La vérité parfois fait mal - les vérités qui dérangent l'Autorité palestinienne
Par Khaled Abu Toameh
Janvier 2013
Lien: http://www.gatestoneinstitute.org/3526/palestinian-authority-inconvenient-truths
Adapté par Mordeh'aï pour malaassot©2013
La vérité blesse parfois, c'est pourquoi l'Autorité palestinienne qui a travaillé dur pour empêcher que le monde extérieur n'entende pas parler de nombreuses occurrences qui se reflètent négativement sur ses dirigeants ou des personnes de leur entourage.
Ces dernières années, la direction de l'Autorité palestinienne, a usé de tous ses efforts pour détourner toute l'attention seulement vers Israël avec l'aide des mass-médias aux États-Unis et dans l'UE.
Voici des exemples de quelques-unes des vérités qui dérangent la direction palestinienne en Cisjordanie et que d'autres ne le sachent :
- Plus de 100 hauts responsables du Fatah de l'OLP détiennent des cartes VIP-israéliennes qui leur accordent des privilèges refusés à la plupart des Palestiniens. Parmi ces privilèges, la liberté d'entrer en Israël et de voyager à l'étranger à tout moment. Ce privilège existe depuis la signature des Accords d'Oslo entre Israël et l'OLP en 1993.
- Sur les 600 chrétiens de la bande de Gaza qui sont arrivés en Cisjordanie ces deux dernières semaines pour célébrer Noël, des dizaines ont demandé de rester en Israël parce qu'ils ne se sentent plus à l'aise pour vivre sous l'Autorité palestinienne et le Hamas.
- Des dizaines de familles chrétiennes de Jérusalem-Est ont déménagé dans des quartiers juifs de la ville car elles aussi ne se sentent plus à l'aise de vivre parmi les musulmans.
- Des forces de sécurité palestiniennes de l'Autorité de Cisjordanie continuent de convoquer et d'arrêter les opposants politiques, des journalistes et des blogueurs qui osent critiquer la direction palestinienne.
- Le gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui s'est plaint d'une grave crise financière ces derniers mois, vient d'annuler les dettes d'électricité pour des Palestiniens en Cisjordanie. Les Palestiniens paient leurs factures à la société arabe "Jérusalem Electric", qui achète de l'électricité à la Société israélienne électrique. Les Palestiniens n'ont pas payé leurs factures d'électricité et beaucoup ont volé de l'électricité à leur société arabe
- Des dizaines de milliers de fonctionnaires de l'Autorité civile palestinienne de la bande de Gaza reçoivent des salaires pour rester à la maison sans travailler. La pratique est en vigueur depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007. Selon le porte-parole du Fatah Ahmed Assaf, l'Autorité palestinienne, qui est financée en grande partie par l'argent des contribuables américains et européens, dépense environ 120 $ millions de dollars par mois pour la bande contrôlée par le Hamas à Gaza.
- La faction de Mahmoud Abbas, le Fatah a alloué plus d'un million de dollars pour des célébrations marquant le 48ème anniversaire du "lancement de la révolution" — référence à la première attaque armée menée par le Fatah contre Israël.
- Malgré les appels à un boycott économique d'Israël, plus de 40.000 Palestiniens continuent de travailler en Israël. Par ailleurs, 15.000 Palestiniens ont obtenu un permis de travail pour oeuvrer dans les implantations juives en dépit d'une interdiction officielle.
- De hauts responsables de l'OLP et du Fatah continuent de faire leurs courses dans des entreprises appartenant à des israeliens se trouvant tant en Cisjordanie qu'en Israël. La semaine dernière, par exemple, un membre du Comité exécutif de l'OLP et sa famille ont été aperçu dans un centre commercial de Malha à Jérusalem. Bien sûr, le responsable de l'OLP n'a pas oublié d'emmener avec lui son chauffeur privé et son employée de maison.
- La femme d'un haut responsable de l'OLP a récemment dépensé 20.000 dollars pour des traitements dentaires à Tel-Aviv alors qu'il n'y a pas de pénurie de dentistes palestiniens de renom à Ramallah, Bethléem ou Naplouse. Ce ne sont que quelques-unes des vérités dérangeantes que l'Autorité palestinienne ne veut pas que le monde extérieur apprenne. Les journalistes palestiniens évitent souvent des articles sur ces questions par souci de leur sécurité ou pour des raisons "idéologiques". Ces journalistes ont appris qu'il est interdit de laver le linge sale en public.
Les journalistes occidentaux, les bailleurs de fonds et décideurs qui traitent du conflit israélo-palestinien ont besoin de savoir qu'il y a beaucoup de vérités qui sont totalement ignorées ou cachées à leurs yeux et ne sont pas ébruitées à leurs oreilles .