Monsieur Obama, “les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton” disait Franklin Roosevelt.
« La faiblesse de votre administration va vous conduire exactement vers la guerre que vous voulez éviter, et c’est le peuple iranien qui va en payer le prix » affirme un agent
secret de la CIA, de nationalité iranienne.
L’Iran vient d’annoncer qu’il a mis en production une quantité très importante d’un nouveau missile anti aérien de distance moyenne, le Mersad (embuche) capable de détruire tous les avions modernes, qu’ils volent à basse ou à moyenne altitude.
Il ya deux jours, Ahmadinejad révélait que l’Iran vient de tester une centrifugeuse de 3e génération, capable d’enrichir l’uranium 6 fois plus vite, et qu’il a trouvé une nouvelle source d’uranium dans la province de Yazd. Les experts sont formels : s’il n’a que des intentions pacifiques, il n’a pas besoin de centrifugeuses de 3e génération.
Il n’y a que deux solutions, explique Raza Kahlil, l’espion de la CIA infiltré en Iran, dans son livre “c’est le moment de trahir” : soit vous éliminez la garde révolutionnaire, soit vous attendez qu’ils aient la bombe. Au lieu de ça, les puissances occidentales trainent leurs pieds et perdent leur crédibilité avec des menaces de sanction de plus en plus dures qu’ils ne prennent pas, auxquelles personne ne croit, et qui ne font que perdre du temps.
« Vous voulez des sanctions, ajoute Kahlil, c’est pourtant simple : fermez toutes les lignes de commerce maritimes et aériennes qui vont et viennent d’Iran. C’est une déclaration de guerre ? Et alors ? »
On verra bien, à ce moment là, ce que fait l’Iran. Tout le reste c’est du vent.
Soit on accepte, soit on refuse un Iran nucléaire.
Mais si on se retrouve avec un Iran nucléaire, le tableau ne va pas être triste : l’Arabie Saoudite se retrouve en danger, l’Iraq, ils sont déjà en train de passer sous la coupe de l’Iran, qui par ailleurs aide déjà les Talibans. Au Liban, le Hezbollah, aux ordres de l’Iran, fait la loi. La Jordanie pourrait être en danger. La Syrie se retrouverait rapidement armée jusqu’aux dents. Et le Hamas aussi. Pour Israël, la menace deviendrait permanente. La prolifération nucléaire s’accélèrerait, elle irait jusqu’au Venezuela !
L’administration américaine a commencé à refuser de délivrer des visas aux scientifiques israéliens du secteur nucléaire. Les employés du centre atomique de Dimona se plaignent que les Etats Unis leur font de plus en plus de difficulté, au point de leur refuser l’entrée sur le sol américain. Il était de coutume qu’ils visitent des universités US pour approfondir leurs connaissances dans les domaines de la physique, de la chimie, et de l’ingénierie nucléaire. Selon des sources militaires, la seule raison du refus des visas, c’est qu’ils travaillent sur des réacteurs nucléaires.
Un ancien cadre du centre de Dimona ajoute que le problème va au-delà du refus de visas. Depuis l’accès au pouvoir d’Obama, explique t-il, les Etats Unis ont mis sous embargo un certain nombre de pièces détachées et d’équipements dont nous avons besoin, et que nous achetons maintenant aux français.
Le professeur Zev Alfasi qui dirige le programme d’ingénierie nucléaire à l’université Ben Gurion confirme point par point. « Plusieurs chercheurs se voient maintenant refuser leur visa pour la seule raison qu’ils travaillent sur le réacteur de Dimona. Les Etats Unis ne nous vendent plus une seule pièce détachées pour le réacteur de Dimona. Ils vendent aux universités, mais refusent de vendre quoi que ce soit pour le réacteur ».
On sait par ailleurs que Netanyahu a brusquement annulé sa participation au sommet sur la sécurité nucléaire, après avoir appris que les États Unis pourraient exercer une pression très forte sur Israël pour réduire dramatiquement son programme nucléaire.
1+1 = 2, embargo nucléaire pour Israël, laxisme pour l’Iran. Abandon de Jérusalem et des constructions en Judée Samarie AVANT même de s’asseoir pour discuter avec les arabes.
Comme le dit si bien Avigdor Lieberman dans une interview à la radio REKA le 6 avril 2010 : « je ne suis pas prêt à payer, juste pour avoir le plaisir de discuter avec les Arabes ! On voudrait nous faire repayer (il fait allusion au geste de Netanyahu de geler les constructions en Judée Samarie pendant 10 mois jusqu’au mois d’octobre 2010, note de Jean Patrick) juste pour ressentir l’immense joie de discuter avec les palestiniens par l’intermédiaire d’un médiateur ?!»
Soit le président Obama est le plus grand génie stratégique de tous les temps, ce que je ne crois pas, et il a dans sa manche un plan imparable pour forcer les arabes à faire la paix avec Israël sans que nous ne fassions de concessions sur les points les plus cruciaux (le droit de retour des « réfugiés », la division de notre capitale, l’armement du futur état « palestinien », la libération de criminels qui ont du sang sur les mains), soit c’est le président au double visage le plus machiavélique, le plus dangereux pour Israël, que les démocrates américains n’ont jamais élu.
Dans les deux cas, la visibilité semble bien faible, et la fermeté de notre gouvernement est sans aucun doute notre meilleure protection.
Kadima ne peut pas se priver de nous faire croire que le duo Netanyahu/Lieberman et son adossement à la droite religieuse, sont la cause unique de l’hostilité d’Obama, c’est de la banale politique politicienne, et si Livni ne le faisait pas, c’est son parti à elle qui la lâcherait.
Il est désolant de constater, cependant, que même dans les moments difficiles, les politiciens du monde entier ont toujours des réflexes de politicien. Leur réaction partisane est toujours plus forte que les intérêts supérieurs de la nation. Si Tzipi Livni n’est pas satisfaite de la direction politique du pays, qu’elle se joigne à Lieberman pour réformer notre stupide système parlementaire, qui donne tant de poids à des partis microscopiques, au détriment d’une ligne politique qui représente les votes des citoyens. A moins qu’elle approuve Obama ?
Là ou ni Lieberman, ni Netanyahu ne sont à la hauteur, et qu’ils feraient bien de prendre des cours accélérés de marketing et de communication, (si c’est encore temps), c’est qu’ils devraient arrêter de diluer leur message, et s’entendre sur un message commun, unique fort et clair. Et le marteler comme on impose une marque de lessive, jusqu’à temps que le monde l’entende, l’enregistre, et que les arabes soient placés dos au mur pour y répondre.
« Vous voulez reprendre les discussions de paix, nous aussi. Mais au préalable, il y a tant de bruits qui courent, que nous avons une petite chose à clarifier, et à vous demander. Une chose qui ne vous engage en rien, qui ne vous lit pas les mains, et n’entrave en rien nos négociations futures. Nous voudrions que vous affirmiez clairement au monde que vous reconnaissez l’existence de l’état juif en Palestine – quelle que soit ses frontières, là n’est pas le sujet – et que vous n’avez nulle intention de tenter de nous rayer de la carte. »
Car les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton