Le quotidien Yedioth Ahronot exploite « La liberté de la presse » pour faire campagne contre Netanyahu!

Eran Suissa

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Un professeur de droit porte plainte contre le quotidien israélien Yedioth Ahronoth pour dénigration systématique du Premier ministre • « La question est de savoir s'il est éthique pour un journal d'avoir un agenda politique et de mener une bataille politique controversée », explique le professeur Asher Maoz dans sa plainte officielle .

"Netanyahu mener à une catastrophe», a déclaré la première page Yedioth Ahronoth, le lundi.

Une plainte a été déposée contre le quotidien populaire israélien Yedioth Ahronoth, l'accusant d'exploiter la liberté de la presse afin de mener une campagne politique contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le Professeur Asher Maoz, doyen fondateur de l'École académique Peres Law Center, a déposé une plainte mercredi avec le président du Conseil israélien de la presse, Dalia Dorner ancienne juge de la Cour suprême . La plainte s'articule autour du titre principal de lundi: "une source politique de haut rang exprime de vives critiques : Netanyahu a provoqué un désastre"

" On pourrait penser qu'Israël avait attaqué l'Iran pendant la nuit, ou que [le président syrien Bachar] le régime d'Assad s'était effondré", a déclaré la plainte. " Il s'avère que ce n'était pas le cas. Une histoire qui a reçu une importance extraordinaire et ce n'était simplement qu'une citation donnée par un anonyme « haut fonctionnaire politique ». Cette histoire est un autre effort dans la campagne en cours du journal contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu. La question est de savoir s'il est éthique pour un journal, qui n'est ostensiblement  affilié à aucun parti ou mouvement, d'avoir un agenda politique et de mener une bataille politique controversée . "

 Maoz a également demandé qui était l'anonyme "haut fonctionnaire" et qui avait décidé de son classement si élevé. "Je crains que le journal et ses rédacteurs ont exploité le principe sacré de la liberté de la presse et de l'immunité journalistique pour faire croitre une campagne politique ", a-t-il dit dans la plainte.

Maoz a demandé au conseil du comité d'éthique d'examiner la question et de formuler un avis juridique.

Yedioth Ahronoth a refusé de commenter.