LA GUERRE NUCLÉAIRE, BIENTÔT

Par Thérèse Zrihen-Dvir

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06,Septembre  2011 

 Tous les éléments avant-coureurs y sont présents – il ne manque plus que cette main qui allumera la mèche.

 Depuis l’implacable initiative du président iranien d’inclure dans son arsenal militaire les armes nucléaires, d’anéantir Israël et d’islamiser les mécréants, nous avons assisté à la création de mouvements de déstabilisation dans le monde entier, et dans les pays arabes en particulier. Courants qui ne cessent de se raffermir et de menacer, tant le monde libre qu’Israël, sur lequel la tonalité et l’oppression récentes sont des devenus de plus en plus systématiques.

 Le soi-disant réveil à la démocratie de certains pays arabes en Afrique et au Moyen-Orient, dissimule bien d’autres objectifs au delà de la recherche d’un régime laïc et démocratique. Dans les rangs de ces militants révolutionnaires, se profilent largement des figures proéminentes islamiques appartenant à Al-Qaeda ou à la confrérie musulmane. Elles ont toutes, sans exceptions, les même aspirations, celles de détruire Israël, les USA et l’Europe – en un mot la démocratie. Les joueurs silencieux et opportunistes sont non moins constamment présents, l’Iran avec son armée implantée au Liban, les pays communistes qui d’ailleurs ne cachent pas leur antagonisme à l’encontre d’une attaque contre l’infrastructure nucléaire iranienne et en fin de compte, les palestiniens avec leur armée de terroristes, gangrenant Gaza et les territoires palestiniens.

 Les USA ont lamentablement fléchi à leur devoir d’éviter une guerre nucléaire généralisée et ont, de façon bien ambigüe, indirectement fortifié les assises du nucléaire iranien qui, aujourd’hui, semble être devenu un fait accompli. Fait qui contraint les pays voisins à chercher à s’armer aussi du nucléaire aux fins de protection et de dissuasion.

  La formation de clans avait déjà commencé bien avant ces révolutions. La Turquie s’est progressivement détachée d’Israël en accumulant sur son parcours vers le courant islamique et l’Iran, des obstacles destinés à créer un halo de mépris et de haine contre l’état juif. Cela avait débuté par la manière discourtoise du chef de l’état turque envers le président israélien Simon Peres, qui fut contraint de quitter le podium sous ses accusations diffamatrices et blessantes. Depuis, la situation entre les deux pays n’a fait que s’aggraver. Ne pas omettre que la Turquie sous Erdogan, s’est ouvertement ralliée à l’Iran et même a cherché, usant des circonvolutions, à l’assister dans l’enrichissement de son uranium.

 Aujourd’hui, nous avons reçu deux nouvelles frappantes qui s’amalgament de façon logique : Wikileaks nous révélant les plans d’attaque d’Israël et des USA contre l’Iran d’un côté, et un général israélien, qui annonçait en ligne, que les vents d’une guerre régionale et nucléaire soufflent sur le Moyen-Orient.

 L’attitude de la Turquie est explicite – elle a déjà choisi son camp et c’est celui de l’Iran et des pays islamiques– auxquels elle a promis son soutien depuis quelques années déjà. Toutes les stratégies dont elle fit usage pour convaincre Israël à se destituer de ses terrains en faveur des palestiniens et de la Syrie, s’étant avérées infructueuses, ont contribué néanmoins, à révéler à Israël les véritables desseins de la Turquie à son égard.

 Et puisque les dés sont jetés et que les ambitions de l’homme restent à jamais inassouvies – et sa dominante nullité en sagesse et compassion – il ne nous reste plus qu’à nous préparer au chaos si magnifiquement prédit par un certain Albert Pike.