"Le sort de Jérusalem ne se décidera pas autour d'une table de négociations mais par la force", a-t-il déclaré.
"Les Israéliens veulent diviser la mosquée d'Al-Aksa, et ce n'est pas tout. Ils veulent que leurs cérémonies religieuses se tiennent dans la mosquée avant de la démolir et d'y
bâtir leur Temple", affirme encore celui-ci.
Il a accusé Israël, par ailleurs, de vouloir traiter de la question de Jérusalem de manière unilatérale et de tout faire pour ne pas inclure les exigences
palestiniennes. "Jérusalem, c'est tout Jérusalem, pas seulement Jérusalem-Est. Les Arabes et les Musulmans en sont les habitants et
les sionistes n'ont aucun droit là-dessus. J'appelle à des protestations violentes en Palestine et dans l'ensemble du monde arabe. Les révoltes ont commencé à Gaza et nous
espérons qu'elles se propageront en Judée Samarie. Il est fondamental que les Palestiniens ne soient pas divisés et affichent la même position. Nous devons envoyer un message au
monde ; à la lumière des implantations et des évènements de Jérusalem, les négociations ne sont plus à l'ordre du jour", a conclu le responsable du Hamas.
La Jordanie a mis en garde Israël, affirmant que la poursuite des violences pourrait "faire disparaître toute opportunité de paix et de stabilité dans la région".
"Toute tentative de provocation de la part des troupes israéliennes et des Juifs extrémistes, telle que celles qui se sont tenues aujourd'hui sur le lieu saint, représente une
violation flagrante des lois internationales et des conventions bilatérales. Cela constitue la base de la relance des tensions et des actes de violence", a déclaré Nabil
Sharif, ministre jordanien de la Communication.
"La Jordanie est, historiquement, la gardienne des lieux saints de Jérusalem et elle est extrêmement préoccupée par ce qui se passe en ce moment. Elle met en garde les troupes
israéliennes contre la poursuite de leur comportement provocateur", a t-il ajouté.
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