Même le mouvement de la « Paix Maintenant » est désabusé des responsables arabes ?
Lara Friedman de la "Paix maintenant" relaie son insatisfaction de l'échec des responsables arabes de reconnaître des
droits des Juifs sur Jérusalem.
Par Rachel Hirshfeld
28/02/2012,
Adaptation de Mordeh'aï pour © 2012 malaassot.com
Adaptation de Mordeh'aï pour © 2012 malaassot.com
Alors que Friedman est farouchement contre les communautés juives de Judée et de Samarie, une action militaire contre l'Iran et a préconisé au nom de la de détention administrative israélienne
la libération du terroriste Jihad islamique Khader Adnan, elle déplore néanmoins que la Conférence de la Ligue arabe sur Jérusalem à Doha dimanche n'a pas donné voix au point de vue juif.
Elle a écrit lundi dans le journal Forward : « Lorsque j'ai été invité à cette conférence, j'ai pris ceci comme un signe que la Ligue arabe voulait saisir toute
la complexité des questions liées à Jérusalem, y compris les voix ouvertement pro-israéliennes, pro-paix, »
"Toutefois, il m'a semblé que pratiquement chaque conversation que j'ai eu ici impliquait, à un degré plus ou moins grand, à défendre la solution à deux Etats plutot
que d'affirmer et défendre l'intérêt juif sur Jérusalem .." Il me semble qu'ici les voix juives, n'ont pas plus de moyen que "pour deux Etats", la Ligue des pays arabes a
rendu un mauvais service à la cause de la Paix elle n'était apparemment concernée que par - la santé et le statut de Jérusalem - et elle a manqué une occasion. Le monde arabe et
des activistes autour du globe préoccupés par le conflit israélo-palestinien, ne laissent aucune chance quand ils n'écoutent que les voix qui leur racontent seulement qu'un
morceau de l'histoire surtout celle qui convient à leurs oreilles.
"Les orateurs à la séance d'ouverture de dimanche, y compris l'Autorité Palestinienne [Président Mahmoud Abbas], se sont succédés l'un après l'autre débalant des listes de
critiques d'Israël — malheureusement beaucoup d'entre elles outrageusement exagérées. Tous ont aussi beaucoup parlé de l'attachement des Musulmans et des Chrétiens à Jérusalem et
l'importance de défendre les lieux saints et les communautés associées à ces deux religions. Friedman a ajouté cependant, que seul le Président, Michel Sabbah,
anciennement Patriarche Latin de Jérusalem, avait mentionné un quelconque lien juif avec la ville, »
« C'est un problème grave », a proclamé Friedman. « Si le président Abbas ne peut reconnaître des revendications juives sur Jérusalem, alors même
qu'il soutient les revendications palestiniennes (un problème dont Yasser Arafat a souffert), il ne devrait pas être surpris si c'est plus difficile pour les Israéliens et les Juifs en
général, de croire qu'il peuvent avoir confiance à un accord de paix qui laisserait des sites inestimables Juifs dans une Jérusalem sous contrôle
palestinien .
« Si les représentants de l'organisation qui a parrainé l'Initiative de Paix arabe n'arrivent pas à reconnaître la légitimité des requêtes juives sur Jérusalem, ils doivent
savoir qu'ils discréditent leur propre intérêt avoué de la paix.
« Tout au long de la journée, c'était malheureusement la même histoire. Les participants ont parlé de Jérusalem comme si l'histoire juive n'existait
pas ou était une fraude — comme si toutes les revendications juives sur la ville étaient juste une tactique visant à déposséder les Palestiniens. »
Friedman, comme Norman Finkelstein, parmi d'autres, semblent être découragés et déçus par les groupes libéraux, gauchistes et anti-israéliens qu'ils soutiennent.
Finkelstein a récemment admis que le mouvement de Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS), à qui il a été si étroitement aligné et dont il a été
en charge dans le passé, soit devenu une « secte ».
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