LE SCANDALE NATIONAL DE L’EAU
By JERUSALEM POST EDITORIAL
26/06/2010
La prochaine facture sera un choc pour les consommateurs.
Peu d’entre nous vérifient les factures d’eau,mais cette fois il le faudra quand celle de juillet arrivera. Pour sûr cela fera un choc !
Nous payons déjà 40% de plus que l’eau consommée à la même période l’an dernier,et en Juillet nous verrons de nouvelle hausse de 5%.
Cela portera le prix moyen du mètre cube à quatre fois celui de 2008.
Le public a été enchanté quand l'impôt de sécheresse de l'été dernier a été supprimé en grande fanfare populiste. Peu
ont remarqué que non seulement les frais sont à la hausse , même pour les consommateurs les moins gaspilleurs, mais aussi que les allocations de base des prix par membre du ménage sont en forte
baisse , ce qui signifie qu'au-delà des deux premiers mètres cubes pour deux personnes , les tarifs augmentent de façon significative.
La logique est de faire sur les consommateurs les pertes subies par les autorités régionales de l'eau,
ainsi que pour des ménages qui ont payé la note pour ériger des usines de dessalement, qui auraient dû être construites et entièrement opérationnelles il y a des années.
Le Knesset est en guerre et le Syndicat des Autorités Locales a rejoint la bataille contre l'Autorité d'Eau d'Israël, la perte en facturation est considérablement moindre qu'elle ne le prétend. Mais les villes sont pas moins innocentes.
Leur négligence représente 164 millions de mètres cubes (c’est énorme) perdus annuellement par un mauvais équipement municipal ou dus à des fuites sur des canalisations locales corrodées.
Un Projet de campagne gouvernementale , adapté à adoucir la « pilule », promet que dans trois ans nous ne serons plus à la merci de caprices des précipitations annuelles et serons autosuffisants par le biais du dessalement. Encore aucune quantité par le dessalement ne supprimera le besoin d'imposer une discipline sur la façon dont nous consommons de l'eau. Le dessalement est un processus énergivore. La préservation responsable ne deviendra jamais superflue dans notre région aride.
Des promesses officielles doivent être prises avec un grain énorme de sable. Nous sommes déjà tristement très en retard sur le dernier plan pour compenser les retards précédents. La nouvelle usine de dessalement d’Ashdod devrait être prête ce décembre prochain. Mais apparemment elle n’entrera en fonction qu’en décembre 2011 au mieux. La construction n’a pu encore démarrer en raison des conflits entre le Trésorerie et Mekorot..
En attendant les plans de construction de la plus grande installation de dessalement du pays à Nahal Soreq, sont sous le feu des critiques des écologistes. En définitif, le plan de dessalement progresse considérablement plus lentement qu'admis.
Le manque d'eau du pays est le résultat de presque une décennie de basse pluviométrie, pendant laquelle plusieurs gouvernements ont échoué à augmenter les installations de dessalement.
L'Autorité nationale de l'eau a averti le gouvernement d'Ariel Sharon depuis 2001 qu'à la fin de la décennie, Israël manquerait de 400 millions de mètres cubes d'eau annuellement.
Il a été décidé d’ établir des usines de dessalement pour fournir exactement cette quantité Mais l'hiver suivant - 2002 – a été très humide et le sens d'urgence a été oublié. En conséquence, seulement 130 millions de mètres cubes ont été par la suite dessalés et Israël s'est trouvé très tristement non préparé pour l'avenir
Ceux et celles qui oeuvrent sur le plan correspondant en cours de construction aujourd'hui pourrait bien améliorer la situation à
partir de 2014 - dans le cas peu probable que les prévisions publiées soient remplies.
Tandis que ce pays commercialise avec succès des usines de dessalement dans le monde entier et aide d'autres nations à faire face aux besoins croissants, chez nous tout ce savoir-faire enviable peine à être utilisé à cause de petites misères parcimonieuses du Trésor et de pauvres fonds de caisse en shekel.
C'est la facture pour courte-vue que l'on demande maintenant au propriétaire moyen de payer.
Avant tout, on s'attend à ce que nous indemnisions aujourd'hui du gâchis grave dû à la bureaucratie pendant la décennie
passée.
.
Et pendant tout ce ce temps, nous payions les impôts qui, parmi d'autres choses, ont été affecté pour pourvoir en argent d’autres projets de développement nationaux à grande échelle. Projets
comme usines de dessalement.
Il n'y a simplement aucune justification pour que l’on nous refacture à nouveau les mêmes projets, cette fois via le prix de la matière première la plus élémentaire et vitale d'entre tout.
Du moins, au lieu de punir une population entière par des impôts injustes et socialement régressifs, il serait meilleur de facturer un malus pour utilisation exorbitante d'eau, éduquant ainsi le public que le gaspillage est coûteux.