La stratégie palestinienne – trop limpide – s’est révélée « dans toute sa splendeur ». Quelques heures à peine après qu’Hillary Clinton, sourire aux lèvres, ait officiellement annoncé la reprises des négociations directes entre Israël et l’Autorité Palestinienne, dès le 1er septembre à Washington, la partie palestinienne a déjà refroidi ce samedi l’optimisme prématuré des Américains.
Dans un communiqué émanant de Saeb Arekat, responsable des négociateurs palestiniens, il est précisé : « L’Autorité Palestinienne accepte de s’asseoir avec Israël, mais prévient qu’elle quittera la table des négociations si Israël met fin au gel de la construction le 26 septembre prochain, et si la moindre nouvelle construction est autorisée dans ces territoires ». Ce scénario était annoncé depuis des mois par certains analystes israéliens.
Yasser Abed Rabo, l’un des hauts responsables de l’AP, a confirmé ces nouvelles menaces palestiniennes, qui interviennent avant même que ces pourparlers aient repris. L’Autorité Palestinienne indique « qu’elle a accepté le principe des négociations directes uniquement parce que la déclaration du Quartet ne fait pas mention d’une absence de conditions préalables comme le souhaitait Israël, et parce que le texte du Quartet indique clairement que la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur la partie orientale de Jérusalem ».→lire la suite