seul pays de la région à pouvoir nous aider (!!!), ensuite il faut créer un Comité de Réconciliation Nationale, comme en Afrique du Sud, et enfin, envoyer un émissaire pour négocier la reddition définitive de Kadhafi qui possède encore de l’influence dans certaines régions importantes et auprès de certaines tribus qui lui ont juré fidélité ».