La trahison d'Obama se poursuit - avec abandon total d'Israël
Posté par Ben Shapiro
http://frontpagemag.com/2012/02/08/obamas-anti-israel-sell-out-continues/2/
8 février 2012
Adaptation française de Mordeh'aï ©2012 pour le blog malaassot.com
Disons que vous êtes l'Etat d'Israël. Un ennemi qui veut votre destruction développe des moyens de vous éradiquer de la surface de la terre, avec l'aide secrète et manifeste de puissances mondiales telles que la Russie et la Chine. C'est seulement une affaire de mois avant que cet ennemi n'atteigne ses objectifs – alors vous ne serez plus en mesure d'arrêter le champignon atomique qui se lévera au-dessus de vos villes.
Donc, vous avec un plan militaire sophistiqué pour frapper votre ennemi d'une manière extraordinairement ciblé. Et vous demandez l'aide de votre allié de longue date - à peu
près votre seul allié - les Etats-Unis. Tout ce que vous voulez est un secret soutien logistique ... et le secret. Le secret est de la plus haute importance, car une attaque à grande échelle
aérienne sur votre ennemi est irréalisable.
Disons que vous êtes en Israël. Que diriez-vous si les Etats-Unis avaient rapidement procédé à la diffusion de vos plans militaires au reste du monde?
Deux petits mots viennent à l'esprit. Et aucun d'eux n'est "merci".
C'est précisément ce qui s'est passé cette semaine, quand le Secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a annoncé via le Washington Post qu' " il y a une forte probabilité qu'Israël frappe l'Iran en Avril, Mai ou Juin - avant que l'Iran n'entre dans ce que les Israéliens décrive comme une « zone d'immunité » pour débuter la construction d'une bombe nucléaire.
" Quel était le but de vendre la mèche? Saborder l'attaque, bien sûr. Selon le Post, " le président Obama et Panetta, dit-on ont mis en garde les Israéliens que les Etats-Unis s'opposent à une attaque, estimant qu'elle ferait dérailler un programme international de sanctions économiques de plus en plus éfficace et d'autres efforts non-militaires afin d'empêcher l'Iran de franchir le seuil.”
C'est devenu le plan de l'administration d'Obama.
Retour en Juin 2010, vous vous souvenez, lorsque The London Times a rapporté que les Saoudiens avaient conclu une entente avec les Israéliens pour leur permettre d'utiliser l'espace aérien saoudien pour une frappe sur l'Iran. Comment The Times l'avait-il appris ? Selon le Jérusalem Post, “ Le rapport citait une source émanant du Secrétariat à la Défense qui disait que les Saoudiens avaient déjà réalisé des essais afin de garantir qu'aucun jet ne serait abattu en cas d'attaque israélienne. La source avait ajouté que le Département d'Etat américain était conscient de l'accord.” Eh bien, n'est-ce pas étrange - deux secrets éventés, et deux références au Département de Défense américain.
Le vrai problème n'est pas seulement le secret divulgué, bien sûr. C'est le signal qu'il envoie au régime iranien. En se trahissant, les États-Unis ont voulu adressé aux Iraniens que les Israéliens sont tout seuls - qu'Israél est en fait un Etat voyou opérant en dehors des limites de la politique internationale conventionnelle. En signalant l'opposition ouverte aux Israéliens qui veulent assurer leur défense par eux-mêmes. L'administration d'Obama a manifesté aux Iraniens de la manière la plus limpide qui soit que même si l'Iran développe des armes et même si les Iraniens donnent ces armes à un groupe terroriste pour une utilisation contre Israël, l'Amérique pourait rester les bras croisés.
Il y a une question évidente ici : pourquoi ? Pourquoi l'administration d'Obama est-elle si résolue à stopper une attaque israélienne sur les installations nucléaires iraniennes ? Il y a trois réponses. La première est d'ordre idéologique, la deuxième est politique, la troisième électorale.
Tout d'abord, l'idéologique. Le président Obama croit qu'il est un leader mondial, et que pour être considéré comme tel, il doit jouer “au courtier honnête” entre les alliés de l'Amérique et ses ennemis. Cela signifie que si Israël a des armes nucléaires secrètes, l'Iran pourrait tout aussi bien en avoir aussi - pour des raisons d'équité, vous comprenez. Obama a fait tout son possible tout au long de son mandat pour tendre la main aux islamistes à travers le Moyen-Orient, à la Tunisie, à la Libye, à l'Irak, à l'Egypte, à l'Afghanistan - et il a réussi à donner le droit aux islamistes d'attaquer des intérêts occidentaux dans la région. Du point de vue d'Obama "citoyen du monde", il s'agit d'une bonne chose: si l'Amérique est prête à reconnaître ses propres intérêts en faveur des intérêts des autres, Obama estime, qu'un tel altruisme international portera les fruits de la paix.
Deuxièmement, la politique. Il y a quelque chose de bizarre de l'utilisation du Département de la Défense comme source de fuite pour l'action anti-Israëlienne. En règle générale, c'est le Département d'Etat arabisant qui est bien trop heureux de porter atteinte à Israël; le Département de la Défense lui, travaille en étroite collaboration avec les Israéliens, il est l'ami d'Israël. Mais Obama a un problème politique: il est considéré comme faible. Cela signifie qu'il doit utiliser le Département de la Défense comme un outil pour sa politique étrangère pusillanime. Le fait d'arracher la vieille colonne vertébrale d'acier du Département de la Défense est devenu une mission pour l'administration; si Obama peut enfin obtenir que le Département de Défense s'aligne sur ses vues, il peut alors être le faucon tout en jouant à la colombe.
Finalement, l'électorale. Le chef d'oeuvre de Panetta pourquoi a-t-il dit Israël pourrait attaquer en avril, en mai, ou en juin? Pourquoi pas en juillet, en août, ou en septembre?
La réponse est évidente: Obama espère retarder une frappe israélienne depuis plusieurs mois. Si cela se produit à proximité de l'élection, il fera le jeu d'Israël et par derrière donnera un coup de poignard dans le dos au vote juif en Floride. Il créerait ainsi une situation du "rassemblement autour du drapeau" pour beaucoup d'Américains près du 6 novembre – une tornade parfaite pour Obama.
Toutes ces considérations sont entrées indubitablement en jeu. Seulement une considération n'a pas été faite: la sécurité et la sûreté du plus fort allié de l'Amérique au Moyen-Orient. C'est une affaire mineure pour Obama et ses acolytes.
Enfin, quand vous êtes le Président du monde, est-ce une affaire la question de quelques centaines de milliers de Juifs ici ou là ?